Meera: Secrets De Famille - Tome 1

42. Trey

"Vérités"

Coucou, je profite pour vous faire une annonce. Mon livre va bientôt finir. Je suis en train d'apporter des corrections et modifications à des chapitres pour qu'on puisse y voir clair. Sinon, ça sera tiré par les cheveux.

Je tiens à préciser que je n'ai jamais écrit des livres sur la mafia ou de courses de voitures, c'est la première. So, soyez indulgents ! Je sais que c'est une note que je devais écrire en avant-propos mais never mind !

Dans les chapitres qui suivront, je vais essayer d'apporter la lumière sur l'histoire des Key. Et ça va commencer par Trey, qui on le sait, a déjà un secret bien gardé ( son amitié avec Matteo Adeola). Comment vais-je y arriver ? Je n'en sais rien...

J'aimerais ajouter aussi que par ces temps qui courent, restez forts ! Je prie pour que vos familles respectives soient épargnées de ce virus ❤❤

(Chapitre 1)

J'étais à mon travail lorsque maman me téléphona pour me dire que père avait disparu, de nouveau. Bon, pour elle c'était de la disparition mais pour moi, c'était encore une murge qu'il allait se prendre avant de revenir à la maison. J'avais ignoré ses appels, pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas aller le chercher. Je me connaissais et j'allais forcément disjoncter.
Ce fut donc Meera qui s'y colla. La pauvre !

Meera est la dernière famille, autrement dit le chouchou de la famille. C'était celle qu'on avait tous décidé de mettre à l'abri des secrets ou tourments. On a toujours agi ainsi. En tout cas, moi et Raphaël avec maman. On ne voulait pas qu'elle se rende compte trop tôt que le monde était horrible. Et que parfois même nos proches étaient la source de nos malheurs. Même si je pense que maintenant, elle commençait à le voir.

Je terminais mon service, en saluant Jenkins le vigile du restaurant dans lequel je bossais. Je montais sur ma moto et je décidais d'aller prendre un verre avant d'aller dans la maison des malheurs ( chez moi). Je m'arrêtais donc chez Abel.
Quand la cloche du fast-food sonna, la serveuse de nuit se retourna. Pas mal ! Pensais-je. Elle me sourit lubrique et se mordit la lèvre avec de se retourner. Je n'allais pas m'ennuyer. Je m'assis tranquillement en attendant qu'on vienne prendre ma commande.

Je reçus un message de numéro inconnu.
Hola mi amigo ! Es Mateo ! Como estas ? Te escribo porque estoy aqui. Tu pais esta lindo ! Seré muy feliz de verte de nuevo. (Bonjour, mon ami ! C'est Mateo! Comment ça va ? Je vous écris parce que je suis ici. Votre pays est mignon! Je serai très heureux de vous revoir.)

Mateo ? Comment a-t-il eu mon numéro ? Et pourquoi est-il ici ? Ça me réjouissait de savoir que mon meilleur ami était dans mon pays. J'avais beaucoup de souvenirs avec lui. Je souris lorsque je me souvins d'un de nos nombreux coups qu'on faisait ensemble. Mais ce temps était terminé. J'avais quitté les États-Unis pour rentrer après mon diplôme et... Bref... Alors que je lisais l'adresse qu'il m'envoya et que je me demandais dans quelle course il s'était encore mis, j'entendis quelqu'un se racler la gorge. Je relevais lentement mon visage.
Mes yeux tombèrent sur une jupe beaucoup courte pour être l'uniforme d'ici, mais qui pourtant l'était aux couleurs. Je remontais sur un bassin bien fourni et sur une poitrine généreuse qui n'était pas couverte exprès. Cette tenue était beaucoup trop aguicheuse. Je m'attardais dessus, un peu amusé avant de tomber sur des yeux bleus. La serveuse se tenait devant moi lascivement et séductrice. Au moins, elle ne s'en cachait pas. Bien que ce ne soit pas mon style, j'allais essayer de me divertir avec elle.

Voulez-vous quelque chose monsieur ? Nous avons d'excellents choix ici. Dit-elle désireuse. Je souris légèrement.

Ah oui ? Dis m'en plus... Kelly ! Lui dis-je en lisant son nom sur sa tenue. Alors comme ça, elle était la collègue de Meera. Je pariais que c'était elle qui la menaçait chaque jour. Après elle avait raison de s'en faire, car ma sœur non seulement était bien plus belle, intéressante et sexy qu'elle mais elle avait du QI. Contrairement à miss séduction qui se tenait devant moi.