Aissé 🦢

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Moi: Bon sinon vu qu'on se dit tout la, c'est quoi l'histoire avec B2 ?

J'lai senti se crisper d'un coup.

Oups.

J'ai mis les pieds dans l'plat.

Ilyes: Rien du tout c'est des broutilles.

Moi: Des broutilles pour qu'il vienne te tabasser devant le lycée ? Ça a un rapport avec le fait que tu sèches beaucoup depuis un moment ? Ou avec moi ?

Ilyes: T'es pas détective privé igo arrêtes d'essayer de trouver des liens aux choses.

Moi: Bah j'suis bien obligée vu que tu m'dis rien ! Pourquoi tu veux pas m'dire c'quil s'passe ? J'vais pas m'en mêler je veux juste savoir.

Ilyes: J'te le dirais en temps voulu.

Moi: Pfff ouais c'est ça. J'espère juste pour toi que tu t'es pas mis à vendre de la drogue.

Il a pas répondu.

Comment ça il répond pas ? Je rêve la.

Moi: J'espère que tu t'es pas mis à vendre de la drogue ??

Répétais-je en accentuant mes mots.

Ilyes: Non wesh... non. Dis pas n'importe quoi.

Je l'ai regardé pour essayer de déceler ne serait-ce qu'une émotion sur son visage mais rien du tout, monsieur est neutre sur son téléphone.

{...}

19h.

Je sors de la douche en t-shirt-culotte et je m'en vais rejoindre Ilyes dans sa chambre, j'ai la flemme de rentrer donc je dors chez lui ce soir.

Il est assis sur le lit torse nu et tête baissé sur son téléphone.

J'dois vous avouer qu'il a un corps 🤰🏽🤰🏽🤰🏽🤰🏽🤰🏽🤰🏽 je fond.

Il a levé les yeux et m'a vu le fixer, il a sourit, à déposé son téléphone et il a tendu sa main pour que je vienne vers lui.

Je me suis assise sur lui à califourchon et il a commencé à m'embrasser le dessus de la poitrine.

J'vais pas mentir en disant que ça me fait rien mais mes pensées sont focus sur autre chose.

Ilyes: Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi: Je sais pas... ton histoire avec B2-

Ilyes: Aïssé j'tai dis de laisser tomber, c'est rien du tout. J'te l'aurais dis si c'était grave mais la y a rien ok ?

Moi: Hmm.

Je suis vraiment peu convaincu mais j'ai pas envie de le soûler avec ça du coup j'me suis contentée de lui faire quelques smack.

Ilyes: Bon, viens on va dormir.

Moi: Ouais t'as raison.

{...}

Je vous fais un énorme bond jusqu'au mercredi 15 juin, jour des premières épreuves du bac.