RONII (Terminé)

Épilogue (article 2)

Proximadu Centauri B, réellement habitable ? Les nouvelles découvertessur la planète.

(Annual Review of Astronomy and Astrophysics – 15 septembre 2023)

Une toute récente entreprise américaine du nom de Projet De Vinci, vient de mettre en lumière de nouvelles caractéristiques de Proxima du Centauri B, planète, jugée jusqu'alors possiblement habitable, située a à peine 4,22 années-lumière de la Terre. Proxima du Centauri, étoile de la constellation du Centaure, est considérée comme étant l'étoile la plus proche du Système Solaire. V645 Cen b est donc depuis sa découverte l'une des meilleures candidates en ce qui concerne la colonisation d'exoplanète, même avec nos moyens actuels, malgré des inconnues importantes.

Jusqu'alors, nous ne savions pas réellement les caractéristiques précises de cette planète. D'après les résultats communiqués par le projet RONII, ces nouvelles caractéristiques prouvent, si elles sont justes, que la planète serait une jumelle de notre Terre. Le globe, jugé très récemment rocheuse, aurait environ soixante pour cent de sa surface couverte d'océan d'eau douce, aux vues des récentes estimations. Située dans une zone habitable, elle aurait une gravité d'environ 10,23 newtons par kilogramme à sa surface, tandis que la Terre en a une de 9,81 newtons par kilogramme.

Elle serait recouverte d'une atmosphère la protégeant des rayons X de Proxima du Centauri, qui seraient environ quatre cents fois plus puissants que ceux du Soleil. Cette atmosphère pourrait même la protéger des puissantes éruptions solaires de la naine rouge ainsi que se régénérer en quelques mois après une telle attaque, mais cela reste encore à prouver. Et il a été démonté que l'atmosphère contienne environ trente et un pour cent d'oxygène, soit un taux plus élevé que celui de la Terre qui est tout de même compatible à la vie humaine. Pour ce qui est des gaz à effet de serre, il serait à un taux relativement bas, soit environ vingt-deux pour cent, la moitié de ceux présents sur Terre.

Contrairement à ce que plusieurs équipes scientifiques ont théorisé jusqu'alors, la planète n'aurait pas de verrouillage gravitationnel et tournerait autour d'elle-même comme la Terre soit plus lentement que notre planète, mais rien qui pourrait insinuer des températures globales entre les surfaces déséquilibrer. Les températures en question ont, soit dit en passant, été estimées entre dix et quinze degrés Celsius, ce qui est à peine plus bas que sur notre globe. Maintenant, reste à savoir si les résultats ne sont pas erronés étant donné que les sources n'ont pas été communiquées, et surtout, si nous arriverons à développer des technologies suffisantes pour aller à des centaines de milliards de kilomètres de la Terre à temps.