Chapitre 52 ~ Ismaïr

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Ça y est, le dernier chapitre est posté.  Ça fait bizarre de me dire qu'il n'y en aura pas d'autres. C'est un peu triste non ? Je ne pense pas que Dhattûra aura une suite. J'ai longtemps réfléchit mais je n'ai pas suffisamment d'idées pour écrire un deuxième tome. Merci à toutes celles/ceux qui ont lu, merci encore plus à celles et ceux qui ont voté. En fait, pour moi la fin de ce projet est aussi triste que satisfaisante alors je vais réfléchir à une autre histoire à rêver ensemble. 

Merci encore <3

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~ Ismaïr ~

Allongés dans son lit, l'un en face de l'autre, nous avons continué a parler. De ma sœur et de ses rats, de mon père, de sa sœur, de l'ancien campement, de nos rêves. Ni moi ni elle n'avons remarqué que l'on s'était rapprochés. Quand son genoux a touché ma cuisse j'ai posé une main sur sa anche. La conversation c'est arrêtée et elle n'a pas repris. Un instant j'ai observé ses yeux briller, l'instant d'après j'ai posé mes lèvres sur les sienne. Elle à écrasé sa bouche contre la mienne en un baisé enthousiaste. Elle parcourait mes reins de sa main et ma peau s'enflammait sous ses doigts. De la main droite, j'ai empoigner sa cuisse juste derrière le genou pour la tirer contre moi alors qu'elle a interrompu son baisé passionné pour reprendre son souffle.

~ Dhattûra ~

Ma peau me picotait là ou il avait sa main. Emporté par l'action je l'ai embrassé à m'en coupé le souffle. Quand j'ai stoppé le baisé il a posé ses lèvres dans mon cou. Un frisson m'a parcouru le corps et je suis sur qu'il s'en est rendu compte. Je me suis serrée contre lui alors que ses lèvres descendaient le long de ma gorge. Ma respiration était devenue saccadée quand je me suis rendu compte de la situation. Je me suis dégagée, perdue. Je ne savais plus ce que je voulais ou ce que je ne voulais pas. « Tout va bien » Il m'a chuchoté. je me suis assis dans le lit, égarée face à mon propre comportement. Il a fait de même et je l'ai serré dans mes bras. Il m'a rendu mon étreinte avec affection. Je crois que j'avais besoin d'être rassurée. Je me suis recouchée et me suis nichée contre lui. Très vite je me suis endormie d'un sommeil profond.

La lumière du jours illuminait la pièce d'un halo doré. Les rayons matérialisé grâce à la poussière venaient me réchauffé le visage. Je me suis tourné vers Ismaïr. Son regard m'enveloppait dans une dimension de sérénité.

« - On va manger quelque chose ? » Je lui ai pris la main pour le tirer à ma suite. Nos doigts se sont entremêlés alors que nous passions la porte. J'ai rougi en tombant sur Ismen qui sortait de sa chambre. Elle a écarquillé les yeux puis a tracé sa route sans rien dire.

Après avoir mangé, je suis allé m'occuper des chevaux. Aujourd'hui j'allais proposer à ma sœur et mon père de faire une promenade pour qu'ils voient le travail que j'avais effectuer avec les poulains depuis le rapatriement. J'ai pris le chemin de la maison de ma famille. Depuis longtemps, je n'avais pas été aussi joyeuse. Dans la grande rue, remplit de monde, des enfant jouaient dehors. C'était la première fois que je les voyais. Je n'était donc pas la seule à ressentir la nouvelle tranquillité qui émanait de la ville. En passant à côté d'eux. J'ai entendu mon prénom. Troublée, je me suis arrêtée en faisant mine de m'intéresser aux légumes d'un marchand.

« - Elle a tué 100 soldats à elle toute seule. » Disait l'un.

« - Elle est entrer dans Thyléem sans se faire repérer par aucunes patrouilles. » contait l'autre alors que les enfants écoutaient, obnubilé par l'histoire.

Mais comment étaient-ils au courant ? J'aurai voulu leur dire que ces histoires avaient été déformées par les commérages.

« - Comment tu sais ? » A demandé une petite fille.

« - C'est ma mère qui m'a raconté, elle m'a dit que c'était la sauveuse de l'empire. »

J'ai souri puis ai continuer mon chemin. Ce n'était pas moi la responsable de tout ça. C'était Ismaïr. Il avait refusé de correspondre à l'avenir qu'on lui imposait. Il avait été suffisamment fort pour être indulgent, pour pardonner. C'était comme une brèche dans la muraille de l'empire. Une faille dans le formatage inévitable de cette société. Je n'avais fait qu'agrandir cette brèche. Afin qu'elle devienne une ouverture suffisamment grande pour mener à la paix. Ismaïr, c'était la preuve que certaines brisures, certaines défaillances permettent d'être différent, de devenir meilleur. Nos différences, se sont nos forces. Nos faiblesses, c'est dans le regard des autres qu'ont les imagine, on se les invente. Elle n'existent que par ce que la société nous en a convaincu. Ces fissure ne sont que des portes d'entrée entrouvertes pour apprendre qui l'on est. Il suffit d'aller les explorer afin de choisir la personne que l'on veux être.

En vérité nos failles sont nos différences, nos différences sont nos forces, et nos forces nous permettent de créer un avenir divergent de celui qu'on nous impose. L'avenir nous appartient. A nous qui voulons changer le monde. A vous qui voulez changer le votre. La solution se trouve dans vos différences. 

DhattûraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant