Chapitre 21 Partie 2 - Lui

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Allongée dans la baignoire, les yeux fermés, Athénaïs semble profiter de son moment. Avec sa petite taille, elle peut pratiquement s'immerger entièrement. De la mousse recouvre la surface et je soupçonne ma mère d'avoir placer le produit ici pour faire plaisir à ma rousse. Aucune chance que ce soit moi qui l'ait laissé. Je préfère les douches rapides aux longs bains. Enfin, possible que je revienne sur ma position si cela veut dire partager ce moment avec la personne qui se trouve actuellement face à moi. Sentant probablement ma présence, Athénaïs ouvre les paupières. Son regard se fond dans le mien alors qu'elle me sourit.

— Noham ne s'est pas réveillé ?

— Non, il dort comme un bébé.

Visiblement satisfaite de ma réponse, ses lèvres s'étirent un peu plus. Sans me quitter des yeux, elle promène ses doigts sur son épaule, descendant petit à petit jusqu'à la naissance de sa poitrine. La lueur qui éclaire ses prunelles allume un brasier. L'air se réchauffe subitement entre nous. Elle se redresse légèrement, me laissant apercevoir les pointes dressées de ses seins. Mon sexe se tend devant cette vision. Je suis le chemin de sa main qui glisse le long de ses cuisses pour disparaître sous l'eau savonneuse. Elle ne va quand même pas se caresser devant moi ? Un doute pervers s'insinue en moi. Quand elle bascule la tête en arrière en posant son pied sur le rebord, je suis fixé. Incapable de me détourner du spectacle qu'elle m'offre, je l'observe se donner du plaisir en solitaire. Prisonnier de mon boxer, mon sexe pulse douloureusement. Mon sang en surchauffe embrase mon corps. Elle si bandante, si désirable. Pourtant, je ne la vois pas. Je ne peux que distinguer ses courbes sous la surface de l'eau. Imaginer ses doigts se frayer un chemin dans son intimité. Elle arrive à créer une telle tension sexuelle. Mon cœur accélère dangereusement quand ses yeux plongent dans les miens.

— Et si tu venais m'aider ?

Sa voix rauque, cassée par le désir, me fait frissonner. Cette femme n'est pas humaine ! C'est forcément une diablesse, bloquée dans le corps d'un ange. Une démone de luxure et de plaisir. Répondant instinctivement à son appel, je m'avance. Avec un sourire carnassier, elle se mord la lèvre. Une décharge d'érotisme me traverse de part en part. Elle se tourne vers moi m'offrant la vue de l'arrondi de son épaule, la volupté de sa hanche. Je m'arrête à quelques centimètres d'elle, mes orteils frôlant les pieds de la baignoire. Elle se redresse, se mettant à genou malgré l'espace restreint. Son nez tout près de mon érection manque de me faire chavirer. L'air qui entre dans mes poumons est brûlant. De la mousse glisse lentement sur sa peau, laissant derrière elle une traînée blanchâtre. Avec une lenteur indécente, elle descend mon sous vêtement le long de mes cuisses. Ma queue se dresse devant elle. Gorgée de désir, elle ne demande qu'à être libérée. Tout comme moi. Enfonçant son regard dans le mien, elle passe sa langue sur toute ma longueur. Un grognement quasi animal m'échappe. Avec lascivité, elle referme ses lèvres autour de moi. La sensation de chaleur me fait décoller. Je bascule la tête en arrière. C'est tellement bon putain ! Elle entame un va et vient qui me rend fou. L'intérieur de ses joues se resserrent alors qu'elle m'aspire plus profondément. Mes muscles se tendent alors que mes reins fourmillent déjà d'un plaisir que je contiens difficilement. Notre moment, chargé de sensualité, incendie littéralement mes sens. La voir ainsi agenouillée devant moi, c'est orgasmique. Les sensations affluent par vague dans mon corps. Mais ça ne me suffit pas. Je ne veux pas jouir de cette façon. Je veux me perdre en elle.

D'une main dans son cou, je l'arrête. Elle passe un dernier coup de langue sur mon sexe avant de se redresser. Je passe mon bras autour de sa taille et d'une impulsion, la sort de la baignoire. Son corps mouillé se presse contre le mien. Sa poitrine se plaque contre mon torse. Ses doigts glissent de mes épaule à ma nuque alors qu'elle prend possession de ma bouche. Sa langue vient taquiner la mienne. Je la force à reculer jusqu'à ce que son dos rencontre le lavabo. Je caresse sa peau, avide de la sentir sous mes paumes. Un grognement se fond dans notre baiser. Sentir ses courbes, son odeur, termine de gorgée mon sexe de désir. Mon sang bouillonne dans mes veines. Je la retourne et d'un coup de hanche, la pénètre. Un gémissement profond résonne entre les murs. Ses chairs m'enferment dans un étau brûlant. Dans les brumes de la passion, je me rends compte que nous ne nous sommes pas protégés. Mais les sensations sont si puissantes, que cette préoccupation est relégué très loin dans mon esprit. Je soulève sa jambe pour la poser sur le bord de la faïence. Je m'enfonce plus profondément en elle. J'attrape ses hanches et prends plus d'ampleur pour la posséder plus fort. Nos peaux humides claquent l'une contre l'autre. Le bruit qui en résulte se marie avec nos respirations haletantes. Son dos se cambre alors que ses doigts se crispent sur le lavabo. Je passe mon bras sur son buste. Je ralentis la cadence. Mes mouvements sont moins brusque, moins saccadés. Le feu qui brûle en moi converge vers mon bas-ventre. Il calcine tout sur son passage, ne laissant derrière lui qu'une traînée de plaisir. Je titille ses tétons avant de glisser ma main dans son cou. Je sais ce que je veux. Je la redresse, collant nos corps l'un contre l'autre. Ma bouche est quelques millimètres de son oreille. J'admire son visage, ses joues rougies, ses lèvres enflées par nos baiser, ses tâches de rousseur qui me font craquer.

— Regarde-moi, amour.

Elle ouvre brusquement les paupières, braquant ses yeux dans les miens. Son regard me transperce. Il me transmet tant que ma respiration se coupe. Mon cœur part dans une course folle. A travers le miroir, nous nous fixons. Je passe ma langue sur sa nuque. Ses iris se dilatent un peu plus sous la caresse. Nous ne nous rompons pas notre échange alors que je continue de la pénétrer lascivement. Ses ongles s'enfoncent dans mon avant-bras alors que son intimité comprime mon sexe. Le plaisir gronde dans mes reins. Ma queue pulse douloureusement dans cette humidité chaude.

— Maximus...

Mon prénom roule sensuellement sur sa langue. Il ne m'en faut pas plus. L'orgasme me fauche, m'envoyant dans les nuages. Je jouis dans un grognement alors que le corps d'Athénaïs se tend contre moi. Je ferme les yeux, pose mon front contre son épaule. Il nous faut de longues secondes pour reprendre le contrôle de nos respirations. Je mordille sa peau tendre, avant de la relâcher. Elle pivote sur ses talons et avec un sourire, dépose ses lèvres sur les miennes. Avec douceur, elle m'embrasse. Mon cœur explose. J'aime cette femme qui me rend fou.

 J'aime cette femme qui me rend fou

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Hello :) 

Comment allez-vous ? Vous avez passé une bonne semaine ? 

Je vous avez promis une scène hot, la voici. Qu'en avez-vous pensé ? 

J'espère que ce chapitre bien que court, vous a plu :) 

On se retrouve la semaine prochaine et je vous préviens, les choses vous se corser pour nos deux tourtereaux ...

Je vous embrasse <3

Embrase-moi Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant