Embrase-moi Tome 2

Chapitre 18 - Elle Partie 1

Les jambes tremblantes, j'essaie vainement de calmer mon cœur en bout de course. Les restes de mon orgasme continuent de se répandre dans mon être. J'en frémis encore de plaisir. Ma peau semble toujours autant enflammée, frissonnante. Faire l'amour avec Maximus est incroyable. J'ai l'impression qu'il devine exactement ce que je veux, ce que j'attends. Il connaît parfaitement chacun de mes points sensibles. Il sait jouer avec moi comme personne ne l'a jamais fait auparavant. La connexion qui s'opère entre nous est puissante. Nous ne faisons qu'un. Il n'y a pas que nos corps qui fusionnent, nos âmes le font aussi. Comme les deux pièces d'un puzzle, nous ne pouvons être complets qu'ensemble.

Je ne me lasse pas de le regarder, le toucher, l'embrasser. C'est la première fois que cela m'arrive. Quand je suis avec lui, c'est comme si les autres disparaissaient. Mes problèmes, mes questions s'évanouissent. L'espace de quelques minutes, il n'y a que lui. Le monde pourrait s'écrouler, la Terre arrêter de tourner, je ne m'en soucierai pas. Il n'y a que nous deux et nos sentiments. Cette affinité qui nous lie. Il me rend vivante. Je me demande si c'est ça, le véritable amour. Celui qui uni Carmen et ma grand-mère. Celui pour lequel on se bat, on pleure, on brave les interdits. Celui qui possède notre corps, notre âme, tout notre être. Celui qui a inspiré tant d'écrits. Si c'est le cas, je comprends que tout le monde le recherche, l'attende.

Je ressens le poids de Maximus contre moi. Son souffle chaud court sur mes omoplates. Il est haché, haletant. Je frissonne quand ses lèvres déposent un baiser sur ma nuque. Ses bras se resserrent autour de mon ventre. Son visage vient se nicher dans mon cou. Je me love contre lui. Je sens son torse ferme dans mon dos, ses muscles qui se contractent à chaque respiration. J'apprécie la sensation de ses battements cardiaque qui se répercutent en moi. Je glisse mes doigts sur ses avants bras. Son étreinte se fait plus intense. Son corps brûlant me réchauffe. Après l'activité que nous venons de faire, l'air frais qui entre dans la pièce me refroidi.

— On devrait se rhabiller.

J'acquiesce alors qu'il se recule. Quand je me tourne, je sens le feu de son regard me parcourir. Un sourire s'affiche sur son visage. Le bout de sa langue pointe à l'extérieur. Elle glisse sur le coin de sa bouche. Je suis son mouvement, sans pouvoir détourner les yeux. Visiblement, il a encore très envie de moi. Une incroyable tension sexuelle émane de lui. Son sexe tressaute légèrement quand je baisse les yeux sur lui.

— Tu as encore faim après ce qu'on vient de faire ?

Il ricane à mes mots. Ses bras s'enroulent autour de ma taille. Il m'approche de lui et m'embrasse avec douceur. La délicatesse qu'il met dans son baiser me bouleverse. Ni lui ni moi ne sommes à l'aise pour parler de nos sentiments, mais nous avons d'autres façons de communiquer. Celle-ci en fait partie. C'est probablement l'une des plus belles. On peut faire passer tellement d'émotions quand nos lèvres se joignent. Lorsqu'il recule, que nos yeux entrent en contact, mon cœur accélère. Voilà notre autre méthode pour partager. Quand je plonge dans ses prunelles, j'y vois toute son affection, sa tendresse, sa passion. Elles murmurent tous les mots qu'il ne peut me dire. Tous ces je t'aime qui resteront, probablement, toujours silencieux entre nous.

Avec une lueur amusée, il embrasse le bout de mon nez.

— Je ne serai jamais rassasié de toi !

Mes dents agrippent ma lèvre quand je vois sa mine gourmande. Je secoue la tête alors qu'il remonte son pantalon qui était descendu sur ses cuisses. Il se penche ensuite et attrape mon boxer qui traîne. Il s'approche de moi, enroule ses doigts autour de ma cheville. D'une légère pression, il me fait comprendre de lever le pied. Je pose ma main sur son épaule pour ne pas perdre l'équilibre. Une fois sûre de ma stabilité, j'obéis à son ordre silencieux. Son souffle se promène sur mes jambes alors qu'il m'enfile le sous-vêtement. Je frissonne, incapable d'empêcher mon corps de répondre à sa présence. Mon frémissement s'accentue encore quand il passe sa langue le long de la dentelle maintenant en place sur ma peau. Il ricane en réponse, satisfait de son coup. Je glisse mes ongles dans sa nuque, ce qui le calme instantanément. Je sais à quel point il aime que je le caresse à cet endroit. D'une manière ou d'une autre, ça le fait toujours réagir.