-216- Souvenir d'un père

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J'avais été bien étonné de voir Monica dans un telle état, c'était assez rare de la voir s'énerver, alors de la voir s'énerver autant m'étonner d'autant plus.
Les otages étaient tous calmes, parfois, lorsque la foule s'élève il faut la faire redescendre, quoi de mieux qu'une crise de panique?

''Bien! Maintenant vous la fermer, Arturo vas t'asseoir'' Dis-je en rangeant mon arme

Arturo fut obligé de se résoudre à s'asseoir, l'air paniqué, la sueur au front, le cœur palpitant.

''Bien'' Dis-je en regardant les marches que je devais remonter

Mais la douleur dans ma jambe me lancer de plus en plus, le fait d'avoir forcer et d'avoir appuyer dessus, n'avais fait qu'aggraver les choses, je souffrais de plus en plus et perdez ma force qui voiler la douleur, mais je ne devais pas m'arrêter là, je mordit ma lèvre inférieur pour diriger la douleur ailleurs et leva la jambe, je sentis mes muscles se raidir douloureusement, comme si je venait d'avoir une crampe, je serra les dents plus fort, jusqu'à sentir le goût du fer sur ma langue, le goût du sang, un goût horriblement répugnant qui parfumer désormais ma bouche, mais je n'abandonnerai pas, je sentis mon talon se poser sur la marche si difficile à franchir, je pris appuis une première fois sur ma jambe, essayant de voir si la douleur allez être supportable, avant de mettre tout mon poids sur cette dernière, avant que la douleur ne s'empare de toute ma jambe, je sentis mon genoux flancher en avant et avant même que je ne me rende compte de ce qu'il se passer, je finissait allonger sur les marches.

''Pripiat!'' Hurla Denver

Je me remis sur mes deux mains et constata du sang couler de ma lèvres, encore ensanglanté, la douleurs de ma jambe me faisait maintenant souffrir sans le moindre effort, c'est ce que l'on récolter, lorsque l'on ne s'écoute pas et que l'on force mais j'avais toujours était comme ça.

Flash-back

''Lara tiens toi droite!'' M'ordonna mon père en me donnant une claque dans le dos

Je me redressai aussitôt après avoir pris la claque dans le dos qui avait fait vibrer tout mon corps, j'avais presque crue sentir mes poumons se décoller de ma poitrine le temps d'un instant.

''Les femmes qui ne se tiennent pas droite et qui ne prennent pas soin d'elles ne trouvent jamais personne, c'est ce que tu veux? Rester au crochet de t'es parents jusqu'à la fin de ta vie?'' Me demanda ce dernier brutalement

''Non papa'' Avais-je répondu timidement

''Alors tiens toi droite! Et essuie ton nez, c'est dégueulasse'' Me dit-il en me tendant un mouchoir en tissu

Je pris ce dernier et me moucha, une fois le nez complètement dégager, je sentais cette odeur répugnante et immonde d'alcool, une odeur qui suivez mon père depuis des années, parfois le soir, l'odeur était plus forte, je n'étais qu'une enfant je ne comprenez pas encore pourquoi le soir, l'odeur d'alcool était si forte, mais lorsque j'étais moi même devenue alcoolique je comprenez, plus les verres s'empiler, plus l'odeur était forte, ce soir là, il avait encore beaucoup bue, lorsqu'il était pleins comme un boudin, comme disait ma mère, il était parfois plus ''agressif'' mais jamais envers moi, sa lui arrivait de frapper le chien si ce dernier avait fait ses besoin au milieu de la cuisine, ou alors de frapper ses amis qui le chercher, mais jamais il n'avais lever la main sur moi, ce qui m'avait toujours rassurez, mais les mots qu'il pouvait dire était parfois cruelle et dur à entendre, mais c'est ce qui forgerais mon caractère après tout?

''Donne moi le bidon de lait là bas'' Me demanda t-il en montrant un vieux bidon à lait qui traîner dans le fond de l'étable

Je ne me fit pas prier, par peur de me faire gronder sévèrement et parti chercher le bidon, mais il fallait passer derrière les vaches, c'est dernière avait parfois la mauvaise habitude de donner de grand coups de pattes, même si nous n'avions que trois vaches, c'était toujours trois fois plus de méfiance, mais ce soir là, le tonnerre qui avais gronder tout l'après midi avait inquiété ses bonne vieille vache, sans que je ne comprenne ce qu'il se passer, je me retrouva dans coller contre le mur de l'étable.

''Putain! Tu ne peut pas faire
attention!'' S'écria mon père

Je le vis se lever de tout son poids, surplombant la pièce, il venue vers moi l'air énerver, les trait tirer, une veine sembler reluir sur son front, je n'avais jamais eu peur de mon père, du moins pas autant que cette fois, il attrapa mon poignet me tirant sur mes deux jambes afin que je ne me relève.

''C'est pas possible d'avoir une gamine aussi bête, tu a mal quelques part?'' Me demanda t-il brutalement

Je savais que je devais répondre non, je le sentez, si je disais oui, je ne ferais qu'aggraver ma situation, je rangea mes sanglots et secoua la tête négativement, il hocha la tête avant de me donner quelques petites tapes dans le dos afin d'enlever la saleté qui c'était accrocher à mon pull.

''Bon t'en mieux, tu comprendra que la douleurs fait parti de la vie plus tard, aller rentre et vas aider ta mère'' Me dit-il avec une voix plus douce et agréable

Je hocha la tête et ne tarda pas à partir, une fois sorti, le frais me caressa les joues, avant que je ne sente la douleurs me parcourir le ventre, je remontais mon pull et vis alors une trace rouge se former sur mon ventre, je sentis ensuite une nausée me chatouiller le nez avant de laisser un liquide acide sortir de mon estomac, sûrement dû au choc.
Je rentra chez moi, durant toute la nuit, j'avais tourner et tourner dans mon lit à cause de la douleurs, des crampes horriblement douloureuse et lancinante, douleurs qui était presque insoutenable, j'avais envie de vomir durant toute la nuit, mais je ne pouvez pas aller réveiller mes parents pour leurs dire, mon père m'aurait encore gronder et ceux peut-être plus fort, je devais apprendre à souffrir, car des coups je n'en prendrez pas qu'un.
Le lendemain lorsque ma mère avait vue le bleu rond sur mon ventre, elle avais courue dehors et avait lancer tout ce qu'elle trouver sur son chemin sur mon père, son torchon, son foulard, un cailloux qui traîner, elle avait sûrement dû penser que c'était lui qui m'avais fait cela, je lui avais dis la vérité, elle ne m'avait pas crue, elle avais chasser mon père, le laissant dormir dans l'étable, tout ça par ma faute, tout ça car je n'avais pas était capable de faire attention en passant derrière les vaches, depuis ce jours je m'étais toujours promis de ne pas faire attention à la douleurs, de toujours affronter ses dernières quitte à souffrir plus par la suite.

...
Bonjour, Bonsoir mes petits Dalí 🔫
Voilà pour ce chapitre qui nous plonge encore dans l'enfance de Pripiat, j'aime bien parler de son enfance hihi, dédicace a mamie S dit le S, pour l'anecdote de la vache
La grosse bise 😘

Le casse du siécle -Parti 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant