CHAPITRE UN

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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐃𝐋𝐀𝐑𝐃 𝐄𝐗𝐏𝐑𝐄𝐒𝐒


  — 𝐑𝐎𝐍 ! 𝐇𝐀𝐑𝐑𝐘 ! 𝐕𝐎𝐔𝐒 𝐌'𝐀𝐕𝐄𝐙 𝐌𝐀𝐍𝐐𝐔𝐄́ ! s'écria Hermione en sautant sur les deux garçons, debout, attendant le train à destination de la plus célèbre école de sorcellerie, Poudlard.

  — Nous étions ensemble il y a à peine deux heures, tu es vraiment sûre que nos têtes t'ont manqué ? rétorqua Ron la bouche pleine de patacitrouille.

  — Oui ! Je n'ai pas eu mon lot de leçons de morale à vous faire. Deux heures, c'est déjà trop ! s'exclama-t-elle en regardant son petit ami

  Ron la scruta avec un sourire en coin et articula :

  — Rolala ! Tu nous aimes tant que ça !?

  — Faut croire ! ajouta Harry en ricanant.

  Hermione les regarda tous les deux comme deux proies qu'elle s'apprêtait à dévorer, puis se mit à rire. Elle avait un rire si magnifique et enchanteur que Ron ne pouvait s'empêcher de rire avec elle, ainsi qu'Harry. Des rigolades ! Quoi de mieux comme retrouvailles ?!

  Après un long fou rire sur le quai de la voie 9 3/4, le Poudlard Express arriva. Ceci leur fit reprendre leurs esprits. Harry monta le premier, suivi d'Hermione et de Ron. Ils marchèrent de wagon en wagon, puis enfin, ils trouvèrent une cabine vide. Ils s'installèrent dans cette dernière comme à leur habitude, et discutèrent du temps passé pendant leurs vacances.

  Ron et Hermione étaient chez les Weasley parce que, rappelons-le, Hermione avait jeté le sortilège d'amnésie à ses parents. Elle avait donc passé les grandes vacances avec sa « deuxième » famille : les Weasley. Harry s'était aussi joint à eux. Molly avait catégoriquement refusé qu'il passe cette période au Chaudron Baveur et Ginny n'était pas contre le fait qu'il passe ces deux mois avec eux, ... enfin avec elle au Terrier !

  Le train venait de quitter Londres, quand une fillette arriva et leur demanda timidement :

  — Excusez-moi, je peux venir avec vous ? Tous les wagons sont pris et les autres ne m'inspirent pas beaucoup...

  À la vue de cette petite fille, Ron se souvint alors de sa première rencontre avec Hermione et Harry. Il se pencha vers sa copine, sa tête au niveau de son cou, puis la taquina sur un ton enfantin :

  — Hermione ! C'est ton sosie !

  — La discrétion et toi ça fait vraiment deux ! Tu devrais le crier sur tous les toits tant que tu y es, le réprimanda-t-elle toute aussi bruyante que lui.

  — Oui, tu peux t'asseoir. Il y a de la place à côté de Ron, si tu veux ! dit Harry à la jeune qui attendait debout. Ron, c'est...

  — Oui, Ron c'est le gars pas discret, ironisa la gamine qui entrait pour la première fois à Poudlard.

  Ils étaient, tous les quatre, assis sur les banquettes grises de la cabine du wagon. Pendant un long moment, ils restèrent silencieux à regarder les vaches et les moutons qui broutaient dans les prés le long des rails.

  Vers dix heures, ils entendirent le chariot à friandises dans les couloirs. Arrivée à leur compartiment, une femme d'un certain âge fit coulisser la porte de la cabine.

  — Vous voulez quelque chose les enfants ? demanda-elle en montrant les friandises débordant de toute part du chariot.

  Hermione répondit d'un simple signe de mains qui traduisait « Non merci, je fais attention à ma ligne ».

Deux filles de sang-purOù les histoires vivent. Découvrez maintenant