Ça me terrifie je crois, de vivre ainsi.
Condamné dans une cellule où l'odeur des temps heureux se dissipe et la famine d'amour perpétuelle me tiraille d'infamie.
Je me sent vide je crois, de vivre ainsi toujours.
Écraser mes rêves contre mes paupières sans jamais les laisser voir le jour.
Toi, toi nature, toi homme, toi fruit, fleur et poison tu me crèves.
Tu es si belle tu sais mais je suis aveugle.
J'ai si mal, c'est cassé la dedans ça fait un son atroce.
Celui d'un alcoolique qui gémit de chagrin.
Moi aussi je voudrais boire un peu.
Dépérir dans un champs de tournesol heureux,
Comme ceux des tableaux de Van Gogh
Sur l'échiquier du monde, lui aussi
Il était fou.
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Jaune Pissenlit
Poesía"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...