Chapitre 12

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Pdv Aloïs

"On peut se voir ? C urgent"

"Je croyais que tu me parlais plus"

"Aloïs stp"

"Finny tu vas dire quoi encore que t'as fantasmé avec jsp qui et que t'espère l'avoir dans ton lit demain"

"Vas y t'es trop chiant"

Je me lève et je m'habille puis je rejoins ma mère.

- Alors, ton rencard ?

- Maman ! Ciel est juste un ami.

- Vous, les jeunes, je ne vous comprendrai jamais. Un jour vous sortez avec une personne et le lendemain une autre.

- Je sais pas de qui tu parles, mais pas de moi ça c'est sûr.

- Vraiment ? Alors on doit tous faire semblant d'ignorer que toi et Arthur vous avez fait des trucs ensemble ?

- Maman ! C'est gênant arrête !

- Donc tu ne le nies pas ?

- Ce que je fais avec telle ou telle personne ne te regarde pas !

- La question est simple : est ce que tu es en couple avec Arthur ou avec celui d'hier ?

- Non, je suis en couple avec personne.

- J'appelle Arthur pour lui demander.

- Putain maman ! Je sais pas avec Arthur mais j'ai rien à me reprocher par rapport à hier ! On était entre amis rien de plus !

- Tu ne sais pas avec Arthur ? Comment ça tu ne sais pas ?

- De toute façon si on est en couple je vais rompre.

- Pourquoi, il est gentil et pas vilain garçon.

- Je m'en fous de ce qu'il est je l'aime pas.

- Mais vous êtes allés à un point de non retour ?

- Maman !

- Je te demande juste. Alors, vous avez couché ensemble ?

- On va dire que plus ou moins oui.

- Plusieurs fois ? Vous étiez protégés ? T'as aimé ?

- Tu veux bien arrêter maintenant c'est malaisant.

- Tu n'as que quinze ans, Aloïs. C'est normal que je m'inquiète.

- Génial. Et j'ai bientôt seize ans maman.

- A propos de ton anniversaire, tu veux faire une fête avec tes amis ? Il y a un jour où on ne sera pas là si tu veux. Mais pas trop de monde et seulement les intimes. Pas d'alcool, de drogue, de sexe, et pas de bruits jusqu'à pas d'heure. Je ne veux pas avoir un appel des voisins ou de la police. Et tu fais attention à toi, tu as le numéro de l'hôpital, en cas de problème tu n'hésites pas à les appeler.

- De un, je connais mieux les risques et les symptômes que toi, et de deux je ne veux pas faire de fête.

- Tu es sûr ? Tu ne vas pas passer ton anniversaire seul, quand même.

- Je verrai peut être un ou deux potes, mais c'est tout.

- Ok.

- Faut que j'y aille, je vais être en retard.

- Aloïs ?

- Quoi ?

- Tu as tellement grandi. Hier encore je te serrais dans mes bras à peine venu au monde.

Pour que ton souffle ne s'arrête pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant