Meera: Secrets De Famille - Tome 1

59. Stephen

"Je l'aime et jamais je ne la laisserais tomber"

Mais qu'est-ce que j'ai la flemme de continuer d'écrire 😅😫!  Ça y est,  ça me reprend ! Mais je ferai tout pour ne pas céder à la tentation d'arrêter d'écrire ou de supprimer le livre !
Allez,  dernier virage !

Sous les conseils de abuelo, je m'étais rendu à l'hôpital, là où était admise Esmel la soeur de Meera. Pour ma part,  je ne la connaissais pas vraiment,  à part le triste tableau que j'ai pu voir d'elle avec leur père, je ne sais rien d'elle. Mais elle ne méritait pas ce qui lui était arrivé. Car c'était la faute de leur père. Et j'étais au courant de l'appel que Meera avait reçu entre temps. Ces hommes se jouaient d'elle et l'avaient même suivi. Aussi, j'avais décrété qu'elle ne serait plus jamais seule. Que son oncle Dan lui prenne des gardes, je m'en tapais, mais qu'elle soit à la portée de ce stalker sans qu'ils ne soient au courant, là ça me mettait en rogne! Quel genre de surveillance, il leur offrait?

Après avoir longuement discuté avec Trey, Dan et même sa mère, nous avions convenu que pour une question de sécurité, nous les Adeola nous leur viendrions en aide, avec des réserves d'informations évidemment. Mais ce n'était pas discutable. Meera, n'avait pas dit un mot depuis... Elle était assise à  la cafétéria et regardait par la fenêtre. Elle semblait perdue dans ses pensées.
Elle était si belle, et la luminosité de la pièce la rendait encore plus rayonnante même s'il y avait une sorte de voile de tristesse qui se dessinait sur son magnifique visage. Ça me rappelait qu'elle avait connue depuis un moment déjà, une série de mauvaises nouvelles qui n'avaient de cesse de gâcher ses journées. Elle était pourchassée par un chef de gang, elle avait été malade, puis avait fait une rechute. Puis, elle recevait des messages de plus en plus insistants de Samuel, ce malade mental. Elle avait découvert la relation incestueuse de son père et sa sœur, devant ses plus proches amis. La honte et l'humiliation étaient au rendez-vous. Meera découvrit la vérité sur le reste de sa famille maternelle, quant aux rapports conflictuels qu'elle avait eu avec son père. Elle s'était faite enlevée par un de ses "amis",  duquel elle avait appris que son père avait un trésor caché, et bien entendu que son ami était un voyou. Elle a été maltraitée, droguée et a frôlé le viol. Et non contente de toutes ses révélations, la vie avait fait en sorte qu'elle sache que son père n'était qu'un criminel sexuel qui abusait de sa sœur depuis.
Ce dernier avait tenté de le démentir mais à quoi jon? Son frère, Trey, quant à lui, le savait depuis belle lurette. Il lui avait expliqué que c'était en partie les raisons de ses crises infantiles et quand leur père en avait eu marre, il l'avait expédié aux États-Unis pour l'empêcher de tout raconter à leur mère. Ensuite  leur mère aussi était au courant depuis peu de cette horreur.

Malgré la douleur et la souffrance que tout cela engendrait, elle avait su quand même garder sa tête. Toutes ces violentes nouvelles auraient pu l'impacter psychologiquement. Mais le ras-de-marée n'était pas fini...
Derrière toutes ces choses, la véritable réalité se cachait, et c'était qu'elle avait vécu dans une famille mensongère. Leur père ne s'appelait pas comme il prétendait. Il était plongé au cœur d'un conflit de criminels, qui cherchaient à mettre la main sur lui. Ce qui lui valut un stalker aux fesses ! Et enfin, j'en étais sûr,  elle savait que ma famille était criminelle, enfin celle que je côtoyais par la force des évènements. On ne lui avait pas confirmé ses doutes mais Meera n'était pas dupe. Elle paraissait naïve mais pas stupide. Elle avait encaissé ces dures vérités avec des pleurs et des cris et pas des moindres. Une réaction normale pour quelqu'un qui avait été berné ! Rien que d'y penser, ça me torturait l'esprit ! Tout le temps séparé d'elle me martyrisait la poitrine. Je pensais à elle chaque jour, à sa santé, à sa douleur. Je voulais être avec elle, malgré mes obligations. Je voulais l'appeler à tout moment. Si Mateo ne me surveillait pas, j'allais sûrement rater mes courses. Mais bon... à quoi bon maintenant ? La compétition avait été suspendue, après l'attaque et les morts de la derniere fois. Mais malgré cela, c'est à Meera que je pensais le plus. Elle avait tellement pleuré et pété les plombs que mon inquiétude se multipliait par mille à chaque suite des nouvelles qu'on avait.