- Ehhh mec, dessine-moi des sentiments sous un carton avec de petits trous pour les laisser respirer mais pas assez pour les laisser s'échapper.
Dessine-moi un mouton aussi, juste de quelques centimètres tu vois, ni vieux, ni jeune, ni aigris. J'veux un mouton un peu mou t'as capté, avec des ton pastel, t'sais tel un arbuste au soleil d'juin.
J'veux un mouton couleur thon tu vois, un mouton qui donne le ton et qui élève la voix.
J'veux un mouton qui fume ni des pétards ni des joints car mon mouton ne sera pas fait d'artifices, ni fêtard.
J'veux un mouton qui s'couche tôt et qui s'élève tard le soir hors de son corps, pour voler au crépuscule quelques accords. (t'sais il est un peu rêveur)
J'veux un mouton avec une belle touffe tu vois ;
j'veux pas qu'il ai des trous dans les poches pour laisser filer ces putains d'rêves qui s'effilochent.
J'veux un mouton sur mes paupières, pour que quand j'ferme les yeux, j'puisse le laisser vivre la nuit fin un p'tit peu et aussi ;
danser sur mes paupières closes.
(c'est dur de taffer entre des plis d'peau d'yeux tu vois).
Oubli pas d'le dessiner entre quatres murs cartonnés ;
dans un monde inanimé.
- Ah ouais mec, chaud, ton machin là il s'tatoue pas...
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Jaune Pissenlit
Poetry"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...
