12. Stephen

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" Ici dans l'université, un rêve réalisé plutôt vite"

Je sortis du bain, épuisé par ma journée. En plus des cours, je devais assurer pour la course. Et entre les interviews, les entraînements, je perdais la tête. Je passais ma main dans mes cheveux dégoulinants encore. Je secouais ma tête avant de les essorer de ma serviette. Je pouvais me mettre nu ici. De toutes les manières personne ne viendrait m'embêter.
J'avais été forcé de venir ici, soit disant pour que je sois toujours dans les conditions optimales de travail sur les deux tableaux. Ma mère avait été intransigeante sur ce coup-là.

Ma mère a toujours été celle qui serrait la ceinture et qui voulait voir son fils gravir les échelons un peu comme Lewis Hamilton. Elle voulait que je sois le prochain Lewis, sauf que moi j'étais Stephen Leòn Adeola, pas ce type. Bien qu'il soit un modèle pour la formule 1. Il était mon modèle. Je voulais un jour accéder à la formule 1 en explosant tous les records. Pour ça, je devais travailler sans relâches pour sortir des junior pro. Car j'avais de sérieux concurrents qui eux étaient sponsorisés par Mercedes. Je n'apprendrais à personne que c'était l'écurie du champion de la formule 1, Lewis Hamilton. Et si Mercedes avait porté son choix sur eux, c'est qu'ils étaient forcément bons. Et j'avais vu rouler quatre bons, Larry, Farell, David et cet Harry.

De mon point de vue objectif, Larry avait largement des capacités pour être la vedette de Mercedes et il avait plus de valeurs que cet Harry. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
Dans les virages, Larry réfléchissait à la vie des gens et ne les coinçait pas trop évitant de faire un carambolage monstre. Mais Harry était un petit enfoiré qui était capable de le faire rien que pour passer devant.
Cet être malsain avait failli par me faire rater un virage la dernière fois, au tour amical. Et le truc était qu'il le faisait sans que les caméras ne s'en aperçoivent. C'est qu'il était aussi malin le bourgre!
On pourrait prendre ce comportement comme l'audace. Et c'est ce que son écurie a fait. Résultat c'était lui le cheval qu'on entretenait le plus alors qu'ils avaient des étalons exceptionnels dans l'écurie.
Oui ! Farell aussi était une flèche. Son sang-froid et son amour pour la vitesse lui faisaient prendre des risques fous mais tellement bien négociés que c'était du bon travail.
Sur lui je ne pouvais pas cracher. Je le connaissais trop bien. Il fut un temps où il était mon ami. Je dirais mon meilleur ami. Mais cette époque était révolue. Pourquoi ? Je n'ai pas envie d'y penser. Mais il m'avait énervé en venant s'interposer entre moi et ma nouvelle convoitise. C'est vrai que les côtoyer réveillait ma part d'ombre.
Je fixais le sac de pizza qui était déposée sur le comptoir de mon luxueux studio. Ma mère voulant me mettre tout de même dans du confort avait fait jouer ses relations pour m'avoir une chambre super grande, avec du luxe (télévision, thermostat, petit kitchenette remplie, lit à deux places...) bref je pouvais la remercier.

Je secouais la tête afin de cesser d'être pensif. J'ouvris le sac et pris mes deux cartons de pizza, une royale et une aux fruits de mer, les deux grandes. J'avais un grand appétit moi.
M'affalant donc habillé sur le fauteuil de mon studio, je commençais à manger la pizza aux fruits de mer en consultant mes messages.
Je ne recevais que des messages obscènes. C'étaient des nudes des filles qui me proposaient des nuits de plaisir. N'importe quoi ! J'étais un homme avec des plaisirs mais aussi surprenant que ça puissait paraître, j'étais puceau. Et jamais je n'allais gâcher mon état pour un plaisir d'une minute avec une fille qui allait me coller aux basques.
Je me réservais pour ma Femme. Je ne savais pas où la trouver mais je savais qu'elle m'attendait quelque part. Mais quand les gens l'apprenaient, ils ne me croyaient pas. C'était sûrement le stéréotype de la jeunesse ou de la société. Ils ne trouvaient pas normal qu'un jeune homme, beau selon eux, charismatique, célèbre, soit puceau. Je suis sûr qu'ils se seraient moqués de moi si je n'étais pas célèbre.
Même si certains le faisaient dans mon dos, je m'en fichais. Après tout c'est ma vie pas la leur.
De plus, sortir avec n'importe quelle fille ne me semblait pas hygiénique. Je ne me voyais pas attraper des MST ou être vite déclaré stérile pour trop grande activité sexuelle.
Enfin, je savais de source sûre que les hommes qui le faisaient étaient considérés comme des bêtes, des connards. Et non merci !

Meera: Secrets De Famille - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant