OS Destiel & Multiverse

Breakfast

/Lemon/

Dix heures sonnaient.
Le chasseur écrasa son réveil et se recoucha sur l'autre côté. Il voulait replonger dans le monde des rêves pleins de pizzas et de shots mais un bruit de casserole l'en empêchait. Il grogna dans son oreiller et se leva.
Il enfila sa robe de chambre grise et sortit de sa chambre les cheveux ébouriffés et le visage marqué par l'oreiller. Il se frotta les yeux.
Sam n'était pas là, il avait rejoins Eileen sur une enquête tandis que lui en profitait pour se reposer et reprendre des forces.
Il traina des pieds jusqu'à la cuisine et s'arrêta dans l'embrasure. Dean plissa des yeux quand il reconnu l'origine du bruit.

-Castiel? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Il marqua une pause afin de le voir plus nettement et il était désormais certain d'une chose :

-Et pourquoi tu es en calbut?

L'ange se retourna et sourit. Il tenait une poêle dans les mains, la spatule vers le haut.

-Dean! Tu es levé. Je t'ai préparé un petit déjeuner.

Le chasseur fronça les sourcils, troublé.

-Tu m'as... Préparé un déjeuner ?

-Oui... Pourquoi? Ça ne te plaît pas?

L'ange paraissait déçu, ses épaules s'affaissèrent.

-Pas du tout Castiel, au contraire, je trouve ça... Super gentil. Pourquoi?

-Je voulais te faire plaisir, je sais que tu te sens pas très bien en ce moment donc je me suis dit que te faire sourire serait génial.

Le chasseur fit une moue émue, il n'avait pas l'habitude qu'on soit aussi gentil envers lui et ça le rendait presque triste.

-Je te remercie Castiel... C'est génial.

Le chasseur s'assit et prit l'assiette que l'ange lui tendait. Celui-ci s'assit sur le comptoir et croqua dans un croissant, un sourire scotché sur les lèvres.
Le chasseur savourait le repas comme s'il était le premier de toute sa vie. Il se gavait de pâtisseries, de pancakes, de petits pains et de café.
L'ange le regardait affectueusement, les yeux pétillants.
Quand Dean eu fini, il se releva et s'approcha de l'ange qui le regardait, amusé.

-Merci Cas, c'était génial, tu devrais faire ça aussi souvent que tu le peux.

Dean s'approcha et se cala entre les jambes de l'ange, il rougit instantanément.

-Euh... Dean?

-Quoi? Vu la façon dont tu me regarde depuis quelques jours...

-Tu... Tu as remarqué ?

Dean leva les yeux au ciel, amusé et exaspéré.

-Évidemment! Y'a pas plus voyant qu'un ange en chaleur à vous fixer constamment.

Castiel fit les gros yeux et laissa échapper un petit hoquet de stupeur. Dean ria puis embrassa l'ange en posant ses mains sur ses hanches.

Celui-ci ne répondit pas immédiatement, pris de cours puis il posa son dernier morceau de croissant et attrapa le visage du chasseur pour y déposer un baiser passionné et plein de fougue.

Dean laissa Castiel guider la marche et suivit le mouvement. L'ange se montrait beaucoup plus entreprenant qu'il l'avait imaginé. Déjà presque nu, il essayait de défaire le nœud serré de la robe de chambre du chasseur en y glissant ses doigts fins.

La chaleur avait envahi leurs corps et le contact de leurs peaux l'une sur l'autre ne faisait qu'accentuer leur attirance physique. Et ça, ils le ressentaient tous les deux.
Dans son pyjama gris, Dean se sentait bouillir de l'intérieur. Il se tortilla pour le retirer et offrit à Castiel le loisir de lui retirer le t-shirt. Ils étaient tous les deux en caleçons, frottant leurs jambes l'une contre l'autre et s'échauffant. Leur désir était déjà bien présent entre eux, et d'un regard d'accord mutuel, le chasseur déshabilla entièrement l'ange qui frissonna en sentant le métal gris de la table sous ses fesses.
Le chasseur déposa de légers baisers chastes et doux le long de son cou puis il descendit jusqu'à ses épaules et ses clavicules sur lesquelles il passa ses doigts. L'ange claqua des dents, tremblant de désir et d'excitation.
Puis le chasseur déposa ses mains sur les deux fesses de l'ange et le rapprocha de la table. Il lui caressa le dos et les côtes, faisant se crisper l'ange, chatouilleux.
De son côté, Castiel passait ses mains dans les cheveux du chasseur, il y emmêlait ses doigts et tortillait les petites mèches. Avide des lèvres du chasseur, il en demandait encore plus, en manque.