- Chapitre 21 : La faute à qui ? -

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- Comme ça, c'est de ta faute ? Qu'est-ce que tu as fait Hermione ? dit Ginny.

- On ne t'en voudra pas... je ne t'en voudrai pas...

- Pour tout vous dire, un soir, j'étais sortie du dortoir car je n'arrivais pas à dormir et je faisais des cauchemars sans cesse...

- Quel genre de cauchemars ? demanda Harry inquiet.

- Je ne sais plus trop bien, mais il y avait Lily. C'est tout ce que je me souviens...

- Et tu avais l'impression de déjà vu ?

- Oui, c'est ça !

Une larme coula de nouveau sur une joue, mais cette fois-ci sur celle d'Hermione.

- Je n'veux pas faire la méchante, mais tu ne m'as pas donné la fin de ton argumentation Hermione, dit Ginny sur les nerfs.

- Oui, c'est vrai ! ... Je voulais sortir, aller me promener dans les couloirs...

- Mais c'est interdit la nuit ! la coupa Ron.

- Oui, je le savais. Quand tu me l'as dit ce soir-là, tu voulais m'empêcher de sortir pour pas que je me fasse sanctionner si on me voyait. Du coup, je t'ai lancée un sort pour que tu m'oublies le temps d'une soirée, pour que je ne te fasse pas de mal.

- Alors, c'était en gros pour mon bien au début...?

- Oui, au début. Mais  j'ai dû me tromper.

- Mais Ron faisait quoi avec toi ? demanda Harry.

- Bah, c'est vrai que je ne sais pas trop. Quand je suis descendue, il était déjà là assis au coin du feu.

- Tu sais qu'en temps normal, je te déclarerais la guerre. Mais vu que tu es ma meilleure amie et la copine de mon frère, je ne le ferai pas ! rigola Ginny rassurée que cette histoire ne soit pas de la faute d'Arwenna.

Quelques instants après les révélations d'Hermione, l'heure du dîner arriva, puis très vite celle du coucher.

Juste avant d'aller dans les bras de Morphée, Hermione s'assît sur le rebord de son lit en repensant aux révélations qu'elle avait dues annoncer à ses amis à contre-coeur dans la journée. Si seulement elle n'avait rien fait, elle n'aurait rien à se reprocher... Puis, elle baissa la tête pour prendre un livre posé sur sa table de nuit. Quand elle ouvrit celui-ci, la lettre de l'anonyme tomba. Elle la relut puis se remémora de nouveau l'après-midi passé dans la pièce secrète en compagnie de ses amis. Soudain, le souvenir de son rêve et Lily lui vient à l'esprit. Elle fit rapidement le rapprochement entre elle et Lily. Son sosie. Peut-être juste une mauvaise blague de la part d'un élève, mais une blague très élaborée. Hermione prit la pierre qu'elle avait soigneusement cachée dans un coin de son lit et la contempla. Le saphir était si beau avec ses multiples reflets bleu foncé, clairs, brillants... Hermione se demanda si cette pierre cachait d'autres secrets que celui de révéler les messages cachés ! Elle regarda la pierre sous toutes ses formes, de haut en bas, de gauche à droite. La pierre tournait constamment dans les mains de la Gryffondor qui en cherchait désespérément une autre fonction. Elle devenait tellement obsédée par cet objet magique qu'elle s'endormit avec, coincé entre ses deux mains. Il ne devait pas être loin d'une ou deux heures du matin, quand Ginny se réveilla. Elle ouvrit les yeux et vit une lueur bleuté inhabituelle dans la chambre. Cette lumière n'était pas très dérangeante, plutôt même apaisante, mais la sorcière s'interrogea sur sa provenance. Elle balaya du regard d'abord toutes les tables de nuit à sa portée de vue, puis observa les filles avant de remarquer que cette lumière venait de derrière elle. Elle se retourna et vit à sa plus grande surprise que cette lueur rayonnait autour d'Hermione. Elle se leva, se rapprocha et vit la pierre de Serdaigle entre les mains d'une Gryffondor qui dormait paisiblement.

Deux filles de sang-purOù les histoires vivent. Découvrez maintenant