J'ai du rouge, du vert, du bleu
J'en ai plein les doigts, plein les yeux
Je picore les décors colorés
J'essuie la peinture sur mon nez
J'esquisse un sourire quand le noir
Trace mes lèvres d'encre, des espoirs
J'ai tendu mes cheveux vers l'artifice
J'ai les paupières à la lueur qui se plissent
J'ai la main dans les grands bols profonds
Des immenses cieux jusqu'au sommet du plafond
Et mes iris je les glisse sur des peaux
Pour teinter les couleuvres, les moineaux
J'ai mangé comme une glace à l'eau
D'une bouchée le soleil tout là-haut

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Jaune Pissenlit
Poetry"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...