Meera: Secrets De Famille - Tome 1

38. Stephen

"Police ? "

L'accident fut passé, nous étions dans la compétition. J'étais revenu en force en gagnant mes quatre courses d'affilée. J'étais remonté à bloc. Mais je l'avais encore de travers. Les trouvailles de mon oncle et mon grand-père travaillaient mon esprit. Et j'avais appris pleins de trucs entre temps. Malgré les réserves de mon père, mon papy avait renforcé notre sécurité. Du coup, je ne pouvais plus faire un pas sans avoir un gorille derrière moi. Ce n'était pas nouveau mais la sécurité avait triplé.

Pourquoi ? Remontons de quelques jours...

Tio Don était au téléphone et avait l'air très énervé dans le salon. Sa conversation se tenait en anglais et était très chaude. Je n'avais pas envie de me concentrer pour comprendre de quoi il parlait. De toutes les façons, si ça nous concernait, il le dirait.
On ne pouvait plus y échapper. Papy Orlando avait pris une grande maison dans laquelle il avait ordonné, qu'on réside tous.

Ma mère avait eu du mal à l'accepter. Cependant, elle ne pouvait pas y couper. Papy était très persuasif et savait jouer avec les émotions de ses enfants. Même si papa était indépendant, l'avis de son père sur un cas aussi grave que mon accident, comptait plus qu'il ne voulait se l'avouer. Et après avoir mis sa fierté de côté, il avait vu qu'il pouvait y avoir des attentats contre nous. Sinon pourquoi Don se serait fatigué pour venir ?

Résultat, Mateo et Fabiola, moi, Tristan, Elaina et Dante, ma mère, mon père, papy Orlando étions dans cette sorte de manoir, surveillés par des agents. Il ne pouvait pas être ignoré que mon papy avait ramené sa clique. Qui disait clique, disait armes à feu, armes blanches ! Bref toute l'artillerie... Ce qui stressait encore plus mon père !

Alors que j'étais en conversation avec Shan et Ryo que j'avais chargés de surveiller Meera, Tio Don explosa.

Los hijos de puta ! ( Les fils de p...)

Qué te pasa ? ( Qu'as-tu ?) Arriva mon père.

Tengo las pruebas ! ( J'ai les preuves !) Dit Don.

Quelles preuves ? De mon accident ? Demandais-je tout d'un coup intéressé.

Si ! J'ai mis un de mes hommes de main, Alexis, sur le coup.

Alexis ? Dis-je.

Oui, Alexis ! C'est un homme assez discret. Il passe inaperçu, tellement que personne ne peut s'imaginer qu'il est en fait un des snipers criminels les plus recherchés. Il est ici sur une de nos affaires depuis trois ans. Une histoire que nous même nous n'avons pas vraiment compris... Bref, il arrive avec les preuves et des noms.

Ah ! Je ne pus dire autre chose. S'il venait avec les preuves, on pourrait connaître enfin qui veut me tuer et peut-être pourquoi ? Cinq minutes, une voiture se gara. J'entendis des voix. Puis des pas qui se melèrent et s'arrêtèrent. Papa entra à la suite de mon grand-père et Matteo.
Tandis qu'on nous servait de la nourriture, l'arrivant entra mais Don m'empêchait de le voir correctement.

Bon, il est arrivé ! Nous annonça mon oncle. Je vous présente Alexis. Il vient devant nous. Et j'en fus choqué. La personne qui se tenait devant moi, était censée être le petit-ami à la soeur de Meera. Enfin, son ex-petit ami ! Parce que pour le coup, Esmel sortait avec son père... Mais purée ce n'était pas là la question ! Alors son vrai nom était Alexis.
Comment l'avais-je rencontré ? J'ai oublié de donner un détail.

Flash-back

La mère de Meera avait effectué le déplacement afin de permettre à sa fille de déménager à mon palier. J'étais le jeune homme le plus heureux à cet instant. Meera allait être sur mon palier, donc avec moi. Elle ne pourrait plus m'échapper. Même Alessa aussi venait, je ne m'en faisais pas car elle m'avait à la bonne.
Alors que Meera faisait la tronche, nous l'aidions à déménager. Elle était restée dans sa future ancienne chambre pour ne pas se fatiguer. Car n'oublions pas, elle avait découvert quelque chose de gros et même si elle forçait pour paraître forte, elle était tout simplement abattue. Alessa me chargea de lui tenir compagnie tandis qu'ils se changeraient du reste. Je ne refusais pas et j'allais la rejoindre. Mais je ne la trouvais pas dans la chambre. Inquiet, je me mis à la chercher partout, jusqu'à la voir dehors à parler avec quelqu'un. C'était un homme ! Il était assez grand et élancé mais charmant quand même et très élégant qui lui parlait énervé.