Chapitre 60 ✔

103 3 2
                                    

~~~Pdv Maliana~~~

L'homme qui est entrer dans la pièce est celui qui m'a kidnappé, le type crasseux. Dès qu'il me voit avec mon téléphone, il s'avance vers moi en m'insultant puis me gifle tellement fort que ma tête part sur le côté et un goût de sang s'infiltre dans ma bouche.

Kidnappeur: Je vais m'occuper de toi, tu vas voir !

Il se déplace puis se poste dans mon dos.

(Oh non... pitié qu'il ne me fasse pas de mal...)

Il attrape une poignée de mes cheveux et tire dessus de telle sorte que ma tête parte en arrière. Sous la douleur de sa poigne, je ne peux m'empêcher de lâcher un petit gémissement.

Maliana: Q-Qu'est-ce que vous voulez ? Osais-je demander d'une voix tremblotante.

Il colle son visage contre mon cou, m'arrachant des frissons de dégoût, puis le lèche en ricanant.

Kidnappeur: Tu le sauras bien assez tôt... Chuchote-t-il à mon oreille avant de la mordre.

Un haut-le-coeur me prend, tant part ses mots que sa mauvaise haleine.

(J'suis dans un cauchemar...)

Je sens mes larmes me piquer les yeux mais m'efforce de les retenir, ne voulant pas me montrer faible devant ce monstre.

(Ça lui donnerai de la satisfaction de me voir ainsi par sa faute)

Il attrape mes poignés liés juste en-dessous de la corde, me laissant dans l'incompréhension.

(Qu'est ce qu'il fait !?)

Avant que je ne comprenne quoi que ce soit, je sens sa prise sur mes cheveux se défaire, mon cuir chevelu me lançant des signaux douloureux, puis la corde se desserrer avant de tomber au sol dans un bruit lourd.

Maliana: Qu'est ce que vous faites ? Vous me libérez ?

Il éclate d'un rire de gorge rauque et disgracieux tout en coupant la corde de mes chevilles.

(Mais oui Malia... Deux mecs te kidnappent pour ensuite te libérer sans t'avoir rien fait. Ce que je peux être stupide des fois !)

Kidnappeur: Que tu est naïve...

Il ne dit plus rien mais me force à me lever en plaçant stratégiquement sa main sur ma nuque, de telle sorte à me faire mal si je tente de m'échapper.

(Message reçu... Pas de tentative de fuite...)

Il me fait avancer d'une légère pression sur la nuque, ce que je fait docilement. Nous sortons de la pièce et nous nous retrouvons dans un grand couloir sombre et humide fait de pierre.

Je commence a paniquer en me disant que l'endroit doit être immense et donc que j'ai peu de chance de réussir à m'échapper.

Nous partons vers la gauche du couloir et nous marchons pendant de longues minutes en silence, seulement brisé par des gémissements venant des pièces devant lesquelles nous passons.

(Mais où est-ce que je suis tombée ?)

On finit par arriver au bout du couloir où une grande porte en acier avec un code pour l'ouvrir se trouve.

Sarah - Notre Histoire | Is it love ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant