Deux filles de sang-pur

- Chapitre 48 : La promesse -

- Moi ! hurla Georges. Ron, tu ne peux pas épouser cette merveilleuse jeune femme, je t'aime tellement ! Je ne peux pas imaginer vivre sans toi ! Je t'en supplie ne pars pas !

     Tout le monde explosa de rire, y compris les mariés. Ron lança un regard à son frère l'air de dire « qu'est ce que tu fous ? »

- J'ai perdu mon pari, je lui devais 10 chocogrenouilles et cette intervention, rigola le rouquin avant de s'asseoir et de dire, nan je rigole hein, je veux Hermione comme belle sœur !

- Très bien, si personne d'autre ne s'oppose à cette union, je vous propose de poursuivre. Ron, répétez après moi : Moi Ronald Bilius Weasley...

- Moi, Ronald Bilius Weasley.

- Te prend, toi, Hermione Jean Granger

- Te prend, toi, Hermione Jean Granger...

- Comme épouse légitime.

- Comme épouse légitime...

- À vous Hermione...

- Moi, Hermione Jean Grangerte prend, toi, Ronald Bilius Weasley comme époux légitime...

- Dans la santé, comme dans la maladie, enchaîna Ron.

- Dans la richesse, comme dans la pauvreté, reprit Hermione.

- Jusqu'à ce que la mort nous sépare, finirent les deux à l'unisson.

- Ainsi par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare Mari et Femme.

     Ron n'attendit pas une minute de plus et embrassa tendrement Hermione sous les applaudissements des deux familles et de tous leurs amis.

     Une fois la cérémonie officielle terminée, les chaises s'envolèrent pour se mettre en rond, les tables et les différents ustensiles suivirent. Une large piste de danse était dégagée au milieu des nombreuses tables, les gens trouvaient lentement leurs places, une fois tous assis, les jeunes mariés ouvrirent le bal avec une chanson moldu. Ils dansaient au rythme de la musique. Ron serrait Hermione contre lui, celle-ci souriait de toutes ses dents.

     La chanson terminée, Ron retarda l'arrivé des entrées. Il tapa sur son verre pour avoir l'attention de tous :

- S'il vous plaît, hum je, je voudrais tous vous remercier d'être venus, c'est très important à nos yeux que tous ceux que nous aimons soient présents pour ce jour si spécial. Je voudrais lever un verre à ceux qui sont là avec nous, mais aussi à ceux qui auraient dû être là mais qui ne le sont pas. Je pense tout particulièrement à mon frère Fred, qui nous regarde de là-haut j'en suis sûr. Il y a aussi Remus et Tonks, les frères Crivey, Maugrey Fol Œil, Sirius, mais aussi Franck et Alice, James et Lily, le professeur Rogue, mais aussi tous ceux qui ont périt lors de la bataille de Poudlard, c'est grâce à vous tous que nous sommes là aujourd'hui. Merci, nous vous aimons.

     Son discours fut accueilli par des applaudissements. Hermione serra son mari dans ses bras, et Ginny avait fait de même avec Harry lorsque Ron avait mentionné ses parents et son parrain. L'entrée fut servie au plus grand plaisir du marié qui n'avait rien mangé depuis la veille tellement le stress le paralysait. Plus tard dans la soirée, les chansons moldues furent lancées, et la section chorégraphie arriva à son tour, avec en première danse la Macarena. Aux regards incrédules des sorciers, le papa d'Hermione endossa la dure tâche d'apprendre la Macarena aux Weasley.

     Harry se glissa à côté d'Hermione sur la piste de danse et lui demanda de lui remontrer la chorégraphie.

- Mais Harry, tu as grandi chez les moldus !

- Puis-je te rappeler que les Dursley me détestaient ?

- Maintenant que tu le dis. Attend, c'est tante Muriel qui danse ?

- Oh mon dieu oui ! répondit Harry en rigolant. La grande tante de Ron semblait pêter la forme malgré son âge avancé, et elle connaissait la chorégraphie !

     La scène fut plus qu'hilarante, entre ceux qui faisaient les mouvements dans le mauvais ordre et ceux qui sautaient sur place, l'apprentissage du Madison fut encore plus laborieux.

     Vint alors le fameux lancer de bouquet. Toutes les jeunes filles en couple s'étaient réunies derrière Hermione, la brune fit semblant de prendre de l'élan pour lancer son bouquet, mais au lieu de le lancer, elle le garda et se retourna, avançant d'un pas assuré vers une des jeunes filles.

     La jeune fille s'avéra être Ginny ! La rouquine lui lança un regard interrogateur. Hermione lui sourit et la força à se tourner. Ginny plaqua alors sa main contre sa bouche...