Chapitre 14 ~ Ismaïr

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Pardon pour les fautes d'orthographe, je sais que j'en ai fait beaucoup, je vais essayer de trouver le temps de repasser le texte au correcteur mais j'avais très envie de le poster aujourd'hui. Désolé aussi pour les nombreux jours de retard. J'étais partie chez des amies sur un coup de tête. J'ai aussi eu beaucoup de choses du côté des études. Je vais essayer de poster plusieurs chapitres d'ici lundi pour rattraper le retard que j'ai pris. Bonne lecture ! ( Et si vous aimez n'hésitez pas a voté ou même a m'envoyer un petit message, (j'aime bien discuter)) 

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~ Ismaïr ~

Je suis retourné voir mon père pour lui dire que le problème était réglé. Je pensais pouvoir vaquer à mes occupations et ainsi me rendre chez un ami lorsque il m'a rappelé.

« - J'ai une dernière mission pour toi. Mais elle est compliquée.

- Dit moi.

- Ils se font appeler les Évadés. Ce sont les traîtres qui fuient lors de leurs expatriement à Thysléem. Ce sont des gens dangereux, ils ont réussi à échapper aux soldats. Jusqu'à maintenant, ils se tenaient tranquilles mais la rumeur tourne qu'ils essaient de rameuter du monde. Il y a un risque qu'ils soient liés aux Rebelles. D'après mes informations ils ont un campement à l'ouest dans la forêt. J'aimerais que tu t'y rendes et que tu les convainques de cesser immédiatement leurs agitations sous peine de mort.

- Et la prison ?

- Elle est pleine à craquer Ismaïr, tu n'as pas remarqué ce matin ? On parle d'une centaine de personnes, on ne peut pas tous les mettre en prison. Et on ne peut pas non plus envoyer une centaine de soldats à leurs campement, la ville est sous tensions, Tosca et Tarme aussi. On ne peux pas se passer d'un escadron. Et si on y envoie des soldats il faut d'abord savoir comment y entrer discrètement, combien ils sont, est-ce qu'ils sont armés... Tu y vas pour faire un repérage des lieux aussi.

- D'accord.

- Je veux que tu y ailles demain. L'un de mes hommes te guidera jusqu'à leur camp.»

Voila que mon père me confiait l'une des missions les plus importante de l'empire. Il m'avait pris au dépourvu. L'excitation de la nouvelle m'empêchait de réfléchir. Niro, le lévrier de la maison, me regardait faire les cents pas dans le salon richement décoré. L'idée d'envoyer cents soldats dans un campement de pauvres fugitifs ne me ravissait pas mais ma pitié avait une certaine limite. Si les fugitifs étaient liés aux Rebelles, ils n'auraient que se qu'ils méritent.

Finalement, je me suis rendu chez un ami d'enfance, le voir m'a fait un bien fou. Il faisait partie de la noblesse de Thyslée, sa famille était une connaissance de longue date. Je suis rentrer me coucher tôt pour être en forme le lendemain.

Le lendemain des soldats de mon père m'attendait dehors. Nous sommes partis à cheval, Ardent paraissait aussi heureux que moi de notre expédition. Nous nous sommes arrêtés une nuit à Tarme puis nous sommes repartis à l'aube. Le soldat de mon père m'avait dit que nous arriverions dans l'après-midi mais à la tombée de la nuit nous étions toujours en pleine forêt. Comme arriver de nuit serait dangereux pour nous et que je devais faire un repérage des lieux nous avons dormi dans des hamacs à côté de nos chevaux. Ceux-si étaient inquiets. Heureusement, nous avions des couvertures, mais ça ne m'a pas empêché d'avoir froid toute la nuit. J'étais de mauvaise humeur quand nous sommes repartis. J'étais courbaturé par les heures en selle et la nuit en hamac. Nous étions mouillés par la rosée et les rayons du soleil filtrés par les feuilles des arbres ne nous réchauffaient pas. J'ai aussi eu froid toute la matinée. A midi, nous avons mangé les provisions qui nous restaient, nous allions en manquer pour le retour. Juste en face, un bruit m'a surpris. À travers les arbres il devait y avoir une clairière. A bien écouter, la supposé clairière était loin d'être silencieuse. Encore quelques pas à travers l'épaisse forêt puis nous avons déboulé sur un champ ou une quantité impressionnante de cabanes était construite. Une grande quantité de personnes s'occupaient avec différentes tâches. Une sorte de brouhaha organisé régnait dans la clairière. Un soulagement m'a envahit. Nous étions enfin arrivé à destination. A coup sur, le campement qui s'étendait devant moi était celui des Évadés.

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant