- Chapitre 17 : Une blague de mauvais goût -

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- T'étais où ? dit Harry inquiet.

- J'étais partie chercher Hermione et toi Ron ? dit la rouquine...

- Dans mon dortoir, dit-il en hésitant.

- Mais du coup, elle est où Hermione !?! demanda le sorcier à lunettes.

- Je suis là ! s'exclama une voix au loin.

     C'était Hermione, elle levait et agitait la main de gauche à droite pour qu'ils la voient. Elle se fraya un chemin entre la foule d'élèves et serra Harry dans ses bras. Elle regarda Ginny et la serra également très fort puis se tourna vers Ron, ouvrit les bras et fit un rapide câlin à celui-ci qui n'avait pas vraiment l'air enchanté. Ron et Hermione se lancèrent un regard, mais elle, ne vit rien dans le regard de sa moitié... aucun sentiment. C'est alors, à cet instant, qu'elle se souvint de tous les moments passés au côté de Ronald et versa une larme.

- Qu'est-ce qu'il y a Hermi ? demanda sa meilleure amie.

     Mais la brunette resta muette, elle avait la gorge nouée par un sentiment d'inquiétude... Ron voulait-il la quitter... Mais quand ? Voulait-il attendre le moment opportun ? Avait-il une autre femme en vue ? La tête d'Hermione était remplie d'incertitude et elle comptait bien avoir une réponse :

- Ron ?

     Un simple « oui » dit-il froidement. Une réponse ferme... sans le surnom qui va avec pour que la réponse ne soit pas trop sèche. Un petit mot qui réchauffe le cœur comme mon bébé, ma sorcière ou ce que préférait Hermione : ma femme, mon tout, mon amour, ma chérie... Ce petit mot qui montre que la flamme de l'amour brille encore... Elle ne ressentait qu'une chose à ce moment-là... La peur, la peur de la fin de son couple, la fin de sa relation...

- Vous savez pourquoi on est tous là ? retentit la voix de Neville.

- Pas vraiment, répondant Harry en fronçant les sourcils lui dessinant quelques plis sur le front.

- On a juste entendu une pierre tomber mais on ne sait rien de plus, dit Hermione.

     Ginny fit passer le message aux personnes placées devant elle, qui firent de même et ainsi de suite jusqu'à ce que les messes basses arrivèrent aux oreilles du professeur McGonagall qui dût prendre la parole... difficilement.

- Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes tous ici... Elle marqua une courte pause pour regarder les autres enseignants et poursuivit. Une pierre du toit s'est effondrée et à créer un trou dans la toiture. Hagrid et Monsieur Rusard sont partis réparer les dégâts. Nous ne savons pas comment cela se fait, mais quand nous pourrons de nouveau reprendre le cours de nos activités, je vous préviendrai.

- Si l'un de vous a une idée de comment cela a pu se produire, qu'il vienne nous voir, poursuivit Monsieur Flitwick le directeur de la maison Serdaigle.

     Une main se leva au loin. Le professeur fit signe à l'élève de se rapprocher pour expliquer son idée devant tous ses camarades (surtout ceux qu'elle voulait impressionner). Elle monta sur un tabouret pour que tous puissent la voir. Avant même qu'elle ne se soit présentée, Ginny la reconnut... Elle avait une grande taille, environ un mètre soixante et onze. Elle avait des yeux vert noisette à la lumière du soleil et quelques taches de rousseur au niveau du nez et des pommettes. Ron fit remarquer qu'il aimait beaucoup la couleur de ses cheveux. Le brun Tie and Dye bleu foncé était plutôt bien assorti avec ses yeux. Arwenna survola la foule du regard. Quand elle vit Harry au bras de Ginny, elle replaça sa frange et commença :

- Alors, bonjour à toutes et à tous. Je me présente à Arwenna Osdemir. Je suis une sorcière de septième année et j'appartiens à la maison des serpentards. Je me tiens devant vous pour vous dire que ce trou dans la toiture et cette pierre ne sont qu'une illusion créée par un élève. Oui, un élève de Poudlard, qui se trouve ici et qui avait pour but d'exécuter un plan ! Il a déjà réussi à tous vous rassembler ici afin de préparer ou finir son projet ! J'ai remarqué..., Ginny n'écoutait même plus ce que racontait la sorte de Cruella qui se trouvait dans sa diagonale à droite. Elle racontait soit n'importe quoi pour faire son intéressante, soit la vérité mais créé par elle pour impressionner son doux Harry. Qui voudrait en savoir plus sur la manière dont elle a fait ça ?Dans les deux cas, elle a un plan pour se faire remarquer. Et dans les deux cas, ça ne plaît pas à la Weasley. Une fois le monologue de la peste (surnom donné par Ginny) fini, McGonagall alla retrouver Hagrid et Monsieur Rusard pour leur exposer la théorie d'Arwenna. Quant à elle, elle passait pour une sorte de héros auprès des élèves et même Hermione, difficilement impressionnable avoua qu'elle la trouvait plutôt futée et qu'elle pouvait s'avérer être une redoutable concurrente.

- S-I-L-E-N-C-E ! hurla le professeur Quincy à s'époumoner.

- Vous pouvez désormais rentrer au château et montez dans vos dortoirs. Vos préfets viendront vous chercher pour passer à table, dit McGonagall énervée par cette mauvaise blague. Seuls les serpentards et leur directeur Monsieur Quincy masquaient leur amusement. Que de temps perdu ! ... si précieux à Poudlard.

Deux filles de sang-purOù les histoires vivent. Découvrez maintenant