Chapitre 23 ~ Dhattûra

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 ~ Dhattûra ~

Nous étions là, si proche dans cette si grande pièce. J'avais du mal a croire qu'on était ennemis. Et comme le temps rattrape tout, j'ai entendu un homme crier. « Ismaïr ! »

« - Reste là. » Il m'a murmuré avant de sortir de la pièce.

Je suis resté planté la, à me demander qui j'étais et qui je voulais être. J'ai écouté les pas d'Ismaïr s'éloigner en me demandant si l'empereur savais que j'étais dans sa demeure. Et s'il ne savais pas, que ferait-il ? Tout à coup la porte c'est ouvert, Ismair est entré avec un sourire espiègle. Il m'a fais penser a Bryn lorsqu'il faisait une bêtise.

« - Aller viens. » Il m'a tirer derrière lui par le poignet. Son geste était naturel mais je n'arrivais pas à penser à autre chose que sa main entourent ma bras. Il ne m'a lâchée qu'une fois dans les escaliers, nous les avons dévalés avant de sortir.

« - On va ou ? »

« - Visiter. »

Je me suis arrêtée net. Je ne pouvais pas prendre ce risque. Il a écarter les bras.

« - Tu me crois pas ?

« - Si si mais ... » Que dire ? Je n'allais pas lui dire que j'avais peur de tombé sur ma famille ou sur quelqu'un que je connaissais. D'un autre côté visiter me permettrais de comprendre comment était la ville. Ce me serai très utile le jours ou je reviendrais. Il m'a mi une main dans le dos et m'a pousser vers la sortie. Je me suis mise a marcher automatiquement. Je sentais encore la chaleur de sa main alors qu'il l'avais retiré depuis plusieurs secondes.

Nous nous sommes promené dans la ville. Le centre était moins pauvre, moins sale que se que m'avais raconter Jenna.

« - Regarde les gens, il t'ont l'aire malheureux ?

- Il m'ont l'aire emprisonné.

- C'est l'idée que tu t'en ai fait.

- Tu vis dans un château, pour toi aussi, c'est l'idée que tu t'en fait. »

Il m'a regardé, agacé que je m'oppose à ses idées.

« - A part ma mère et ma sœur tu es la première femme qui ose me répondre.

- T'es vexé? » je lui ai demandé sarcastiquement.

« - Non, j'aime bien qu'on me traite comme quelqu'un de normal. »

Je lui ai souri, il m'a rendu mon sourire puis nous avons continué à marcher.

« - Ils peuvent sortir quand ils veulent alors ?

- Oui mais sur un certain périmètre surveillé, sous raison valable et les entrée et sorties sont fichées.

- Pourquoi ?

- Pour la sécurité.

- Tout le monde à le droit de sortir et d'entrer ?

- Oui mais par la porte de leur quartier, si non c'est trop compliqué de noter tout le monde.

- Et les marchands ?

- Ils sont fichés aussi, ou ils font une demande pour pouvoir marchander à l'intérieur. »

Il ne paraissait pas trouver d'inconvénient à cette méthode. Au moins j'avais des réponses à mes questions.

« - Il y a toujours des gardes devant chez toi ? »

Il a paru étonné par ma question. J'ai eu peur qu'il ne me donne pas de réponse. Pourtant il m'a répondu sans traces de méfiance.

« - Non. Que pour les occasions ou en précaution quand il y a des agitations.

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant