Pour se réchauffer les côtes
les manchots se tiennent côte à côte
Dangereusement
Ils glissent sur les ruines
Ce sont des glaciers gros comme des icebergs qui gèlent les souvenirsDans leurs cervelles d'oiseaux liés
Par la peau lustrée qui empêche la noyade
Ils ne supportent plus
ni le grand froid
ni les tropiques des idées identiquesIls rêvent d'être roi cent fois
Dans un pays sans loi
Ridicule
Car chaussés comme des manches
Ils ne savent pas marcher droit.
Ils se serrent les manches
En priant en ce qu'ils ne croient pas.
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Jaune Pissenlit
Poesia"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...