CHAPITRE CINQ

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𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐓


  𝐇𝐄𝐑𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄 𝐋𝐀𝐍𝐂̧𝐀 un sort à la lettre pour qu'elle devienne invisible... Puis l'une des filles dit en regardant Hermione :

  — Entrez !

  Une personne aux cheveux roux ouvrit la porte et entra dans la pièce où se trouvaient six lits superposés. Après quelques secondes à fixer les filles en les suspectant d'avoir fait une « bêtise », il hurla :

  — Les filles, on vous attend dans la salle commune.

  — Pourquoi ? Il n'y a rien à fêter, répondit une blondinette près du garçon. Et heu... comment as tu fais pour entrer ? Il y a un sort de protection.

  — Bah... réfléchis 30 secondes ! dit le gars pour changer de sujet et ne pas révéler qu'Hermione avait trouvé un sort pour qu'Harry ou Ron puisse entrer en cas de problème !

  La fille se tut, réfléchit un instant puis leva son index droit et finit par dire :

  — Hum... hum... je... je... crois que....

  Hermione, ne supportant pas cette fille, la coupa net et rétorqua d'un ton sec :

  — Les élèves de première année ?! On va peut-être aller les rejoindre, Non ?! Tu ne crois pas !! ... pour leur souhaiter la bienvenue.

  — Ah... Oui... Merci Hermione... Si tu ne m'avais pas interrompu, je me serais encore trompée.

  Celle-ci pouvait paraître comme une personne un peu bête et naïve à certains moments, ne connaissant pas grand chose et ayant la mémoire d'un poisson rouge !! Elle avait des manières qui dérangeaient Hermione. Cette dernière était presque sûre que cette jeune femme au teint mat n'utilisait pas tout son potentiel. Elle se moqua de sa stupidité, puis secoua la tête et ajouta :

  — Bon ! Assez bavardé les filles ! On va nous attendre en bas.

  Toutes descendirent par les escaliers très étroits qui menaient à la salle commune de Gryffondor, mais le garçon interpella les deux dernières filles du groupe.

  — J'ai une mission pour vous.

  — Comment ça ? demanda Hermione.

  — Eh bien, en fait... le rouquin regarda autour de lui pour savoir s'il n'y avait personne d'autre dans la pièce.

  — Hermione ! tu as toujours le retourneur de temps ?

  — Oui, pourquoi ?

  — Qu'est-ce que tu fais ! Ronald Weasley ! Réponds-moi ! s'exclama la sœur du garçon.

  — Bon, je t'avais écrit un mot, en désignant Hermione du regard, mais sans faire exprès... Le garçon marqua une courte pause avant de reprendre, ... euh ! pour te le donner, je l'avais posé sur une table de cours...

  — Quelle table ?

  — En cours de métamorphose.

  — Celle où je suis à côté de Luna Lovegood ?

  — Oui... répondit Ron inquiet.

  — Et elle disait quoi ta lettre ? demanda Ginny.

  — Pas grand-chose...

  — Ron ! s'écria Hermione. Pour savoir si on est vraiment dans une mauvaise situation, dis-moi ce qu'il y avait dans ta lettre !!

  — Eh bien ! Euh comment dire !! Et puis mince, je me lance. Ron prit une profonde inspiration et déclara d'une traite à Hermione, sans reprendre sa respiration : elle parle de l'amour que j'ai pour toi, depuis que je t'ai vue et de plusieurs choses entre nous deux... Ron, honteux, baissa la tête.

  — Pourquoi ? demanda Ginny intriguée.

  — Pour son anniversaire ! Tu ne l'as quand même pas oublié ! s'emporta Ron. Et puis, ça ne te regarde pas.

  — Il faut que l'on descende, les autres vont se demander ce que l'on fait, intervient Hermione.

  — Oui, tu as raison, nous reprendrons cette conversation plus tard... hein Ron ! dit Ginny en insistant sur le prénom de son frère.

  — Oui, Gin', répondit ironiquement Ron gêné d'avoir dû parler de ça devant sa petite sœur.

  Ils descendirent, Hermione suivie de près par Ginny et Ron qui, lui, traînait derrière. Quand ils arrivèrent dans la salle commune, Parvati qui était la préfète de Gryffondor fit un rapide discours :

  — Bonsoir à tous nos Gryffondors ! Les filles comme garçons, ici, nous veillons les uns sur les autres ! C'est pour cela que je vous demande de ne pas trahir vos alliés, vos amis, c'est-à-dire nous ! Ensemble, nous formons une grande famille, alors, ce qui se passe ici, reste ici ! Si un jour, l'un de vous raconte une rumeur sur un autre membre de sa famille, j'irai de suite en avertir la directrice, Madame Minerva McGonagall. Elle est la seule à choisir vos sanctions. Est-ce bien compris ?

  — Oui, Madame ! répondirent tous en chœur les Gryffondor.

  — Bien, alors, si vous avez compris ça, je n'ai rien de plus à ajouter. Profitez des buffets et apprenez à vous connaître !

  Parvati Patil descendit alors de la chaise sur laquelle elle était montée et alla discuter avec les jeunes adultes de son âge comme Lavande Brown par exemple. Ron, Hermione et Ginny se mirent à chercher Harry dans toutes les pièces mais personne ne le trouva. Ron monta dans son dortoir pour le chercher. Il n'y était pas.

  Ron redescendit alors les escaliers à toute vitesse et dit s'écria :

  — Harry a disparu !

Deux filles de sang-purOù les histoires vivent. Découvrez maintenant