Chap 12

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PDV Beth

-Donc tu as vu le nom de cette fille ? Sabrina ?

-Sarah dis-je en soupirant, face à la grimace que me fit Amber.

-Et c’est le même jour ou il t’a demander de vivre avec lui ?

-Non enfin, il l’a demander à ma mère  hier. Mais, il m’en avait déjà parler depuis un moment.

Nous tournions enfin dans le dernier virage afin d’arriver dans le couloir menant à l’endroit où nous étions attendu. Le « couloir d’orientation », en vérité il ne s’appelait pas comme cela d’habitude mais vu que notre cher directeur Reynolds avait décidé de réserver celui-ci comme espace pour placarder sur tous les murs des affiches géantes parlant de l’orientation post-lycée, nous ne pouvions trouver un nom plus appropriée.

Nous venions de finir notre cours de littérature et le cours suivant avait été interrompu pour permettre à tous les « dernière années » de se réunir dans cette espace de couloir. Nous étions Lundi matin. Dans le but de débuter en beauté la semaine d’orientation, de nombreuses tables avaient été placées avec quelques chaises et des intervenants provenant de différentes écoles, université d’ingénierie, de commerces, de littérature, d’art…. Ils n’étaient pas tous présents précisément aujourd’hui mais allaient faire des rotation tout au long de la semaine. Un bon mélange hétérogène d’établissement  était réuni et il y avait le choix. C’était d’ailleurs ça le problème majeur, nous avions trop de choix.

Depuis la fin de notre cours de littérature, j’avais décidé de prendre avec ma copine une discussion  sur ma trouvaille de dimanche soir, le fameux appel de Sarah. En effet, je me posais beaucoup de question et même beaucoup n’était pas suffisant. Je ne me posais que des question et je doutais de la sincérité d’Harry. Je ne doutais pas de son affection, après tout ce que nous avions vécu je savais pertinemment qu’il  tenait réellement à moi, mais les hommes étaient tous un peu comme ça. Une fille ne leur suffisait jamais.

Je ne comprenais pas d’ailleurs pourquoi nous étions toujours focalisés sur un garçon, le voulant pour le reste de nos vies, essayant de nous habituer à ses défauts alors qu’eux ne le vivaient pas de la même manière. Quand nous étions trop envahissantes, il trouvait toujours une autre pour compenser nos défauts.  Stupide inégalité homme-femme va !

Toutefois, parmi le flot incessant d’interrogations, une question persistait dans ma tête ; Qui était Sarah ? Était-ce une de ses prétendantes ? En même temps avec le grand nombre qu’il y avait perpétuellement autour de lui, une pouvait avoir réussi à l’avoir. Était-ce une de ses cousines ? Membres de sa famille ? Je priais pour que Sarah soit le nom de sa tante de 67 ans ! Mais en même temps il ne m’en avait jamais parlé c’était la raison de mon pétage de plomb.

La soirée d’hier s’était dérouler sans que j’eu le temps de le lui demander. J’avais envie d’y aller franco, posé mes poings sur la table et lui demander sans détour, mais j’avais un peu peur de connaitre la réponse au fond de moi. J’avais peur qu’il bégaye et m’avoue que c’était une fille avec qui il avait déjà couché ou je ne sais qu’elle autre connasse de son fan club. Je ne savais pas comment je réagirais, allais-je pleuré ? Allais-je le tuer ? La deuxième option était plus probable… j’allais surement le tuer.

Cependant, les épisodes du dimanche m’avaient fait complétement pensé à autre chose, enfin presque, et je n’avais pas pu saisir l’opportunité. N’étant pas une habituée des relations sérieuses longues durées, je dû me résoudre à demander à quelqu’un qui s’y connaissait c’est- à dire Amber.

I'm too bad like dad (H.Styles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant