I'm too bad like dad (H.Styles)

Chap 11

PDV Harry

-Comment peux-tu avoir le courage de sortir après cet échec ? demanda Parker en s'approchant de moi accompagné de deux femmes qui gloussaient autour de lui.

Il me fixait avec ce putain de sourire débile, aussi débile que les deux bimbos qui lui tenaient les bras. Elles l'encadraient telles le roi de Londres et le pire c'était que lui-même le croyait ! Elles portaient toutes deux des jupes horriblement courtes en jean et je supposais que ce n'était pas pour le style. Dire que j'en avais moi aussi avant des meufs comme ça.

-Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, crachais-je en libérant Elisabeth de mes bras.

-C'est vrai tu as tellement à faire... compter tes défaites doit prendre beaucoup de temps.

-Ton cerveau est resté à la maternelle pour sortir ce genre de conneries ?

-Si seulement c'étaient des conneries. La vérité blessent hein...

-Monte dans la voiture, dis-je à Beth en déverrouillant mon range rover.

-Tu as raison de fuir Styles, lâcha Parker en ricanant.

-Je n'ai aucune raison de fuir. Je m'éloigne juste de l'air pourris que tu diffuses autour de toi, crachais-je en regardant Beth monter dans mon vehicule.

-Monsieur a tellement de paroles méchantes, mais les actes sont bien différents. Un vrai petit garçon d'église.

-Tu es juste arrivé durant ma mauvaise passe, il n'y a aucune éloge à en tirer,. Je t'aurais démoli il y a quelques mois, crachais-je de plus en plus irrité par la présence de l'homme.

-Une passe ? Putain ! Tu es convaincu que ce n'est qu'une passe, tu es plus bête que je le pensais, dit-il en riant et s'appuyant sur la voiture en face de la mienne.

Élisabeth attendait dans la voiture, essayant de percevoir la discussion pendant que je persistais devant ma portière, n'arrivant pas à partir. Mon corps entier restait ancré en face de ce crétin. Je n'avais tellement pas l'habitude de me faire traiter ainsi. J'étais en train de m'emporter, pire j'étais en train de rentrer dans une fucking rage et j'avais envie de tuer cet enfoiré. Son rire amplifiait mon agacement.

-Ferme ta gueule, grognais-je en serrant les poings, la tête penchée vers le sol en tentant de prendre de bonnes bouffées.

-Tu es un minable ! Il serait temps que tu te rendes compte que tu ne vaux plus que des clopinettes.

-Je t'ai dit de la fermer ! hurlais-je en frappant ma carrosserie.

-Qu'est-ce que tu vas faire ? Hein, ramper au sol comme tu l'as fait l'autre soir ? Tu es devenu pitoyable, j'en suis presque triste pour toi.

-Si...tu continues... je vais te défoncer, grognais-je en essayant de me contenir.

-Tu n'en es plus capable...

-Tu devrais sérieusement la fermer, dis-je en soufflant pour me calmer.

-Je serais ravi de baiser ta jolie meuf quand elle se rendra compte du minable petit con que tu es devenu...

Il n'en fallait pas plus pour que je fonce vers lui, créant le cri des deux Bimbos à ses côtés, qui s'éloignèrent en braillant. Je me tenais si proche de l'homme que nos souffles se mélangeaient. Je tenais son col et lui maintenait ce sourire arrogant, il n'avait aucunement peur de moi, cela se voyait dans ses prunelles. Beth sorti de la voiture et vint vers nous, malgré la tension qui s'y tenait. Mon cœur battait à tout rompre et mes mains tremblaient en serrant l'homme.