Dhattûra

Chapitre 15 ~ Dhattûra

Waouh ! Mon histoire est bien montée dans les classements, merci énormément à tout ceux qui votent. Ca me permet de continuer à passer du temps sur ce roman. Pour remercier ceux qui continuent a voter, je poste un autre chapitre. Désolé pour les fautes, mais elle me prennent tellement de temps et d'énergie que ça me décourage de poster quand je rentre le soir. Donc voilà, je préfère poster avec des fautes que ne pas poster du tout. ( Je me relie quand même hein, c'est juste que j'ai un orthographe pitoyable. ) Aller bonne lecture !

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~Dhattûra~

J'étais en train de prendre les postérieurs de Rétif qui se dégageait avec force depuis dix minutes lorsqu'Elban était venu me chercher. J'avais failli me prendre un sabot dans la tête lorsque j'avais été déconcentré par sa voix.

« - Dhattûra, Tu fais quoi là, t'a pas vu les soldats arriver ?

- Hein ?

- Javis te cherche, il est furieux. Vas-y vite il est sûr la place centrale.

Déçue de devoir resté sur un échec avec Rétif je m'étais dirigée vers la place d'un pas rapide. Mais que se passait-il ?

Javis m'a accueilli avec un air gave.

« - Dhattûra, tu ne m'as pas écouté. J'espère que tu écouteras le seigneur de Thyslée, il saura te convaincre. »

Je devais écouter un seigneur ? Me convaincre de quoi ? J'étais perdue.

« - Me convaincre de quoi ?

- D'abandonner l'idée qu'un changement est possible. Si tu refuses tu seras bannie.

- Quoi ? » Hors de question que j'abandonne ma famille à Thysléem ! (Si c'était de ce changement là qu'il parlait.)

- Vas-y, il est vers la rivière. »

J'étais allé à la rencontre du dit seigneur et impossible de ne pas rire en reconnaissant le soldat qui m'avais souri il y a plusieurs semaines.

J'avais réussi à mener la conversation au début. Mais les choses s'étaient corsées et j'avais fini par capituler. Prise d'une une sensation d'étouffement et de vulnérabilité. Il était troublant. Parfois hautain parfois humble. Parfois calme parfois énervé. Stressant.

Je lui avais ensuite proposé de la nourriture et de l'eau. Ils avaient deux jours de marche devant eux. Un peu moins s'ils coupaient par la forêt mais le chemin serait compliqué. Il avait accepté les vivres et m'avait remercié avec soulagement.

« - Vous alliez manquer de nourriture ?

- Oui, cette forêt est infernale, on n'avait pas prévu d'y rester si longtemps. »

Je lui ai souri, j'ai failli lui dire que le chemin de la rivière était plus confortable mais je me suis rappelé juste à temps que s'ils croisaient des Rebelles, des vies seraient en danger.

Ils sont repartis sans tarder. Moi, j'ai eu besoin de m'éloigner et de rester seul un moment. Ses menaces de mort résonnaient dans ma tête comme les tambours d'une nuit festive. A m'en faire vriller les tympans. Au début j'avais presque été heureuse de le voir. Mais il ne m'avais laissé aucunes chances d'arranger les choses. A présent la peur et la culpabilité de mettre autant de monde en danger me tordait le ventre. J'ai fini par éclater en sanglot. Tout était de ma faute, les menaces de morts visaient la communauté toute entière et j'en étais responsable. Tout le monde allait me détester. Mes larmes se sont enfin taries, je me sentais légèrement mieux mais toujours tellement mal. Quand je suis revenue vers Hérésie, Elban m'attendait. Il m'a pris dans ses bas et m'a promis qu'il y avait des solutions. Heureusement qu'il était là, je n'aurai pas eu la force de voir quelqu'un sans lui à mes côtés.