Remise en question

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Dylan ouvre brusquement les yeux. Il regarde un peu partout, avant de s'arrêter sur moi, et me fixer. Bon sang, il a vraiment ce petit quelque chose dans le regard qui le rend différent. En attendant je ne sais pas trop quoi lui dire, je l'ai attaché seulement pour m'assurer qu'il ne soit pas tuer, et qu'il ne me tue pas. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre avec ce genre de hors la loi. Il ne me demande rien, il me fixe simplement, il doit vouloir m'intimider, mais ça ne marche pas avec moi.

Ah oui! Je suis bête, je dois lui enlever le torchon pour qu'il parle. Ça y est je le lui ai enlevé.

- Dylan : Je ne pensais pas vous revoir de si tôt.

- Moi : Heureusement pour moi oui.

- Dylan : Malheureusement.

- Moi : Comme vous pouvez le voir je vous ai attaché.

- Dylan : Séquestré serait plus adapté dans le contexte.

- Moi : Oui, c'est ce que l'on pourrait croire.

- Dylan : Vous m'avez frappé, et enlevé puis séquestré.

- Moi : Exact mais, n'oubliez pas que vous m'avez volé, et piégé.

- Dylan : ...

- Moi : Nous y voilà, l'arroseur arrosé. J'ai eu vraiment une chance inestimable de vous retrouvé.

- Dylan : Pourquoi ne m'avez vous pas laisser dans la rue ?

- Moi : Pour deux raison, la première est que en tant que citoyenne américaine, je ne dois pas laisser un de mes concitoyens en danger. Le viol était très probable.

- Dylan : Le viol? Je rêve.

- Moi : ET deuxièmement, l'éventualité que vous pourriez me retrouver et me tuer.

Il hausse un sourcil.

- Moi : Donc, j'ai pris plusieurs précautions pendant votre long sommeille.

Il me regarde comme si j'étais une imbécile.

- Moi : De un, vous n'avez plus de portable, enfin si dans un lac. Et vos soixante quinze mille dollars, vu que vous avez déjà partagé le reste avec vos associés, sont cachés.

- Dylan : Je vous demande pardon?

- Moi : Vous avez bien entendu. Je les ai cachés. Vous pouvez fouiller de fond en comble ma villa, mais vous ne trouverai rien.

- Dylan : Que voulez vous ?

- Moi : J'ai besoin d'un homme.

Il se crispe.

- Dylan : Non merci. Je ne suis pas intéressé par ce genre de proposition. Sauf si vous payez.

- Moi : Mais non! Quel débile. Un homme de main, un esclave, un majordome si vous préférez.

- Dylan : Hors de question.

- Moi : Pas de travaux de remboursement pas d'argent. C'est comme ça.

- Dylan : J'imagine que je n'ai pas le choix.

- Moi : Trois mois.

- Dylan : Deux mois.

- Moi : Vous n'êtes pas en position de force. Trois mois.

- Dylan : Deux.

- Moi : Trois.

- Dylan : Vous êtes dur en affaires mademoiselle. Ce sera donc trois mois.

- Moi : Où habitez vous?

Dylan : ...

- Moi : Répondez !

Aime moi (Brouillon v1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant