Un séminaire...D'enfer! #3

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Après s'être légèrement emporté après Dean suite au petit incident dans la chambre, Castiel avait fini par rajouter que le comble de toute cette histoire serait qu'ils doivent dormir dans le même lit.

Le résultat était là:

Ils regardaient tous les deux le murs en béton, les bras sous la tête, les pieds dépassant de la couette.

La pièce était froide, entièrement grise, les fenêtres étaient poussiéreuses et l'ambiance inquiétante.

Castiel n'arrêtait pas de regarder autour de lui, plus stressé que le jour où il s'était retrouvé embarqué dans un délire de strip-teaseurs et d'escort-boys...Une autre histoire...

-Moi je dis que c'est pas un hasard si on nous a refilé cette chambre...Supposa-t-il, tout en réprimant une certaine déception et un énervement difficilement refoulé. C'est de la discrimination de minorité.

Dean souffla, amusé. Il avait tellement l'habitude des petites scènes de son coéquipier, qu'il n'en prenait aucune au sérieux.

-Ahhh Castiel, tu en a pas marre de jouer les victimes?

Il ricana tandis que son ami leva les yeux au ciel et rabattit sa couverture sur ses jambes dans un soufflement de dépit. Il s'assit sur son matelas et tourna la tête pour voir autour de lui.

-Je crois que la voie est libre, commenta-t-il.

Et comme une ombre, Dean l'imita et ils se levèrent tous les deux de leur petit lit de fortune.

Ils enfilèrent rapidement leurs chaussures et s'échappèrent de leur petite chambre pour se diriger vers l'arrière cour.

-Si les tueurs sont vraiment ici, ils doivent avoir caché des armes quelque part, mais la question, c'est où?

Ils se regardèrent un instant et Dean se frotta le nez.

-Je vais regarder dans les voitures, décida-t-il, professionnel.

-Ok, je vais rester dans le bâtiment, je vais aller voir dans le bureau de maître Alex.

-Ok, sois prudent mon chéri.

Castiel leva les yeux.

-Oh tu vas arrêter avec ces bêtises! Hurla-t-il à voix basse.

Dean fût secoué d'un nouveau fou rire et une fois calmé, ils se firent un check et se séparèrent, l'un se dirigeant vers le sentier et le parking, l'autre retournant à l'intérieur et montant au deuxième étage par l'escalier emprunté plus tôt dans la journée.

Ils devaient être prudents et discrets. Il faisait nuit noire, un hibou hululait au loin et l'air froid était électrisant. Ils avaient cette sensation désagréable d'être observés.

Castiel poussa une porte blanche qui grinça du plus profond de son bois, lui faisant étirer une grimace stressée. Sur la pointe des pieds il avança dans le couloir et se figea quand il entendit quelque chose tomber quelque part sur sa droite. La pièce où il avait prévu de se rendre aussitôt arrivé était éclairée d'une lumière vibrante et irrégulière.

Pendant ce temps là, Dean était occupé à déverrouiller la portière latérale droite d'un cabriolet noir. Quand la portière céda, il regarda autour de lui, s'assurant qu'il n'était pas surveillé et il entra à l'intérieur, retournant chaque sac, ouvrant chaque boîtier. Il ne trouva rien dans celle-ci, il se reporta sur la mercedes derrière.

Castiel s'avançait sur le sol en carrelage froid, voulant se faire le plus discret, il ne bougeait ni les bras ni la tête pour ne pas prendre le risque de faire frotter son pull contre sa peau ou même de provoquer un craquement de ses os.

OS Destiel & MultiverseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant