6 juillet.
On est en voiture direction un restau chic de Paris pour manger avec ses sœurs.
J'ai les larmes aux yeux.
On vient de s'embrouiller par rapport à la tenue que j'ai mis.
Ça ne lui plaît pas parce qu'on voit mon ventre et un peu de ma poitrine et donc quand ça l'énerve, comme un gosse il crie.
On est presque arrivés mais de chez nous jusqu'à l'adresse il criait, j'ai cru qu'on allait faire un accident au moins huit fois.
Nahïl: Toujours obligée de t'habiller comme une pute tfacon tu sers qu'à ça.
Moi: Quand t'arrêteras d'me frapper ptetre que j'pourrais mettre de meilleure tenue, en attendant j'essaye de mettre c'que j'ai de plus beau sans montrer mes bras et mes jambes.
Nahïl: Toute façon tu vas pas tarder à te voiler toi.
Moi: *🤨* Me voiler ? Tu sais que j'suis pas musulmane ?
Nahïl: Les orthodoxes se voilent.
Moi: De un je suis pas orthodoxe, de deux c'est pas le voile qui cache le corps c'est les abaya, les burqa et compagnie donc je vois pas le rapport.
Nahïl: J'vais au bled bientôt j'ten ramènerais pleins.
Moi: J'en veux pas.
Nahïl: C'est pas une question.
J'allais répondre mais il s'est garé sur un parking et j'ai vu ses sœurs assises à l'intérieur.
Nahïl: On en parlera plus tard t'façon mais tu vas te couvrir moi j'te l'dis.
Il est descendu de la voiture.
J'ai pris une grande inspiration pour éviter de pleurer puis je suis sortie à mon tour.
Moi: J'vais pas me couvrir pour toi tu me forcera pas Nahïl.
Il m'a attrapé par le bras et il l'a serré fort.
Nahïl: Tu veux m'énerver ici Aïssé ? En public ?
Moi: Tu m'fais mal lâche moi.
Nahïl: M'en bas les couilles espèce de conne va, continue de croire que j'suis ton p'tit pd.
Il m'a trainé jusqu'à l'intérieur du restau toujours en me serrant le bras, j'ai cru qu'il allait me le casser.
On est arrivé à la table et il m'a lâché pour faire comme si de rien n'était devant ses sœurs.
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Aissé 🦢
Ficción GeneralSon coeur est noir parce que le mien est noir.. En fait, c'est moi son poison. FINI.