Chapitre 17 Partie 4 - Lui

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Assis sur une chaise, j'observe la piste de danse. Installée près de moi, Léa discute avec une collègue d'Antoine. Elle semble s'amuser alors que je m'ennuie ferme. Je n'arriver pas à lâcher du regard Athénaïs et Gabriel. Ils sont à une table face à la nôtre et semblent bien s'amuser aussi. Ils rigolent ensemble, plaisantent. Je grogne en le voyant passer son bras autour de sa taille. En entendant ce son mon amie se tourne vers moi, sourcils froncés. Je hausse les épaules avant de reposer mes yeux sur le duo. Je vois ma rousse se pencher, dire quelque chose à Gabriel. Ils se sourient puis le brun quitte la table. Je l'observe se diriger vers nous. Il slalome entre les convives avant de s'arrêter devant nous. Il m'adresse un clin d'œil puis focalise son attention sur Léa.

— Tu viens danser ?

Il tend la main à mon amie qui me jette un coup d'œil. Elle semble hésiter à accepter. D'une pression dans le dos, je la pousse à rejoindre la piste. Elle attrape le bras du brun, se laissant guider. Je les regarde commencer à évoluer au milieu des invités. Des souvenirs me reviennent en mémoire. Ceux d'une danse particulièrement réussie entre Gabriel et Athénaïs. Je pense qu'il va devenir la coqueluche de ce mariage s'il montre son talent. Les dames adorent qu'on les fasse tournoyer. Je ricane tout seul en l'imaginant être obligé d'accorder une danse à toutes les femmes présentes. Je m'arrête net en croisant les prunelles d'Athénaïs. Brûlantes, elles m'enflamment. Mon corps se réchauffe instantanément. Quand elle quitte son siège, je comprends pourquoi Gabriel a invité Léa.

Je vois Athénaïs se déplacer entre les tables avant de disparaître derrière une porte. Je ne perds pas de temps pour lui emboiter le pas. Je la suis dans les couloirs de la demeure. Elle semble parfaitement savoir où elle va. Elle tourne à un embranchement. Passe devant plusieurs salles sans même leur accorder d'attention. En passant devant l'une d'elle, je remarque qu'un deuxième mariage à lieu en même temps. La bâtisse est donc si grande ! Je suis impressionné. Je me demande combien de pièces elle possède ?

Mon questionnement est coupé par le bruit des talons d'Athénaïs résonnant sur le sol. Je me reconcentre sur elle. Sur le balancement du tissu à chacun de ses pas. Elle monte quelques marches. Grâce à la différence de niveau, j'ai un magnifique aperçu de ce qui se cache sous son vêtement. Mon corps se réchauffe de manière fulgurante. Je grimpe rapidement, ne souhaitant pas la perdre de vue. Sa fragrance reste dans l'air, me montrant le chemin. Elle me jette de temps en temps un coup d'œil, par-dessus son épaule. Je ne m'approche pas trop, la laissant jouer avec moi, m'aguicher. Avec un peu de chance, elle laissera tomber sa robe en route.

Avec un sourire, elle passe un porte. Le battant reste entrebâillé après son passage. Je le franchi, pénètre dans la pièce. Une lumière tamisée m'accueille alors que je ferme derrière moi. Apparemment, nous nous sommes dans un bureau. Il y en a un qui se trouve sur ma gauche, près d'un canapé à l'allure confortable. Mais je n'ai pas le temps d'y faire attention. Je suis immédiatement capturé par les prunelles d'Athénaïs. Noires de désir, elles me déshabillent. Mon sang bout dans mes veines sous l'intensité de son regard. Elle est la seule à m'embraser ainsi. Sans même m'approcher, me toucher, elle réveille un feu en moi. Mon sexe durci dangereusement. L'air ambiant se charge de tension.

— Il me semble que tu dois me prendre si fort que tu m'en feras oublier mon nom...

Sa voix rauque envoie des décharges électrique dans ton mon corps. Mes muscles se tendent sous l'envie. En deux pas, je suis devant elle. Sa poitrine me frôle à chacune de ses respirations. La chaleur augmente encore de plusieurs degrés. Mon souffle se fait plus court. Des dizaines de fantasmes me traversent l'esprit. Pourtant, un seul me vient en premier. C'est une envie qui me trotte en tête depuis un long moment. Depuis cette fameuse nuit à l'hôtel, en fait. Et cela n'a été que renforcé par notre moment à la boutique de vêtements. Mais avant je dois faire quelque chose. Je dois satisfaire un besoin qui me prend aux tripes depuis plusieurs heures. Sa respiration se fige quand je place ma main dans sa nuque. D'un geste brusque, animé par le désir, je la rapproche de moi. Je viens écraser ma bouche contre la sienne. Le baiser est violent, possessif. Je la veux entièrement à moi. Nos dents s'entrechoquent, lui arrachant un gémissement. Je caresse sa langue, lui impose une danse enflammée. Ses seins viennent se coller à mon torse. Je réagis automatiquement. Mon pantalon devient beaucoup trop serré. Nos souffles deviennent haletants. Je romps notre échange passionné. Nos regard entrent en contact, fiévreux.

Embrase-moi Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant