Chapitre 18 ~ Dhattûra

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~ Dhattûra ~


Les soldats étaient couchés par terre lorsque nous sommes entré dans le camp. Certains parlaient seul. D'autres tendaient le bras aux esprits invisibles. Ils étaient bien plus que se que l'on pensait. Une centaine d'hommes délirants, comme possédés par des esprits malveillants gisaient à moité inconscients.

Plusieurs personnes nous avaient rejoint pour nous aider à ligoter les soldats. Les tuer serai déclarer la guerre. Je m'étais promis d'aller rendre les soldats a Irnoé comme acte de bonne fois. Je voulais tout faire pour améliorer la situation et pour me faire pardonner de Javis.

En nous voyant arriver certains soldas ont essayer de se relevé, mais ils perdaient leur équilibre et retombaient comme des chiffe molle. Ils s'accrochaient alors aux parois des cabanes pour essayer de tenir debout mais les muscles de leur jambes étaient si contracté qu'ils ne pouvaient pas les déplier. La plupart ne nous voyaient même pas. Et ceux qui, dans un éclaire de lucidité, comprenaient ou ils se trouvaient , rampaient sur quelque mètres avant de replongé dans leur si réels délires. Ils nous a suffit de leur prendre la main et de les asseoir les uns derrière les autres puis de les attachés, les mains dans le dos, en bordure du camp. Une fois cela fait, j'ai aidé les gens de mon peuple à enlevé les fils barbelé. La tâche était ennuyeuse et rébarbative mais laisser les fils aurait été dangereux. La nuit avait déjà enveloppé la Thyslée lorsque nous avons terminé. Les soldats étaient toujours dans un état comateux. Nous avions convenu que je les ramène le lendemain à Thysléem. Comme Irnoé n'avait pas entendu parler de Jenna et d'Elban, ils m'escorteront jusqu'à la cité mais ne se montreront pas. Je parlerais seul à Irnoé.

~ Ismaïr ~

Les jours sont passés. Les soldats auraient du revenir hier. Ils avaient un jour de retard. La mission avais dû être plus compliquée que prévu. Certainement que la révolte avait dû être forte et qu'ils avaient tué tout le monde pour garder le contrôle. J'ai été triste de penser que j'avais envoyer tuer autant de gens sensé faire parti de mon peuple. Pourquoi trahissaient-ils leurs empereur. Pourquoi le gouvernement ne fonctionnait-il pas ? Le plus bizarre était que mes pensées étaient plus occupées par cette fille que par mes soldats. D'ailleurs, j'étais plus peiné par sa mort que par la mort de tout un campement. Son affront m'avais laissé l'envie de l'avoir à ma merci, de lui montrer que j'étais le meilleur. J'ai passé la journée à astiquer mon armure en attendant l'arrivé des soldats.

« - J'envie ton calme Ismaïr. Tu ne parais t'inquiéter de rien. »

Mon père me faisait-il un reproche ou un compliment ?

« - Pourquoi s'inquiéter ? Soyons réaliste, une centaine de soldats armés ne peuvent pas échouer a abattre même 200 hommes.

- Et si eux aussi étaient armés ? Tu t'avoue vainqueur trop tôt. Rien n'est jamais gagné d'avance. Ils nous ont surpris une fois ils peuvent le refaire. »

J'ai soupiré. Les nombreuses rides de mon père devaient provenir de son stress.

« - Ce sont des peur irrationnelles papa. »

Mon père aussi a soupiré. « Tu es encore trop jeune » je l'ai entendu marmonner.

J'ai continuer à frotter et a attendre. Le soir ils n'étaient toujours pas revenu. Je devais me rendre a l'évidence. Quelque chose avait dû mal ce déroulé.

C'est mon père qui m'a réveillé le lendemain. J'avais eu du mal à m'endormir et il faisait totalement jours.

« - Ismaïr, viens vite ! Les soldats sont de retour accompagné de cavaliers. Ils arrivent par la porte Ouest. Je me suis habillé précipitamment. Un cheval m'attendais déjà sellé dans la cour. Mon père m'a pressé une seconde fois en enfourchant son cheval puis nous sommes parti vers la porte ouest.

Arrivé la bas, je suis monté sur le mur qui protégeait la cité pour observer les soldats qui s'approchaient. Ils marchaient à une lenteur invraisemblable. Un cavalier paraissait les guider tendis que les autres, posté derrière, assuraient le convoi. Pourquoi des cavaliers protégeaient mes soldats ? C'est lorsque les soldats se sont rapprochés que j'ai compris que les cavaliers ne les protégeaient pas. Ils les avaient ligotés. Mes soldats étaient des otages ! Ce n'est qu'une fois qu'ils avaient atteint la porte, que j'ai reconnu la fille a qui j'avais parlé au campement. Dhattûra... J'ai senti la colère m'envahir. La colère ou autre chose ?

« - Je dois aller lui parler. » a annoncer mon père en faisant mine de descendre les escalier du mur.

« - Tu ne peux pas prendre se risque, laisse moi y aller. » Je lui ai répondu.

- Toi non plus tu ne peux pas prendre ce risque.

- Moi je lui ai déjà parlé.

- Et sa n'a pas marché visiblement. » Il a rétorqué presque moqueur.

- Papa tu es l'empereur. Tu ne peux pas t'exposer ainsi. Le peuple doit te croire invulnérable.

- Tu es mon fils. Je te laisserai pas prendre de risque à ma place.

- Elle aurait tué les soldats si elle nous voulais du mal, mais c'est mauvais pour l'image que tu t'expose donc j'y vais.

- Ismaïr ! »

J'étais déjà entrain de descendre, j'ai ignoré son appel et suis parti à la rencontre de cette fille.

J'ai ordonné d'ouvrir la grande porte qui avais été fermée à la vue du grand groupe se rapprochant. Je fais un pas dehors, puis un second. Je me suis senti petit sans cheval et avec un poignard et un simple pistolet accroché à la ceinture.

Elle a pris la parole la première. Me paraissant plus puissante qu'Irnoé Girzen en personne.

« - En gage de bonne volonté je viens vous rendre vos soldats. Ils ont été épargnés. Tous sans exception. Un seul est mort. Je vous rapporte son corps. Nous ne l'avons pas blessé, vous pourrez l'ausculté. »

Rah ce que je voulais lui faire ravalé son audace. Mais j'éprouvais aussi un profond respect. Comment avait elle pu inverser le cours de ce massacre. Un massacre sensée être gagné d'avance. Sans même blesser gravement un soldat... Échappant a ma volonté, mon regard a glissé sur le tissus usé qui recouvrait sa poitrine. Elle m'a fusillé de ses yeux verts.

Je ne savais même pas quoi lui répondre. J'aurai voulu lui demander ce qu'il s'était passé mais un seigneur ne se rabaisse pas a s'informer vers l'ennemi.

- Qu'est ce que vous voulez ? » J'ai demandé. La partie était compliquée. Il fallait que je joue finement. J'étais en position de faiblesse mais je devais lui rappelé que c'était moi qui posait les règles.

- La paix.

- Je vous accorde une trêve.

- Combien de temps ?

- Le temps que je déciderais. »

Elle s'est retourné vers mes soldats. Ils avaient étés ligotés à la hâte. Les visages blafards, prêts a s'écrouler, ils étaient tout de même mal en point.

« - Que les esprits veillent sur eux. Ce n'est pas la famille Girzen qui le fera. »

Elle a planté son regard provocateur dans le mien.

« - Je reviendrais discuter. Nous devons trouver un accord. »

Un des cavalier a déposer à terre un corps recouvert de tissus, elle à fait demi tour et les cavaliers sont reparti au galop dans un même mouvement.

Je suis resté là, ébahit. Comment peut on vaincre une armée en ne faisant qu'un seul mort ?

J'ai sorti mon poignard et ai coupé, un a un, les liens des soldats. A l'intérieur, ont leur a offert de l'eau. Ils étaient assoiffés et épuisés. Leur corps paraissaient réellement désséchés. Il y avait quelque chose d'étrange dans leurs attitude. 

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant