Chapitre 17 ~ Dhattûra

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~ Dhattûra ~

Jenna s'est levé puis c'est mi a crier à son tour. J'ai pris quelque secondes avant de me souvenir du plan. Je ne devais pas m'occuper des gens. Suivre le plan. C'était l'unique chose à faire. Pourtant la raison ne triomphe jamais face au cœur. J'ai couru chercher Bryn. Il fallait que je le confie à Sévène. Elle était chargée des enfants en cas d'exécution du plan. Je suis partie en courant. J'ai trouver Jenna qui avais eu le même instinct que moi. Je lui ai souri et ai fait demi tour. Suivre le plan. Il fallait que je suive le plan. Je me suis dirigé à toute vitesse vers les enclos des chevaux. Arvel devais venir chercher les animaux pour les emmener dans la forêt a l'ouest. Les soldats arriveraient par la rivière au nord ou même peut-être par la forêt à l'est. Je suis entré dans la cabane la plus proche qui contenait tout le matériel des animaux. J'ai attrapé les sac contenant les fumigène, les allumettes et des draps. J'ai hissé l'un des sacs sur mon dos puis ai sorti les deux autres pour que Jenna et Elban n'aient pas à les chercher. Je couru vers les chevaux puis me suis arrêté. Mon cœur battait a tout rompre, mes jambes flageolaient et j'avais un point de coté. Ne pas oublier de respirer. Suivre le plan. Sauf que, maintenant que j'étais face à ma pouliche, je n'avais plus du tout envie de risquer sa vie alors que plusieurs autres chevaux pourraient la remplacer. Putain de plan. J'ai tout de même attrapé la jeune jument. Il ne fallait rien laissé au hasard. C'était en elle que j'avais le plus confiance et j'espérais que sa robe grise aide à nous confonde avec la fumée. Alors que je lui passais le bridon, Jenna à déboulé à bout de souffle. Elle a attrapé un sac, un bridon et est venue prendre Granite. Mais ou était Elban ? Nous avons sellé nos chevaux sans rien dire. Dans le campement, l'agitation grandissait a vive allure. Nous sommes sorti de l'enclos pour hissé sur chacune des pouliche une bobine de fil barbelé que l'on déroulerai autour du camp le moment venu.

J'ai juré contre Elban. Mais que fesait-il ? J'ai attrapé un bridon et est couru vers le poulain de mon père qu'Elban appréciait le plus. Il s'appelait Dragon noir et était sensé être destiné, comme tout les chevaux noirs, aux nobles de l'empire. Le poulain a fais un écart quand j'ai voulu lui passé les rênes autour de l'encolure. Mon cœur a raté un battement. J'allais trop vite. Je faisais peur à Dragon. Il fallait que je me calme. J'ai pris une profonde inspiration puis me suis approché de Dragon qui c'est laissé faire cette fois. Alors que je fermais les boucles du bridon une main c'est posée contre es reins. « -Merci » M'a murmuré Elban en attrapant les rênes. Je lui ai fait un sourire crispé. Dire que j'étais stressée serait un euphémisme. Je contenait tant bien que mal la panique qui m'envahissait.

Après avoir chargé le rouleau de fil barbelé sur Dragon nous sommes monté sur les chevaux. Nous avons regardé les gens s'éloigner dans un cohue ambiant alors qu'Arvel venait chercher les animaux. La fuite paressait désorganisée pourtant en quelques minutes le campement fût vide.

Nous avions peu de temps. Elban est parti en repérage. Avec Jenna nous avons pris les fumigènes et les avons caché dans les planches des cabanes depuis le nord est au sud ouest. C'est à dire en s'éloignant de la direction d'où venaient les soldats. Elban est revenu pour nous indiquer la position exacte des soldats. Nous avons allumé les mèches qui prendraient une quinzaines de minutes à brûler.

Le moment de se dispersé était venu. J'ai soupiré pour faire redescendre la pressions que je sentais dans mon ventre.

« - Que les esprits vous protègent. »

Mes compagnons m'ont souri puis ont répété la phrase.

Nous avions soigneusement départager en trois tiers la distance pour faire le tour du camp. Nous devions chacun nous placés à l'endroit prévu. Je suis partie au trot rejoindre ma cachette pour les minutes qui venaient. Dans la forêt, à des endroit stratégiques ou l'on voyais le camp sans être vu, nous avons attendu que les soldats entrent dans le campement.

J'étais seul dans l'épaisse forêt. Derrière un gros buisson de ronces, Hérésie refusait de rester immobile. Chacun de ses mouvement augmentait la panique qui me submergeait. Chaque craquement de branches sonnait comme un ouragan à mes oreilles et menaçait de dévoilé notre présence. Les minutes s'étiraient et s'éternisaient. L'attente me paraissait infinie. La peur que les mèches des fumigènes se soient éteintes s'est incrustée dans mon cerveau. Lorsque dans le camp les premières armures ont reflété le soleil, Hérésie s'est immobilisée complètement et a tendu les oreilles, enfin ! Sauf qu'il y avait un problèmes. Les fumigènes auraient du s'être déclenchés.

« - Sortez ! Les mains sur la tête. » Un soldat criait dans le silence. Seul le bruissement des feuilles lui répondit.

J'ai fais les exercices de respiration que ma mère m'avais appris. Refouler la panique, rester maître de soi. Suivre le plan.

J'ai entendu des crépitement. La fumée se propageait à plusieurs endroit. Sauvée.

Les soldats se sont regroupés et ont sorti leur fusil. Ils n'avaient qu'un nombre de tir très limité avant de devoir recharger. Ils ne tireraient donc qu'en cas d'attaque. Une fois que l'épaisse fumée a englouti toutes les armures scintillantes et que ni eux ni moi ne pouvions distingué l'autre, je me suis approchée de la lisière de la forêt et ai déroulé le fil barbelé entre les buissons. Je me suis mis au petit trot. Je ne devais pas faire trop de bruit mais je devais me dépêcher. Nous devions chacun faire une fois le tour du camp pour qu'il y ai trois rangées de fil. La fumée s'épaississait chaque seconde. A la fin de mon tiers de cercle, j'ai observé avec satisfaction que Jenna avais aussi entamé le sien. A la fin du deuxième tiers, j'entamais la troisième rangée de fil. Elban avais aussi commencé le tour. J'avais envie de hurler de joie et la pression est un peu redescendue. Je n'avais qu'a rejoindre Jenna et Elban et bombarder les soldats des fumigènes qu'il me restait à chaque fois que la fumée s'atténuerait. J'ai continué mon tour du camp en écoutant les soldats crier des ordres. Les portes avaient été verrouillées à la va vite exprès pour ralentir les soldats dans leurs fouilles. A coup de pied, ils entrèrent dans chaque logements, mais ne trouvaient jamais personne. Lorsque la fumée est venue vers moi j'ai humidifié deux draps que j'ai placé sur mon nez et sur celui de ma monture. 

J'ai retrouvé mes amis sans difficulté. Tout fonctionnait à merveille. Dans trente minutes les soldats ne tiendraient plus debout. Nous avons lancé les fumigènes qui nous restaient dans le camp. L'un des soldat à tiré dans le vide puis plus rien. Ils ne renonceraient pas. Ils n'allaient pas faire demi tour. Ils n'allaient pas s'avouer vaincu. Ils allaient rester là et s'empoisonner à chaque inspiration. Les fil barbelés étaient inutiles, mais tant mieux. Au bout de vingts minutes nous avons fait galoper les chevaux pour distraire les soldats et tester leur capacité à réfléchir. Quelques tirs désordonné ont retentis mais aucuns ordre hurlé. Nous avons finis les fumigènes dans nos sacs puis avons attendue que la fumée se dissipe totalement.  Une sensation de sur-puissance en né au creux de mes entrailles. J'étais invincible. J'avais vaincu Imsaïr Girzen.

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant