Chapitre 19 ~ Ismaïr

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 ~ Ismaïr ~

Pendant que le corps était transporté chez un médecin j'ai écouté avec mon père le récit du capitaine de l'escadron. Le récit était étrange. L'homme ne se souvenait pas de grand-chose. Il pensait être victime de sorcellerie. Je n'y a pas cru, mon père non plus. Nous avons interroger les autres soldats mais sans succès. Personne ne se souvenait de rien. Il allais falloir chercher. Qu'est ce qui avais pu causer l'amnésie d'une centaine d'hommes en même temps ?

Les soldats ont bu plusieurs litres d'eau mais n'ont presque rien mangé. Ils ont tous demandé a aller s'allonger et se sont endormi profondément. Mais que c'était-il passé la-bas ?

Le soir même, j'ai accompagné mon père voire le médecin légiste. Nous voulions comprendre la mort du soldat décédé. Le vieil homme nous a expliqué que le corps ne comportait aucune trace de coup, ou de blessure quelconque. La mort paraissait naturelle. Une seule chose a interpellé son attention. Les pupilles du soldat était étrangement dilatée.

Nous avons réveillé les soldats endormi pour regarder leur pupilles et pour qu'ils expliquent leurs symptômes au médecin attitré de la famille Girzen. Le meilleur médecin de toute la Thyslée. Le vieil homme a testé les pupilles des soldats en approchant une bougie. Celles si ne se rétractaient pas même exposé à une forte lumière. En plus, de près, les hommes voyaient flou. Ils étaient courbaturés et avaient des bouffées de chaleur. Ceux qui ne croyaient pas en la sorcellerie pensaient qu'on leur avait transmit un virus. C'est quelque jours plus tard que les complications sont arrivées. Les soldats avaient été mi en quarantaine dans l'optique de ne pas propager le possible virus. Les crises de panique ont commencé a se manifesté dans n'importe quelle situation. Certains soldats pleuraient régulièrement, d'autres se griffaient ou se mordaient la peau. Quelque uns se frappaient la tête contre les murs et se plaignaient d'une douleur au cœur. Beaucoup étaient désorientés et confondaient l'endroit ou ils se trouvaient. Quelque uns entendaient même des sons, sentaient des odeurs ou voyaient des choses qui n'existaient pas. Le médecin, surchargé, n'avais pas le temps de cherche la cause de toute cette mascarade. Nous avions beau essayer de laisser l'affaire dans l'ombre, chaque détaille qui échappait vers l'extérieur était amplifié par le bouche à oreille. Les soupçons de sorcellerie ce sont propagés comme la poussière dans le vent. Les gens avaient besoin d'explications face à cette situation inquiétante. Ils sont aller les chercher dans le paranormal.

Mon père, à qui j'avais dû expliquer en détaille ma discussion avec les chef des Évadés, a décidé de mettre à prix la tête de Dhattûra. Il a décrété qu'elle représentait un danger pour l'empire. Il offrait 500 pièces d'or. Une fortune jamais dépensée pour un traître. Vivante ou morte, peu lui importait. Mon père était furieux, il se sentait humilié d'une telle riposte et de l'échec de ses soldats. A force d'arguments, j'ai quand même réussit à le convaincre de la demander vivante. Mais ce n'était plus de la charité. Pour améliorer la santé de nos soldats qui viraient progressivement à la psychose, il nous fallait savoir ce qui causait cet état. J'avais l'intuition qu'elle connaissait les réponses à mes questions.

Une semaine après le retour de l'escadron la situation était pratiquement ingérable. Le peuple craignait autant les Évadés que les Rebelles et craignaient les deux bien plus que les autorités. Les hommes de l'escadron ne pouvaient pas travailler car leur situation ne s'était pas améliorer. Avec un escadron en moins nous ne pouvions pas prendre de vrai précautions envers les Rebelles et les Évadés. Mon père a refusé que je retourne voire les Évadés pour demander comment soigner les soldats. Il avait peur qu'il m'arrive quelque chose. J'ai envoyé au camp des Évadés, un messager demandant de rencontrer à nouveau Dhattûra. Comme le voyage durait deux jours aller, deux jours retour, j'ai attendu quatre long jours le retour du messager. La situation des soldats ne s'est pas amliorée.

~ Dhattûra ~

Tout était revenu à la normale au campement. J'ai appris par Jenna que ma tête avais été mise à prix. Elle était partie vadrouillé dans les villages les plus proche à la recherche de matériel et de personnes a enrôler. Elle avais vu les affiches placardé au murs des maisons et écouté les rumeurs colportée par le peuple. J'avais peur pour ma famille, surtout pour ma sœur qui portait sur elle le visage de la traîtresse.

Neuf jours après avoir livré les soldats, un cavalier est arrivé. Il s'est décrété messager de l'empire et a demandé a me remettre une lettre en personne. Intriguée, je n'ai tout de même pas oser ouvrir la lettre seul, je préférais attendre Jenna. Et si l'on menaçait ma famille ? Parfois il vaut mieux rester dans l'ignorance. Sauf que le cavalier n'est pas reparti et m'a expliqué qu'il devais ramener une réponse. Je lui ai proposer de dormir une nuit au camp et, pour ne pas trop le retarder, j'ai cherché Elban pour ouvrir la lettre avec lui. Après avoir fait le tour du camp je me suis rappelée qu'il était sur le terrain aujourd'hui. Son rôle de sentinelle l'obligeait à s'éloigner du camp parfois durant plusieurs jours. Agacée par mon oubli et la perte de temps qu'il avais provoqué, je suis allé vers l'enclos des chevaux pour m'isoler, résolue à ouvrir la lettre seule. J'ai cassé le sceau de cire qui représentait l'empire pour ouvrir l'enveloppe.

« Cher Dhattûra

Je fais appel à vous aujourd'hui dans l'urgence.

L'état de mes soldats prête à confusion sur votre façon de les épargnés.

J'aimerai vous rencontrer à nouveau dans les plus brefs délais pour discuter d'un moyen de guérison (si guérison il y a).

Vous ne courrez aucun risque à venir à Thysléem dans cette optique, je vous en donne ma parole.

Ils vous suffira de demander Ismaïr GIRZEN.

La santé de nombreux hommes dépend de vous.

Salutations,

L'empire GIRZEN. »

J'ai froncé les sourcil, ai ri nerveusement et suis aller chercher une feuille et une plume. Javis devait certainement en avoir. Après avoir trouver ce dont j'avais besoins je me suis mise a réfléchir à ce que je pouvais bien répondre. L'image d'Ismaïr m'est revenue. Splendide, puissant, l'attraction qu'il exerçait sur moi me poussais à vouloir le revoir. Sauf qu'il était hors de question que je me rende a Thysléem alors que ma tête était mise a prix mais je pouvais éventuellement aller a Tarme. D'un autre côté Thysléem était hautement sécurisé et, si je ne faisais pas suffisamment confiance a l'empire, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir confiance en la parole d'Ismaïr. L'intérêt l'emporta sur la crainte.

« Cher Ismaïr,

Il vaut mieux un homme malade que mort.

Vous avez envoyé vos soldats nous tuer et ils vous reviennent pratiquement saint et saufs.

Estimez les heureux et estimez vous chanceux.

Pardonnez-moi tout de même l'état de vos soldats.

Mon but a toujours été de préservé un maximum de monde.

Je crois avoir réussit a ne perdre qu'une vie sur les centaine que vous avez mise en jeu d'un côté comme de l'autre.

Je comprends votre besoins de renseignement et accepte de vous rencontrer à nouveau.

A bientôt,

Dhattûra. »

J'ai dû retourner voir Javis pour lui demander s'il avait une enveloppe. Il m'a tendu une vielle enveloppe froissée. Elle ferait l'affaire. A la place du sceau j'ai dessiné sur l'enveloppe un croquis que m'a mère m'avais montré. Un cheval de mer. J'ai souri en reproduisant le dessin que j'avais gravé sur ma cabane et qu'il m'arrivais de broder sur mes vêtements. J'ai donné l'enveloppe au messager en lui disant que je partirai d'ici quelques jours. Je devais prévenir Jenna et Elban avant de m'en aller.

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant