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Je suis entourée de deux jolies infirmières.

Mdrrr ça fait pervers un peu mais j'vous jure elles sont canons.

Je reviendrais dans cette clinique privée juste pour leurs beaux sourires s'il faut.

Oui parce que oui c'est une clinique privée hein, Kathleen s'est chargé de tout car elle n'aurait jamais mis les pieds dans un hôpital public même pour sa mère je pense.

Bref, ces deux infirmières me font les derniers check-up et Dieu merci mais vraiment Dieu merci je n'ai absolument rien de grave. Rien de cassé, rien de tordue, juste des marques.

Je dois sortir le 19 mars donc aujourd'hui à midi et quelques et après toutes les vérifications faites j'ai pu sortir.

Alors croyez pas hein, j'ai rien de grave mais j'ai tellement de courbature que marcher c'est un supplice.

Je dois me tenir aux rambardes, marcher tout doucement, prendre l'ascenseur au lieu des escaliers etcétéra etcétéra franchement c'est soûlant mais apparemment ça va durer que 2-3 jours.

Bref je suis donc sortie de la clinique et à peine j'eu posé un pied dehors que je l'aperçu au loin.

J'ai pris peur et j'ai commencé à vouloir accélérer dans le sens inverse du sien mais ça me fait hyper mal.

Qu'est-ce qu'il fait la sérieux ? J'ai pas le droit à un jour de répit en fait ?

Il fit rapidement demi tour et vint se positionner à mon niveau.

Nahïl: Monte j'te ramène.

J'ai pas répondu et j'ai continué d'avancer.

Nahïl: Aïssé monte je te ramène.

Tiens donc, mais qui me parle ? Un fantôme peut être qui sait ?

J'avance d'un pas plus ou moins déterminé vers je ne sais trop quel endroit dans le but de trouver ne serait-ce que des putains de panneaux indicatifs wesh je trouve pas la sortie et ça commence à m'énerver.

Nahïl: Tu vas marcher combien de temps avant de trouver la sortie ? Dans ton état actuel faut pas trop que tu bouges.

Ah oui ? Mais qui m'a rendu comme ça rappelle moi ?

Je bouillonne intérieurement.

À l'hôpital je me rendais pas compte à quel point je suis en colère contre lui en fait.

Je l'aime beaucoup et je sais qu'on finira par avoir une discussion mais je m'attendais pas à ressentir autant de rage contre lui.

Je l'ai donc encore ignoré et j'ai continué de marcher.

Ce cinéma a facilement duré une bonne quinzaine de minutes avant que je trouve la sortie.

Je me suis dirigée vers l'arrêt de bus à côté et je me suis assise.

Très franchement je sais même pas où ça va m'emmener mais tant que c'est loin de lui ça me va.

Il s'est garé sur la place du bus, il va pas me lâcher.

Nahïl: J'vais pas te supplier pour te ramener quand même.

Il pense sincèrement que je vais lui répondre ?

Nahïl: Aïssé monte faut qu'on parle.

Il fait pas trop froid aujourd'hui, la météo est bonne.

Nahïl: Tu vas m'énerver Aïssé j'te demande s'il te plaît de monter.

Moi: JE VEUX PAS ! C'est clair la ? Non c'est non alors dégage c'est bon tu forces la, tu veux pas venir me porter aussi ?

Comme si je lui avais donné l'idée, il est descendu de sa voiture et il est venu m'attraper pour me porter.

Aissé 🦢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant