Bisous mes chouchous ;-)
Quand elle se réveilla le lendemain matin, elle avait l'impression d'avoir à peine fermé les yeux. Elle avait des courbatures dans tous le corps tant le sol où elle avait passé la nuit était dur. Madame De Laberty prenait un malin plaisir à humilier Emmy...
Une semaine s'était écoulée et Emmy avait déjà perdue 5 kilos alors qu'elle n'était déjà pas bien épaisse. Elle avait également reprit son ancienne habitude, à savoir se laver à la mer. Ce jour-là, était un jour particulier, Emmy venait d'avoir 18 ans. Alors qu'elle s'afférait en cuisine pour vider le lave-vaisselle, Madame De Laberty lui demanda de la retrouver à l'écurie dans 5 min. Emmy, affaiblie, approuva et rejoignit sa patronne à l'écurie. Elle souriait comme une démente et Emmy sentie que ce n'était pas une bonne chose. Madame De Laberty, retira de sa poche un petit sachet de congélation et une petite liasse de billets. Elle glissa 200€ dans le sac de congélation et le referma.
— Voilà votre paie du mois, souillon.
Emmy s'approcha pour la récupérer mais le sourire de Madame De Laberty s'agrandit encore plus. Elle laissa tomba l'argent dans une grosse bouse de cheval et l'y enfonça profondément avec son talon.
— Si vous voulez votre argent, il va falloir le récupérer avec vos dents, sinon, vous n'aurez rien !
La respiration d'Emmy s'accéléra et elle regarda sa patronne les yeux exorbités.
— Hé bien alors, vous n'avez pas besoin d'argent ? La pouilleuse se croit à la hauteur des De Laberty ? Ramasser votre argent, maintenant ! ordonna-t-elle.
Emmy tomba à genoux, les larmes aux yeux. Malgré toute les humiliations qu'elle avait subis celle-là était bien la pire. Elle eut des hauts le cœur et avança doucement sa tête de la bouse. Elle avait son visage juste au-dessus quand Madame De Laberty lui appuya la tête dans bouse avant de s'en aller en éclatant de rire. Emmy se débarbouilla du mieux qu'elle pouvait et en retira le petit sac de congélation avec l'argent. Elle se sentait tellement sali, dans tous les sens du terme, qu'elle ne put retenir un vomissement. Elle posa l'argent dans l'écurie et fila à la mer se laver. Elle était toujours en larmes et suppliait le ciel pour que Lyam rentre au plus vite. Depuis son départ, elle n'avait eu aucune nouvelle. Elle avait envie de partir, d'arrêter son supplice mais elle n'avait pas le choix. Elle avait besoin de cet argent, même si celui-ci ne représentait rien du tout comparé aux nombres d'heures effectués dans le mois. Elle en profita pour laver son gilet avant de regagner l'écurie où elle l'entreposa pour qu'il sèche. Elle retourna à l'intérieur de la demeure pour terminer son travail. Quand elle pensait que rien de pire n'aurait pu lui arriver en cette journée, c'était une erreur.
— Emmy ! hurla Madame De Laberty à l'extérieur.
Emmy sentit des frissons s'emparait de son corps, elle n'en pouvait plus ! Elle gagna l'extérieur en tremblotant, tout en se demandant ce qui allait pouvoir encore lui arriver. Elle vit sa patronne, le visage déformé par la fureur. Elle tenait dans ses mains le gilet tout mouillé d'Emmy.
— Vous osez me voler, moi, qui vous donne du travail !
Emmy ne comprenait pas de quoi elle parlait quand Madame De Laberty sortit de la poche du gilet plusieurs colliers et bracelets en or. Emmy était à deux doigts de s'effondrer.
— Madame, je vous jure que je n'ai rien fait ! Ce n'est pas moi, je vous le promets.
— Je n'en ai rien à foutre de vos promesses. Voler mes bijoux de familles les plus précieux, c'est une honte, Emmy. Vous êtes virée !
Emmy s'agenouilla au sol en la suppliant, sans succès. Quelques minutes plus tard, des gendarmes les rejoignirent.
— Cette souillon, m'a volé des bijoux en or. Elle voulait s'en doute les vendre pour se faire de l'argent. Ma gouvernante la surprise en flagrant délit !
— Messieurs les agents, je n'y suis pour rien, je dis la vérité ! Je ne suis pas une voleuse, vous pouvez demander à mon petit ami, c'est le fils de Madame De Laberty, sanglota Emmy.
— Elle vous ment ! Cette souillon n'a jamais été la petite amie de mon fils. Regardez là bien, qui voudrais d'elle ? beugla Madame De Laberty.
— Appelez son fils, il vous dira qu'on est ensemble, je vous le jure !
— Bon ça suffit ! Messieurs les agents, cette fille est une mythomane. Mon fils va se marier dans un mois et demi avec la belle-fille de la dynastie Arnault ! Vous pouvez l'interroger si vous le souhaitait, en revanche mon fils, lui n'est pas disponible pour l'instant, il se trouve à Paris.
Elle retira de sa poche l'un des faire part pour le montrer aux gendarmes. Même si elle ne savait pas lire, Emmy vit horrifiée, la photo de son Lyam en compagnie de la fille blafarde qu'elle avait aperçue dans le salon lors de son premier jour en tant que domestique. Sur la photo, Lyam enlaçait tendrement Julia. Deux alliances ornaient le décor.
Emmy se leva furieuse d'être déshonorée ainsi et gifla Madame De Laberty avant de se jeter sur elle pour la rouer de coups. Les gendarmes passèrent les menottes à Emmy et l'emmenèrent en garde à vue. Elle fut interrogée pendant des heures, devenant quelques peu incohérente sur la fin, entre la fatigue et la faim. Elle fut déférée au parquet pour une comparution immédiate. Malgré les protestations d'Emmy pour justifier de son innocence le tribunal trancha avec les dires de la gouvernante et les bijoux retrouvés dans la poche d'Emmy. Elle fut condamnée à 6 mois de prison dont 3 mois ferme. Elle avait l'impression que le ciel lui tombait sur la tête. Lyam, l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde, avait une autre femme ! Elle n'arrivait plus à penser, ce n'était pas possible pour elle. Même la prison n'était rien pour elle face à la trahison de Lyam. Elle lui avait tout donné, son amour, sa virginité, sa confiance et c'est comme cela qu'il la remerciait.
Je vous adoooore mes chouchous et j'espère que vous allez bien en ces temps de confinement.
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Les maux d'amour
RomanceEmmy, ne connait rien de son histoire. Pourtant malgré la pauvreté dans laquelle elle vit, elle est heureuse. L'amour que lui porte sa mère est tout ce dont elle a besoin. Mais quand celle-ci ne pourra plus exercer chez son richissime patron, c'est...