Chapitre 32 ~ Dhattûra

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Cadeau de noël, je vous poste un deuxième chapitre ;) si vous aimez n'hésitez pas à voter, c'est la petite étoile en haut à droite. Si non, merci pour vos lectures, n'hésitez pas non plus à laisser votre avis.                                                                                                                                                                          Feliz día

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~ Dhattûra ~

Nous étions assis l'un à côté de l'autre, à une distance confortable. Je lui ai demandé sans le regarder :

« - Qu'est ce-qu'il va ce passer maintenant ?

- Je devrais te mettre en prison mais j'ai peur que tu provoque un nouveau soulèvement. Et comme depuis la dernière fois, l'activité des Rebelles à beaucoup diminuée, je pense te libérer à nouveau à une condition.

- La quelle ?

- Que tu t'engage a faire cesser l'activité des Rebelles.

- Je te l'ai dit, ça ne dépend plus de moi.

- Je veux que tu essaie.

- Ok.

Il me regardait avec insolence, sans détourné les yeux.

Je n'avais pas le choix que d'accepter. Il était hors de question que j'aille en prison.

« - Repose toi aujourd'hui. Tu pourras partir demain.

- D'accord. » J'ai soufflé.

Il a quitté la pièce d'un pas confiant. Tout à coup je me suis sentie seul. Son absence m'a fait réalisé ou j'étais et qui j'étais. Une fugitive en captivité. Mon destin ne dépendait que de ses décisions. Je me suis sentie faible.Un sommeil agité m'a emporté pour le reste de la journée. Quand je me suis réveillée la nuit allais tombé. A mon chevet, un plat de nourriture avait été déposé. J'ai mal dormi et me suis réveillé au milieu de la nuit, la gorge sèche. Je suis restée un moment à regardé le plafond. Attendant que la soif passe. Comme elle ne passai pas je me suis levée. Il devait y avoir un réservoir d'eau dans la cuisine. A pas feutré j'ai ouvert la porte puis ai traversé le couloir. Les ronflement réguliers provenant d'une des chambres me prouvaientt que les habitants du château dormaient. J'ai descendu les escaliers, ai traversé le hall et suis atterri dans une pièce joliment ornée. Dans la pénombre je distinguais les nombreux tableaux accrochés au murs. Je me suis sentie bête d'avoir espéré trouver de l'eau. La résidence était immense. Je me suis retournée en entendant des pas. Un point de lumière se rapprochait de moi. Quelqu'un arrivait. Je suis reste tétanisé. Pourvu que se ne soit pas Irnoé. Une bougie diffusait de la lumière autour de l'homme qui s'approchait. J'ai distingué Ismaïr, torse nu, chacun de ses muscles se découpaient dans la pénombre. Il était d'une beauté impressionnante.

« - Tu essaie de t'évader en pleine nuit ? »

Sa voix ensommeillée était rauque. Décontenancée par sa présence j'ai pris du temps à répondre.

« - Non, je cherchais de l'eau.

- Suit moi. » Il m'a dévisagé quelques secondes puis m'a dépassé, je lui ai emboîté le pas.

J'ai marché derrière lui en fixant son dos. Pour la première fois je pouvais le regarder comme bon me semblait. Il ne s'en apercevrai pas. La vision des muscles de son dos me donnais envie de le toucher. Quand je m'en suis rendue compte, j'ai détourné le regard. Nous sommes arrivés dans une autre pièce. Il m'a tendu un verre d'eau. Nos doigts se sont effleurés au moment ou j'ai voulu le prendre. Un contact étrangement doux. La pièce m'a paru soudainement petite et ma chemise de nuit très courte. Le silence rendait le moment trop intime. Je n'ai parlé que pour le rompre.

« - Je t'ai réveillé ?

- Je dormais pas, je t'ai entendu descendre.

- Ha.

- Tu n'a jamais pensé à te rendre. A retourné auprès de ta famille ?

- Si, mais maintenant je n'ai plus de famille. En fait si, ma famille se sont les gens qui m'ont recueils.

- Pourquoi tu a fuis lors de ton rapatriement ?

- Tu penses que ton peuple est heureux ?

- Oui.

- Moi je pense pas. C'est pour ça que j'ai fuis.

- Et là, tu es heureuse ?

- Non, j'ai trop peur. Mais au moins j'ai de l'espoir.

- Ton honnêteté me fascine. Tu m'avoue tes peurs comme si... Je n'étais pas le fils de l'empereur. »

J'ai relevé la tête pour le regarder dans les yeux.

« - Tu n'es pas que ça. Tu es plein d'autre choses aussi. Ne laisse pas les gens te réduire à un lien de parenté. »

Le silence est revenu. Intime, pesant.

« - Merci pour l'eau. »

Je lui ai tendu le verre. Nos doigts se sont a nouveau frôlés mais cette fois si j'ai senti dans son regard qu'il l'avait fait exprès.

~ Ismaïr ~

Je ne l'avait pas lâché des yeux de toute notre discussion. Elle m'ensorcelait d'une façon irrépressible. Je me suis abstenu de lui proposer de m'accompagner dans ma chambre. Je savais que ça lui aurai fait peur. Nous sommes remontés dans nos chambres. Je l'ai accompagné jusqu'à la sienne.

« - Bonne nuit. » Je lui ai chuchoté devant la porte

Elle m'a offert un sourire malicieux.

« - Bonne nuit Ismaïr. »

Elle s'est engouffrée dans la chambre, a refermé la porte et j'ai fais demi tour. Je l'ai entendu s'allonger sur son matelas. Je n'ai pas pu m'empêcher de l'imaginer dans son lit, avec ses longues jambes dénudées. J'ai eu du mal à me rendormir.

Elle est parti le lendemain matin. J'ai été attristé qu'elle s'en aille, elle me laissait un sentiment d'inachevé.

Quelques jours après Ismen est venu me voir. Elle avais l'air confuse.

« - La fille, elle est partie ?

- Oui.

- Ou sa ?

- Ismen... Pourquoi tu veux savoir ?

- Je viens de la voire en ville. Papa va te tuer, déjà que tu devais la mettre en prison... Elle ne peux pas rester à Thysléem.

- Elle est parti dans la forêt, là ou il y a son campement. T'a du la confondre.

- Non c'était elle j'en suis sure. Elle est resté ici.

- C'est pas possible Ismen.

- Tu l'a vu partir ?

- Non mais les gardes oui.

- Tu leurs as demandé ? »

J'ai soupiré, agacé par ma sœur. Déjà que je n'arrivais pas à me la sortir de la tête, si ma sœur se mettait a me raconter l'avoir vu... Du coup le doute s'est emparé de moi. J'ai regarder ma sœur, attendant qu'elle prenne une initiative.

« - Je peux te montrer la maison ou elle est entrée si tu veux.

- Ok. »

J'ai suivit ma sœur, nous nous sommes dirigés vers le quartier nord. Nous avons marché une vingtaine de minutes. Elle avançait vite.

« - Dépêche toi, elle risque de repartir. »

Elle a finit par me montrer du doigt une petite maison. Il n'y avais rien contre le mur, aucun objets.

« - Bon, soit tu m'attends un moment ici soit tu retourne à la maison mais tu fais attention à toi. »

- Tu va entrer ?

- Oui. Et je sais pas combien de temps ça va prendre.

- D'accord. »

Je ne m'inquiétais pas pour ma sœur. Elle savais se battre au moins autant que moi. Mon père avais veillé à notre entraînement quotidien.

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant