J'y reviens, humer ta peau de mes doigts métalliques
Sous la haine rance, mon dé à coudre aiguille l'assurance et soulage
Ma bouche te pique comme la ronce des haies, sourd désir
J'irais bien, divaguer sur ta liqueur mystique à la nage
Gésir saoul, vers lent glissant sur ta houle distique
Je revis, humectant de mon nez bectant ce qui me fait transir
Sous la baie vitrée du jour qui sépare nos engrenages
Je voudrais respirer l'amour en perçant un soupirail obliqueEntendre l'acier froid de ton heaume qui braille
Sous nos armures aux corneilles, je baye
Sous nos âmes mûres, nos latents sourires piaillent
Attendent las un temps, la tendre compagnie des retrouvailles
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Jaune Pissenlit
Poetry"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...