habitué aux bruits
le calme terrifie
le temps rend l'allure à la machine qui dort
le frêne courbe son échine
sous ces yeux sommeille
un arc de cercle
elle avait l'œil qui tournait vers le ciel
enluminée sous le soleil
son corps pendait sur la branche
sans vêtements
froide, frêle, blanche
elle voulait, ne plus bouger
ne plus parler
une tombe sans fleurs
sans cercueil
sans entêtement
sans enterrementElle aurait aimé être plus proche des nuages.
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Jaune Pissenlit
Poesía"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...