La plage

586 92 27
                                    

Il l'enserra à nouveau dans ses bras en soupirant. Cette fille le touchait tellement. 

— Emmy, ne pleurez pas, je suis là. Ça vous dirait de partager un peu votre plage avec moi ? 

Elle hocha la tête avec un petit sourire contrit. Ils remontèrent en voiture et Lyam se gara à proximité de la cabane d'Emmy. Au même moment, le portable de celui-ci sonna, il le retira de sa poche et lu : appel entrant " Ma petite femme ". Il coupa l'appel, le mit en silencieux et le rangea précipitamment de peur de la réaction d'Emmy....puis il se souvint qu'elle ne savait pas lire. Ils quittèrent la voiture et Emmy contourna sa cabane, elle s'y arrêta quelques secondes pour parler à sa mère. Lyam n'entra pas, trop inquiet de se faire encore enguirlander. Emmy ressortit à peine une minute plus tard, Caroline sur ses talons. Celle-ci lança à Lyam un regard d'avertissement glaçant. Lyam baissa le regard au sol et Emmy l'entraîna vers la plage, en passant par le petit sentier qu'elle empruntait tous les jours pour se laver à la mer ou pour laver son linge. 

 — Je trouve la mer tellement reposante, souffla Emmy en s'agrippant au bras de Lyam par instinct. 

Ce seul contact déclencha chez Lyam une sensation de bien-être. Il ne se sentait complet qu'auprès d'elle. 

— Moi...moi aussi, répondit Lyam, troublé. 

— J'ai quand même du mal à croire qu'un jeune homme riche et beau comme vous soit là, avec moi, sur cette plage, en ce moment précis. 

— Ça me touche, mais je ne suis pas riche. Mes parents le sont et je n'hériterai de leur fortune qu'une fois que je serai marié à une fille de leur convenance. 

Emmy se recula.

— C'est pour cela que vous ne vouliez pas que l'on soit ensemble ?... Lyam, je n'ai jamais eu d'argent et pourtant je suis heureuse avec ma mère. Même si vous n'avez pas d'héritage, c'est quand même avec vous que je veux être ! 

Lyam fixa Emmy. Il ne savait pas quoi lui répondre. 

— De par votre classe sociale Emmy, je sais que ma mère n'acceptera jamais que l'on soit ensemble. Cela n'a rien avoir avec ce que je peux ressentir pour vous. 

Emmy se rapprocha de Lyam afin que leurs regards se croisent. 

— Et que ressentez-vous pour moi ? demanda-t-elle sans ciller. 

Il soupira. Il ne voulait pas la faire souffrir davantage mais il voulait à la fois être honnête avec elle. 

— Dès que je vous vois Emmy, je ne suis plus le même. J'en ai côtoyé des filles... beaucoup même, mais aucune n'avait ce pouvoir sur moi que vous avez. Vous êtes une beauté fragile et sauvage et ça me plait énormément. Cependant...

Elle l'embrassa, faisant taire la suite de ses révélations. Maintenant que ses lèvres étaient sur les siennes, Lyam était incapable de s'en détacher. Il glissa une de ses mains dans le creux des reins de sa belle et l'embrassa plus intensément, son autre main dans son cou. L'entrejambe de Lyam était tendu à l'extrême alors qu'il avait déjà fait l'amour quelques heures plus tôt avec Julia. Lyam entraîna Emmy sur le sable et l'embrassa à nouveau. Ils avaient le souffle court et Lyam bascula à califourchon sur elle. Il déposa un baiser dans le pli de son cou et elle frissonna en étouffant un petit gémissement. Jamais aucun homme ne s'était approché de son corps comme Lyam était en train de le faire. Sa bouche retrouva les lèvres de sa douce et il aurait pu ne plus jamais s'arrêter. Emmy glissa ses doigts sous le polo de Lyam et sentit une musculation parfaite. Lyam frissonna et se recula. 

— Emmy... on ne devrait pas... 

Elle tira sur son polo pour le ramener vers elle. Cette fois-ci c'est elle qui passa à califourchon sur lui. Lyam avait la respiration saccadée tant le désir le dévorait. Elle souleva son polo avant de le retirer complètement. Les iris de Lyam s'étaient agrandis. Là, maintenant plus rien ne comptait à part sa douce sauvageonne. Elle passa ses doigts tendrement sur son torse et Lyam gesticula, luttant entre le désir et sa conscience. Elle remplaça ses doigts par ses lèvres et déposa quelques baisers ici et là sur son torse. Lyam espérait qu'elle descende en dessous de la ceinture mais il se rappela qu'elle n'avait aucune expérience de ce côté-là. Il la ramena contre lui avant de la basculer délicatement sur le sable pour qu'il puisse reprendre les choses en mains. Il l'embrassa et d'une main remonta doucement sa robe en lui effleurant les cuisses. 

— Emmy, arrêtez-moi si je vais trop loin pour vous. 

Elle lui sourit sans répondre et il remonta sa robe encore plus haut. Il laissa courir ses doigts sur son ventre, jusqu'au ras de son pubis. Il avait envie de lui faire l'amour. Il lui retira complètement sa robe s'attendant à la retrouver en sous-vêtements mais Emmy n'avait pas de soutien-gorge. Elle n'était à présent plus que vêtue de sa culotte. Lyam, grogna devant ce spectacle jouissif et vint titiller son cou avant de descendre lentement vers ses seins comme pour lui laisser le temps de dire stop. Il emprisonna la pointe de son sein entre ses lèvres et la respiration d'Emmy s'accéléra. Elle le repoussa légèrement et il se recula. 

— Ça va ? demanda-t-il en la fixant avec adoration. 

— Oui, je... je ne sais pas, ça me fait bizarre dans tout mon corps. Ça... ça frisonne et j'en veux encore... j'aime bien. 

Lyam lui sourit et revint titiller sa poitrine. Elle laissa échapper de doux gémissements et rien qu'avec ces sons Lyam aurait pu jouir sur place. Elle ferma les yeux pour emmagasiner tout ce plaisir jusqu'alors inconnu. 

Les maux d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant