Chapitre 51 ~ Dhattûra

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 ~ Dhattûra ~

Alors que Jenna continuait à jacasser pour discréditer l'empereur et pour convaincre le peuple de se Rebeller, je l'ai interrompu à nouveau.

« - Que ceux qui souhaitent la paix m'aident à pousser les calèches dehors. » J'ai attrapé Venus par la bride et l'ai emmener à ma suite. Je savais que Jenna, même folle de rage, ne se risquerait pas à me lancer un projectile dessus de peur d'atteindre sa jument. Alors que le coché tirai sur les rennes, Venus ne savais plus qui écouter. Quelques hommes, que je soupçonnai être une patrouille de soldat habillé en civil sont venu pousser la calèche sur laquelle Jenna était debout. Celle-si a réussit à se faufiler à l'intérieur par une trappe dans le toit. Les sorte de fenêtre dans la calèche nous laissaient apercevoir qu'il y avait plusieurs personnes dans chaque charriot. Vénus ce sentant poussé aussi par derrière, fit quelques pas das ma direction. Le cocher s'est retourné pour faire claquer son fouet vers les hommes. La foule l'a huer et plusieurs personnes ont rejoint les hommes qui poussaient. Les gens s'écartaient sur mon chemin pou laisser passer la calèche. En regardant derrière moi j'ai pu voir la foule se refermer su les autres calèches en criant. Les chevaux se sont précipité à la suite de Vénus. Les Rebelles, impuissants se sont laissé guider à l'extérieur. J'ai lâché Vénus pour demander à Jenna par la fenêtre si je pouvais entrer pour lui parler. Furieuse, elle a immédiatement refusé en me reprochant une énième fois de n'avoir rien fait pour sauvé Elban. Mon cœur s'est serré à l'idée que je venais de perdre ma meilleur amie. Au fur et à mesure que le convois avançait, la foule se dispersait. Arrivé à la porte ouest une poigne de gens nous observaient de loin. Je me suis arrêté à la porte j'aurai voulu leur faire un signe d'adieu mais je savais qu'aucun d'eux ne me répondraient. J'ai regardé les gens s'éloigner en me convainquant que je n'avais rien perdu mais plutôt que j'avais gagner la tranquillité. Mes yeux sont devenu humides malgré mes efforts pour ne pas pleurer. J'avais la sensation que mon corps pesait une tonne quand j'ai enfin fait demi tour pour rentrer au château. Je ne voulais pas voir ma famille car je savais que mon père et ma sœur me reprocheraient d'avoir abandonné la cause en laquelle ils croyaient. J'étais une traîtresse pour tout le monde en fin de compte. J'avais trahit ma famille et l'empire en fuiyant, puis les Rebelles en m'alliant a Ismaïr. Il y a quelques jours je pensais que réussir à repoussé les Rebelles serait une grande victoire. En réalité le goût de l'échec m'emplissait la bouche et le sentiment de défaite envahissait ma tête. Je me suis traînée jusqu'au château. J'allais en plus devoir trouver la force de me confronter à Imaïr. J'avais refusé sa requête. On ne refuse rien à un empereur. Je suis entrer sans faire de bruit, pourvu qu'il ne m'entende pas. J'ai monté les escalier en remerciant les esprits qu'il soient tapis de moquette. Une fois dans le couloir j'ai fait le plus doucement possible. Cela n'a pas suffit puisque l'empereur est sorti de son bureau tel un ouragan et est venu se planter devant moi. Me bloquant le passage pour rejoindre ma chambre.

« - Tu es partie alors que je t'avais dit de rester, imagine s'ils t'avaient attaqué ? Si une seule personne avait riposté ou c'était mi de leur côté, ça aurait engendré toute une émeute. Tu met en péril tout l'équilibre d'un empire.

- Ça aurai pu être moi comme ça aurai pu être quelqu'un d'autre.

- Oui mais les Rebelles ne te portent plus dans leur cœur donc c'est beaucoup plus risqué si c'est toi !

- Désolé » J'ai capitulé. Pris au dépourvu, Ismaïr n'a rien dit. Puis il a finit par ajouter :

« - Je suis content qu'il ne te soit rien arrivé. »

Mes yeux se sont embué de tristesse.

« - Si, j'ai perdu ma meilleur amie. » J'ai voulu le contourné pour entrer dans ma chambre mais il m'a attrapé le bras puis m'a attiré contre lui. Je lui ai rendu son étreinte en soupirant.

« - je suis désolé. » Il a murmuré dans mes cheveux. Je suis entrer dans ma chambre et a mon grand désespoir il ne m'a pas suivit. Seule dans ma chambre, je me suis griffée la peau. J'étais si entourée et pourtant je me sentais abandonnée. Les lignes parallèles étaient d'une beauté sauvage. Voilà le prix qu'avait mes retrouvailles avec ma famille. Voilà le prix de la liberté. J'avais perdu mon entourage et le soutient qu'ils m'apportaient. J'avais payé le prix de la solitude. De la solitude et de cette rage contre moi même. Contre moi et contre les autres. J'étais submergée par des émotions que je ne connaissait pas et que je ne pouvais pas contrôler. Au milieu de ce tourbillon de pensées, l'image du nouvel empereur me restait dans le crâne. Tel une sangsue accrochée à mon âme. Aucunes douleur ne parvenaient à m'apaiser.

~ Ismaïr ~

J'ai faillis la suivre mais j'ai préféré la laisser seul un moment. Elle avais peut-être besoin d'un moment à elle après tout. En montant Ardent ce matin, j'avais pensé proposer à Goénam d'entraîner mes chevaux. Il avait bonne réputation puisque l'un de mes colonel lui avait confié trois des chevaux de l'armée pour le débourrage. J'avais besoin de quelqu'un pour travailler Ardent et les autres chevaux des écuries et cela me permettra d'avoir un lien avec Dhatttûra quoi qu'il arrive. Ce sujet là était parfait comme début de discussion pour se pointer dans sa chambre. Il était tard quand j'aavais enfin réunit assez de courage pour toquer à sa porte.

« -Entre. »

A travers sa voix je sentais sa tristesse. Je l'ai entendu se décaler alors que je m'approchais.

« - Tu viens tard. » Elle m'a reproché. En soulevant la couverture pour que je me glisse en dessous.

« - Désolé, j'ai réfléchis à un truc. »

Je me suis allongé dans le lit déjà chaud. Pas besoin d'excuse finalement, avec elle tout me paraissait d'une simplicité déconcertante. Sous la couverture, je ne savais pas ou était ses jambes et je me suis appliqué à ne pas l'effleurer par mégarde. Comme je tenais à lui faire part de mon idée, je lui ai expliqué que je voulais engagé son père. Elle à sembler contente et m'a vanté la qualité du travail de celui-ci.

« - Et moi, je vais pas rester ici indéfiniment, il faudrait que je trouve un nouvel endroit. » Elle à semblé perdue, « Mais mes parents n'ont pas la place pour m'accueillir dans la nouvelle maison. »

« - Rappelle toi que tu dois gérer l'empire avec moi. J'y arriverai pas tout seul. Ce serai plus simple si tu habitai ici. En plus ma sœur t'adore. »

- Oui mais pas ta mère.

- Elle c'est déjà habituée à ta présence. Reste un moment au moins. Si tu veux encore partir alors tu ira t'installer autre part. »

Elle m'a dévisagée comme si elle essayait de lire mes pensées, a réfléchit de longues secondes, puis a finit par acquiescer.

« - D'accord mais je vais chercher un endroit près de chez mes parents au cas ou je veux vivre seule.

Nous avons continué à discuter. Sa voix à changé. Elle est devenue joyeuse, comme à notre dernière discussion. Sa peine semblait s'être envolée. Dans sa voix résonnait son rire. Elle était si belle. 

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant