Pour que ton souffle ne s'arrête pas

Chapitre 8

Pdv Ciel

Je rentre chez moi où je retrouve Finny et sa mère qui squattent encore. Finny me propose d'aller parler en privé alors on va dans ma chambre.

- Tu sais, moi j'ai pas envie qu'on arrête d'être amis à cause de ça. J'ai trouvé ça cool que ma mère soit heureuse, et tu devrais faire pareil pour ton père. Je sais que entre vous c'est compliqué, mais ça pourrait être le moyen de vous réconcilier.

- Ouais je vais essayer.

- Il s'est passé un truc ? T'as l'air énervé.

- Je me suis disputer avec Aloïs.

- Pourquoi ?

- J'ai pas envie d'en parler. Là, je veux juste me détendre.

- Tu veux que je t'aide ?

- Si tu parles de came, j'ai pas envie.

 - Mais je parlais d'autre chose. Un truc nouveau. Tu veux ?

- Ok donne.

- D'abord je dois te faire promettre de pas résister ou de protester.

- Ok c'est promis.

- Je reviens.

Il va dans la salle de bain et s'enferme. Je me demande bien ce que c'est. Il en ressort... nu.

- Ok... Vas te rhabiller maintenant.

- Souviens toi de ce que t'a dit. Tu proteste pas.

-...

- On profite juste de l'instant.

Il s'assoit sur mes genoux et m'embrasse. Je passe ma langue dans sa bouche et je joue avec sa jumelle. J'enlève mon tee shirt et mon pantalon. J'allonge Finny sur le lit et je commence à le caresser.

Je m'apprête à faire plus quand l'image d'Aloïs me revient en tête. Je m'arrête et je me rhabille.

- Qu'est ce que t'a, on a pas fini.

- Pas maintenant les parents vont se demander ce qu'on fait.

La vérité est que je n'ai rien envie de faire avec Finny, mais évidemment je vais pas lui dire. On descend et Sandra rentre chez elle. Je monte dans ma chambre et je m'y enferme. Je veux bien faire des efforts, mais je suis pas encore prêt à parler à mon père. Sauf qu'évidemment, il le comprend pas et il m'envoie un message.

"Tu peux descendre s'il te plaît j'aimerais te parler "

J'obéis avant qu'il me fasse encore plus chier. Il a remonté des bouteilles de bière qu'il a mis sur la table, sûrement pour m'amadouer.

- Qu'est ce que tu veux ?

- Je veux parler avec mon fils. Et je me suis dit que on pourrait boire ensemble pour commencer une nouvelle relation.

- Je  croyais que tu voulais pas que je boive.

- Disons que je ne suis pas ravi de savoir que tu plonge dans l'alcool à seulement 16 ans.

- Dix sept dans quelques mois.

- Mais je me rends compte que ce n'est pas en t'interdisant des tas de choses dont tu ne respectera pas l'interdiction, qu'on va se rapprocher. Alors on va faire une sorte de contrat. Je vais te dire ce que je veux que tu respecte, et tu vas faire la même. On va négocier jusqu'à trouver un point d'accord.

- Ok...

- Tout d'abord, je veux que tu arrêtes les fêtes jusqu'à trois heures pendant la semaine. Le week end tu peux rentrer plus tard, mais en semaine tu arrêtes de sortir le soir.

- Je suis pas d'accord. En semaine je peux aller aux fêtes mais je rentre à minuit.

- Vingt deux heures.

- Vingt trois heures.

- Vingt deux heures et demi. Je n'irai pas plus tard.

- Ok. Maintenant, je veux qu'il ne se passe rien avec Sandra ici. Au moins jusqu'au mariage. Et seulement dans votre chambre.

- D'accord. Maintenant, je veux que tu arrêtes la drogue, l'alcool, et de fumer.

- Et la bière que t'as remonté, elle va rester faire la plante verte ?

- Non, évidemment. Tu vas boire moins, et seulement avec moi pour des occasions spéciales.

- Mouais...

Je pense pas, non.

- Je veux pas avoir Finny dans ma chambre.

- Mais on n'en a pas d'autre.

- Le bureau sert à rien. On peut l'aménager.

- D'accord mais en attendant tu devras l'accueillir dans ta chambre.

- Ok.

Et on continue encore. Après, on boit et mon père sort. J'hésite à envoyer un message à Aloïs. J'ai envie qu'on se réconcilie, mais c'est pas dans mes habitudes de faire le premier pas. Je me décide à ne rien faire. Putain, ça me fait chier. 

"désolé pour tout à l'heure je voulais pas te faire de peine "

Il répond pas. Il est chiant quand il fait la gueule.