- Ginny ! Rends-moi la pierre, maintenant ! J'ai écouté tous les cours de la matinée sauf le premier mais....
- Nan ! Je ne te la rendrait qu'après manger ! Et si tu ne t'intéresses pas un peu à nous trois, je te promet que je parle de tout aux garçons !
Hermione ne répondit pas, mais on pouvait lire sur son visage sa colère et son angoisse de ne pas réussir à récupérer la pierre... Ce qui énerva Ginny à son tour.
Pendant le repas, elle n'avait jamais participé autant à la conversation. Alors, comme lui avait promis Ginny, elle lui rendit « sa » pierre en toute discrétion. Quand Hermione l'eut enfin entre les mains, elle la regarda puis agrippa Ginny très fort par le bras et l'écarta des garçons, en trouvant comme excuse qu'elles allaient aux toilettes. Lorsqu'elles furent suffisamment éloignées, Ginny hurla :
- Aïe ! Tu me fais mal !
- C'est toi qui a fissuré la pierre ?
- Non ! C'est sûrement toi en la faisant tomber ce matin ! s'exclama Ginny en retirant son bras des griffes acérées d'Hermione.
- Non, je suis sûre que c'est de ta faute !
- A t'entendre, tout est de ma faute ! se défendit Ginny
- Parce que c'est le cas ! hurla Hermione en s'éloignant vers les toilettes.
Ginny resta plantée au milieu du couloir et observa Hermione sans bouger. Quand celle-ci disparut, Ginny rejoignit Ron et Harry dans la cour principale.
- Où est Hermione ? demanda Ron.
- Elle est restée aux toilettes, je crois.
- Tu mens Ginny ! Ça se voit comme le nez au milieu de la figure ! dit Harry.
- Comme celui de Voldemort ? Parce que moi, je vois rien ! s'exclama Ron.
Les amis partirent dans un gros fou rire jusqu'à en oublier la question de départ.
Pendant ce temps, Hermione venait d'arriver aux toilettes et s'enferma dans l'un des toilettes. Elle regarda la pierre et espéra que le fait qu'elle soit fissurée n'allait pas perturber ses pouvoirs. Elle lança un sort sur celle-ci pour essayer de la réparer mais rien ne se produisit.
Mais bien sûr ! La magie ne peut pas réparer la magie... Elle scruta alors la pierre et en conclut bêtement qu'elle ne pouvait rien y faire. Elle était tellement épuisée que le simple fait de ne pas trouver une solution pour réparer la pierre la fit pleurer. Assise sur l'abattant des toilettes, elle pleurait là, seule, quand soudain une voix retentit dans la pièce. Cette voix était inconnue à l'oreille d'Hermione, mais cette personne bienveillante qui avait entendu les sanglots de cette derrière lui dit :
- Je ne te demande pas si ça va, car je trouve que c'est une question débile sachant que tu es en train de pleurer.
La voix de la fille et le sens drôle de cette phrase fit sourire Hermione mais elle ne dit rien.
- Je vais plutôt te demander ce que tu fais là toute seule, parce que si je te demandais pourquoi tu n'vas pas bien, ça n'se ferait pas. C'est personnel, ces raisons...
- Ma meilleure amie m'a clairement laissée tomber... dit Hermione en pleurant de plus belle.
- Va lui parler ! Et explique lui ce que tu ressens au fond de toi ... Dis-lui tout ce que tu as sur le cœur !
Le fait de ne pas savoir qui se cachait derrière la porte rassurait quelque part Hermione. Elle arriva à se confier plus facilement, sans réellement savoir pourquoi, jusqu'à ce que cette inconnue s'excuse :
- Je suis désolée, mais il va falloir que je retourne en cours ! Contente d'avoir pu t'aider !
Hermione avait toujours la pierre entre les mains et continua à la regarder avec ses yeux humides. Elle essuya les larmes qui avaient coulé le long de ses joues. Puis elle se leva et fit tomber la pierre qui se brisa en deux. Elle ramassa les morceaux et remarqua qu'il manquait en réalité une troisième partie. Hermione la chercha dans les toilettes voisins et finit par la trouver. En la ramassant, elle observa que cette pièce ne correspondait pas à la partie manquante. Elle était différente des autres.
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Deux filles de sang-pur
Fanfiction❝ Alors que la bataille de Poudlard a détruit, en plus du château, la vie de nombreux sorciers, celle-ci reprend peu à peu son cours. Les élèves reviennent dans la plus connue des écoles de sorcellerie. Les familles font leurs deuils et notre fameux...