Sarah - Notre Histoire | Is it love ?

Chapitre 70 ✔

~~~Pdv Taliana~~~

En ce mois de décembre, la neige tombe et vient couvrir le sol de la clairière d'un blanc immaculé. Je lève la tête vers le ciel, laissant les flocons de neiges gelés entrer en contact avec ma peau chaude, et prie pour que tout se déroule comme prévu. Dans un autre contexte, j'aurais trouvé le paysage magnifique et aurait pris le temps d'y emmener Sarah puis ma sœur.

Mais nous ne sommes pas là pour ça...

ILS nous attendent.

Alors je baisse la tête et abaisse ma capuche pour me protéger du froid. Je jette un coup d'oeil à Malia à côté de moi et remarque qu'elle en fait de même. Elle se tourne vers moi et m'adresse un petit sourire forcé que je lui renvoie.

Taliana:  Prête ?

Elle expire une grande bouffée d'air puis acquiesce d'un hochement de tête, une lueur de détermination dans le regard.

Taliana:  Alors, on y va mon ange.

Je me met en marche, ma jumelle a mes côtés, nos pas faisant crisser la neige sous le poids qu'on lui impose. Nous arrivons à proximité des autres, leur silhouettes immobiles au milieu de l'étendue enneigée, et me met en garde.

Les mains sur mes poignards, j'avance sur la neige d'une démarche assurée. Mon ange à mes côtés en fait de même. Nous savons ce que nous avons à faire et nous le ferons si cela est nécessaire.

Devant nous se dessine des silhouettes à perte de vue. Amis et ennemis confondus. Dans ce froid glacial de cet hiver, nous nous approchons de plus en plus de ces personnes...

Arrivées à leur hauteur, ils s'écartent de notre chemin, ils savent qui nous sommes. Nous sommes leurs sauveuses, celles qui les protègent des humains et qui leur permet de vivre en paix. Nous avançons parmis eux sous leurs regards remplis de respect et de gratitude.

Nous sommes à présent devant eux, au loin se trouve nos ennemis, séparés de nous grâce à un grand espace désert qui, bientôt ne le sera plus. J'inspire une grande bouffée d'air puis lance un coup d'oeil à ma sœur. Cette dernière me regarde, ses yeux me donnant son approbation.

Nous abaissons la capuche de nos capes respectives pour qu'ils voient nos visages.

Les derniers qu'ils verront...

Pour qu'ils sachent qui nous sommes. Car nous, nous savons qui ils sont. Des meurtriers. Des monstres.

Un seul geste, une seule attaque...un mort... et ils seront pourchassés par la faucheuse elle-même. Notre objectif est clair, les mettre hors d'état de nuire. Et si pour cela il faut tous les tuer un par un, alors je le ferais.

Car tel est mon devoir.

Je fixe ces pourritures dans les yeux, chacun leur tour. J'en reconnais certains, mes ravisseurs. Leurs visage sont malheureusement encrés dans ma mémoire pour toujours. Mais ce n'est pas grave, j'aime me rappeler de mes ennemis pour ensuite pouvoir les faire souffrir comme ils l'ont fait avec moi.

Et eux m'ont fait beaucoup souffrir...

Celui qui semble être le leader devoile son visage. Et je le reconnais. C'est le père de Loan Huxley, un abruti de l'université et, en prime, l'enfoiré qui s'occupait de moi lors de mon...séjour chez eux.

Il m'adresse son fameux sourire à vous glacer le sang mais, dommage pour lui, j'en suis devenue insensible. Il penche la tête sur le côté puis adresse quelques mots a l'homme à ses côtés. Je me tourne vers les vampires, les Bartholy, et leur demande ce qu'il lui a dit. Avec leur ouïe surdéveloppée, ils ont du tout entendre. L'aîné de la fratrie, Nicolae, me répond d'une intonation agacée.