Chapitre 24 ~ Dhattûra

46 9 0
                                        

 ~ Dhattûra ~ 

Les jours sont passés, le retour au campement s'était déroulé sans embuches. J'étais en froid avec Elban. Depuis peu, il fréquentait à nouveau Mia, mais ma jalousie était entièrement partie. Le trouble que je ressentais a son égard avait disparu. Il me manquais en tant qu'ami mais j'avais espoir que les choses s'arrangent vite. Je ne cherchais plus à comprendre sa relation avec Javis. Peut-être qu'un jours quand il sera prêt nous en parleront. Jenna m'avais à nouveau donné des nouvelles de ma famille. Sa cousine à l'intérieur faisait un décompte des soldats. Elle faisait aussi partie d'un rassemblement anti-gouvernement. Les Rebelles avaient diminué leur activité. Leur espoir de révolte se fondaient sur la cousine infiltrée. Crée une révolte de l'intérieur, voilà leur objectif principal.

Depuis mon retour je m'était peu investie pour les Rebelles mais avait aussi délaissé certaines tâche du campement. Je ne pensais plus qu'au nouveau plan que j'avais en tête. Ismaïr avait largement eu le temps de faire un allé retour à Tull mais il n'avais pas pu trouver quelque chose de certain. Un messager était arrivé le lendemain de mon retour pour m'apporter une lettre. Un lettre qui a fortement compliquer mon stratagème.

Dhattûra,

Cette lettre est une mise en garde.

l'empereur à promis d'exécuter quiconque

te laisserait pénétrer à nouveau dans Thyslem.

Ne reviens plus et fait attention.

Je ne peux rien contre lui.

Ismaïr

L'anxiété me rongeait. Chaque minute accentuait le danger que courait ma famille.Chaque minutes ma sœur couraient le risque de tous les faire repérer. Si je ne la sortait pas de cette maudite ville, un jours ou l'autre des soldats qui m'avaient croisé tomberont sur elle. J'avais trouvé une solution pour mon plan. Il impliquait des risques en plus mais était réalisable. J'ai décidé de partir dans deux jours. J'ai menti à Javis en lui expliquant que je partais pour arranger des choses avec Irnoé. J'avais expliqué mes véritables intentions à Jenna pour avoir un soutient moral. Elle m'a répondu que j'étais folle. Les deux jours sont passé sans que je ne cesse de m'inquiéter. Je parlais peu et a presque personne. Jenna a plusieurs fois essayer de me dissuader de repartir mais je n'ai pas voulu l'écouter.

J'avais demandé a Arvel si son ami fermier à Tarme pourrai m'héberger une nuit et garder mon cheval la journée. Il m'avais répondu qu'il accepterai sans aucun doute. Je savais qu'Orion serait sage. Si le fermier refusait j'attacherais mon cheval dans la forêt près de la porte ouest en espérant qu'il se tienne tranquille plusieurs heures. Je suis partie avec Orion. J'ai campé dans la forêt au même endroit que la semaine d'avant. Je suis arrivé en fin d'après midi à Tarme. Je suis aller trouver le fermier qui, au nom de son amitié avec Arvel, a accepté de me garder Orion. Je lui ai aussi demandé s'il avait une carte de Thysléem. Il m'a expliqué qu'il en avais une de la Thyslée mais pas de la cité et que j'en trouverais certainement une au marché demain matin. C'est là que j'ai compris qu'il ignorait mon identité. Si quelque me repérais et faisait le lien avec la mise a prix de ma tête, s'était la mort assurée. Mal à l'aise de le mettre en danger je l'ai remercié puis suis allé dormir dans une chambre qu'il m'avait prêté. Un vrai lit, une vrai chambre. Le rêve. Pour un peu je lui aurais demandé de m'adopter. Je me suis réveillée très tôt le lendemain. J'avais réfléchis la veille et aucunes autre solutions ne s'offrait à moi : je devais aller au marché. J'ai acheté le plan de la ville à un homme qui se débarrassait des affaires de son père défunt. J'avais pris quelque pièces au cas ou j'aurais besoin d'aide. Je suis partie à pied en direction de Thysléem. Le temps m'a paru très long. J'avais oublié comme marcher était ennuyant. Je me suis imaginée tout le trajet les retrouvailles avec ma sœur, avec une partie de moi-même. J'étais si heureuse. Dans nos veines coulaient le même sang. Elle était à la fois mon passé et mon futur, mon double et ma moitié. Une présence à mes côtés qui ne disparaissait jamais. Une présence qu'on m'avais volé et que je venais reprendre. Elle était mes dernières forces mentale. Elle était ce pour quoi je ne faiblissais pas. Une partie de moi que je ne pouvais abandoner.

Le stress m'a tordu le ventre lorsque je me suis approchée des soldats. Les faire douter d'eux. C'était mon plan. Ma seule façon d'entrer. Petites nous l'avions fait des millions de fois. A présent j'étais seul. Et je jouait deux vie.

« - Nom ?

- Hanok.

- Prénom

- Olwen.

- On t'a pas vu sortir aujourd'hui. » M'a assuré le garde, suspicieux.

- Si. Ce matin, je suis allé récupérer de la sève de pin pour ma mère. Mais c'était vos collègues.

- T'es sortie tôt alors, pourquoi ta mère a besoin de sève ?

- Elle soigne des blessures.

- T'a pas été coché à l'aller ?

- Si. Peut-être que vos collègues se sont trompé de ligne. »

J'ai regardé leur feuilles. A Chaque lignes un nom était inscrit. Les coches pouvaient être effacées mais pas les nom. Il n'y avais pas de coche en face du nom.

« - Je connais tout les visages de ceux qui sortent par la porte ouest. Je t'ai jamais vu sortir. »

J'ai hésiter a dire que je remplaçais la cousine de Jenna sauf qu'elle ne m'avais pas dit son prénom. L'un des gardes à posé son bras sur l'épaule de celui qui me parlais.

« - Ne t'inquiète pas, je la connais. Elle habite bien dans le cartier ouest. » Il s'est tourné vers moi. « Mais Olwen, tu dois vérifier qu'on coche bien ton prénom la prochaine fois. Tu risque d'avoir des problèmes si non. »

Je rêve ou se soldat me regardait affectueusement ?

« - oui bien sûr, je ne sort presque jamais de toute façon. A plus. » J'ai lancé un derniers regard au soldats qui m'a a fait signe de la main puis me suis éloignée en reprenant ma respiration.

Je l'avais échappé belle. Heureusement qu'il connaissait ma chère sœur.

Je n'ai pas pris long à trouver la rue D'alligo. Elle puait et l'odeur piquait le nez et les yeux. Quelle maison pouvais être celle de ma famille. Je me suis arrêtée face à un perron. Juste a côté de la porte se tenait un cheval en bois sculpté. Sur la porte il y avais un petit écriteau en bois gravé. « Hanok » Les larmes me sont montés aux yeux. J'ai voulu toqué à la porte mais ai suspendu mon geste. On ne toque pas en entrant chez soi. Avec un effort sur-humain j'ai posé ma main sur la poignée et ai poussé la porte. Elle c'est ouverte lentement en grincent.

« - Maman ?

« - Olwen ? C'est toi ? » Elle est sortie d'une petite pièce puis a fondu en larme.

« - Non maman, c'est moi. » Ma voix était étranglée. Je me suis jetée dans ses bras. Je crois qu'elle se serai laissé tombé à terre si je ne l'avais pas soutenue. Nous avons pleuré un moment dans les bras l'une de l'autre.

« - Ho ma fille, ma grande fille. Tu était ou ? »

Je lui ai tout expliqué. J'ai déballé ma nouvelle vie, ma nouvelle identité. Elle a à nouveau pleurer quand je lui ai parler de mon plan, du danger que courait ma sœur. Ma mère m'a appris qu'elle était chez une amie et qu'elle rentrerai bientôt. Nous nous sommes assises autour de la petite table et avons discuté longtemps.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Salut à tous/ toutes, merci pour vos lectures. Je vois que plus personne ne vote. Ça ne prends qu'une seconde mais c'est tellement encouragent pour l'écrivain. S'il vous plait, votez !

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant