Pouah, presque 1200 lectures en seulement quelques jours, vous êtes géniaux, je vous adooore tellement mes chouchous :-)
Roger l'invita chez lui pour manger. Il vivait dans un studio, en vrai célibataire avec des vêtements éparpillés au sol et une montagne de vaisselle dans l'évier.
— Désolé du bordel, Emmy, je ne m'attendais pas à avoir de la visite.
Elle sourit.
— Ne t'inquiète pas, c'est déjà gentil à toi de m'inviter à dîner.
— Aiguillette de poulet, légumes vert et riz ça te convient ?
Le ventre d'Emmy gargouilla rien qu'en entendant l'énoncé du repas. Elle hocha la tête le sourire aux lèvres. Emmy s'assit sur la petite table du salon et Roger lui emmena un verre de limonade, qu'elle sirota en le regardant cuisiner. Roger l'interrogea sur les événements passés depuis l'enterrement de sa mère et Emmy, lui expliqua tout en détails. Le visage de Roger se durcissait au fur et à mesure du récit d'Emmy.
— Pourquoi tu n'es pas venu chez moi ? À cause de ses enfoirés tu as été en prison !
Il prenait à cœur ses maux et ça lui faisait du bien de voir qu'il y avait des gens de son côté.
— J'aimais... J'aime Lyam. Je vais devoir faire mon deuil de lui mais je ne pensais pas que cette famille était si cruelle.
Roger, déposa une assiette généreusement garnie devant Emmy avait de s'asseoir en face d'elle la même assiette devant lui. Le repas, bien que simple, raviva les papilles d'Emmy. Après avoir bien mangés et discutés une bonne partie de la soirée, Emmy se leva pour partir. Elle savait que Roger se lèverai tôt le lendemain pour aller travailler. Roger posa une main sur le bras d'Emmy.
— S'il te plaît, reste au moins pour cette nuit. Je ne peux pas te savoir seule dans la rue !
Elle secoua la tête de gauche à droite.
— Emmy, fais-le pour moi. Juste une nuit si tu ne veux pas plus.
Elle soupira et vit un sourire chaleureux se dessiner sur le visage de Roger.
— Je te change les draps du lit, je dormirai sur le canapé, annonça Roger.
— Si tu veux que je reste cette nuit, tu conserves ton lit. C'est moi qui dormirai dans le canapé !
Il acquiesça, l'essentiel pour lui c'était qu'elle soit en sécurité même si ce n'était que pour une nuit. Roger avait demandé à Emmy de l'attendre qu'il rentre du travail pour partir le lendemain. Il prépara son couchage et vers 23h ils allèrent se coucher. Emmy ne l'entendit même pas aller travailler. Quand elle ouvrit les yeux il était déjà 11h. Elle émergea lentement, cette nuit sur un canapé moelleux lui avait fait du bien. Elle se redressa, et aperçu une table remplie de victuailles pour le petit déjeuner. Elle sourit et alla prendre son petit déjeuner. Une fois son ventre rassasié, elle se mit à ranger l'appartement de Roger. Elle commença par faire toute la vaisselle, rangea la table et prépara en avance pour Roger des pâtes au poulet afin qu'il n'ait pas à cuisiner lorsqu'il rentrera en fin d'après-midi. Elle s'attaqua ensuite au canapé où elle plia la couette moelleuse avec laquelle elle avait dormis. Elle ramassa tous les vêtements éparpillés au sol en souriant devant le bordel. Elle commença à faire le lit de Roger et secoua tout d'abord son oreiller. Son regard fut alors attiré par une photo pliée en deux. Piquée par la curiosité, elle la déplia délicatement et sa respiration s'arrêta sous le choc. Celui, qu'elle aimait appeler " oncle Roger ", avait les lèvres posées sur celles de sa mère. Elle recula sous le choc, la respiration haletante. Sa mère ne lui avait jamais parlé d'une quelconque liaison avec Roger. Elle ne savait pas combien de temps elle était resté là, la photo dans la main quand Roger rentra du travail. Il sourit en voyant le logement étincelant comme jamais mais son sourire s'effaça quand il aperçut la photo dans la main d'Emmy.
— Même toi tu m'as menti ! lança Emmy d'une voix dépitée.
— Laisse-moi t'expliquer, Emmy...
Elle se leva, ramassa son panier en osier au sol et quitta l'appartement en claquant la porte. Roger, tenta de la suivre en hurlant son prénom mais Emmy avait disparu dans l'obscurité. Il ferma la porte en soupirant. Emmy quant à elle avait regagné sa plage. Elle se recroquevilla sur le sable, sa petite couverture sur elle et finit des heures plus tard à s'endormir, éreintée. Elle fut réveillée en sursaut quand elle sentit une main lui agripper le cou, lui coupant la respiration. Elle se débattit et entendit des rires. Il y avait trois jeunes hommes autour d'elle.
— Lâchez-moi ! hurla-t-elle.
— Ça fait des jours qu'on te voit là, et tu as l'air tellement bonne !
L'homme qui lui maintenait le cou, la lâcha en attrapant son sein gauche dans sa main. Emmy, se releva prête à s'enfuir mais les deux autres hommes la bloquèrent. Elle hurla et l'un des hommes lui flanqua un coup de poing dans le visage, si puissant, qu'elle voyait des petites étoiles. Un autre fit glisser sa main entre ses cuisses.
— Je vous en supplie, laissez-moi !
— Ta gueule, petite salope !
Il la frappa à nouveau la faisant tomber au sol avant de la rouer de coups de pieds. Emmy hurlait tout en sanglotant. Elle avait fermé les yeux mais entendait les rires des trois hommes. L'un d'eux lui déchirera son tee-shirt afin d'atteindre ses seins plus à sa guise.
— Si tu cries encore, je te tues ! menaça l'un d'eux en lui agrippant les cheveux violemment.
Malgré les supplications d'Emmy, les trois hommes n'arrêtèrent pas leur jeu sadique jusqu'au moment où l'insoutenable se passa. L'un d'eux écarta les cuisses d'Emmy brutalement et la pénétra de force sous ses hurlements, faisant exploser de rire ses deux autres acolytes.
— Tu aimes ça ? Hein, salope ?
L'un des hommes lui tira fortement sur les cheveux.
— Il ta posé une question ! Tu aimes ça ?
— Non, sanglota Emmy, en suppliant le ciel de lui venir en aide.
— Mauvaise réponse, répliqua l'homme.
Il la frappa si fort qu'Emmy sentit un liquide s'écouler de sa lèvre et de son arcade sourcilière.
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Les maux d'amour
Storie d'amoreEmmy, ne connait rien de son histoire. Pourtant malgré la pauvreté dans laquelle elle vit, elle est heureuse. L'amour que lui porte sa mère est tout ce dont elle a besoin. Mais quand celle-ci ne pourra plus exercer chez son richissime patron, c'est...