-261- Qu'une parole

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''Bordel'' Fut le seul mot que je pu prononcer

J'avais connu la merde, de bon nombre de fois, à vrai dire, autour de se téléphone nous avions tous connu la merde, la prison, la morts, tous ici nous avions étaient confronter à de nombreuse cause de stresse mais il y avait une chose que nous n'avions pas affronter, ou du moins pas totalement, la défaite.
Sans le professeur, nous n'avions plus aucune chance et ça, nous le savions tous éperdument, mais l'inspectrice ne nous laissa aucun temps de répits est repris aussitôt la parole me coupant dans mes pensées qui devenait de plus en plus sombre.

''Ça va Raquel?'' Demanda t-elle avec une pointe d'amertume ''J'imagine que tu est plongé dans un tourbillon d'émotion non? Tu était menotté dans le QG, ensuite dans les aires comme un petit oiseau libre et hop d'un coup, patraque tout s'écroule, mais on savait qu'il y avait un paris à payer, bien c'est l'heure de passer à la caisse''

Je laissais ma main glisser sur mon visage, je n'étais pas du genre défaite, du moins j'essayais de ne pas l'être, mais il faut dire que les événement actuel ne me permettais pas cette folie.

''Qu'elle sont vos dernières paroles?'' Demanda l'agent au professeur

''Putain'' Dis-je en frappant du pieds dans la table

''Pripiat arrête'' Me demanda Denver d'une voix calme

''Que j'arrête?'' Dis-je sur un ton fort ''Tu te rend compte Denver de ce que ça veut dire tout ça?''

''Que se passe t-il? Un petit caca
nerveux?'' Demanda l'inspectrice

''Vous fermez là'' Dis-je sentant une rage m'emporter

Denver qui me connaissait suffisamment pour savoir que je partez souvent dans de grande colère, bien souvent inarrêtable commence à me pousser dans le fond de la pièce.

''Putain on est tous baisez là, tu verra plus jamais ton fils, moi non plus d'ailleurs et tu me demande de me calmez?''

''Oui c'est ce que je te demande'' Dit Denver encore une fois

Je voyais au loin Kopatchi qui me dévisager du regard, il ne connaissait pas encore cette part de ma personnalité, du moins, il ne la connaissait pas entièrement.

''Bon, la diva à fini son spectacle? Votre papa à quelques mots d'adieu à vous dire'' Dit alors l'inspectrice

Je détourna le regard pour la table, je n'avais qu'une envie, prendre mon arme et sortir d'ici, tuer tout ceux qui se trouver sur mon passage jusqu'à dénicher l'inspectrice Sierra, mais j'avais beau avoir un caractère adapter à la guerre, je n'en étais pas pour autant immortelle et je devais sortir d'ici pour mon fils, je lui avais promis et je tenez toujours mes promesses.

Flash-back

Je courrez du plus vite que je pouvez, je sentez le vent glaciale dans mes cheveux, la neige qui, petit à petit était en train de fondre contre mes orteils dû à la chaleur de mon corps, je ne prenez même plus le soin de regarder ou mes pieds me guider, je courrez simplement, j me sentez si libre lorsque je parcourez les plaine couverte de neige, j'aimais l'hiver, plus que tout au monde, j'aimais voir les chevaux se rouler dans la neige fraîche lorsque les premiers rayons du soleil les réveiller, mais ce que j'aimais par dessus tout au monde, c'était l'idée que mon père glisse sur le verglas en rentrant du bar et qu'il nous laisse maman et moi seule à la maison, mais ce rêve je le savait impossible, mon père était bien trop prudent.
Je franchis alors à toute vitesse la porte de la maison sans la refermer derrière moi, je continuais de courir autour de la table en bois qui ne tenait plus vraiment sur ses quatre pieds.

''Lara'' Rouspéta ma mère, furieuse de voir le froid entrée dans la maisonnette '' Je t'es déjà dis de fermer la porte lorsque tu entre, tu veux qu'on meurt de froid ou quoi?''

Je me stoppa dans cette drôle de course et la regarda, elle déposa sa pomme de terre sur la table, les doigts encore couverts d'amidon, elle remit son châle sur ses épaules et se dirigea d'un pas assez lent vers la porte.

''Désolé'' Dis-je simplement en enlevant mes bottes trouer

''Regarde moi ce chantier! Tu a fait entrée et la neige par tout, bon, viens près du feu tu vas avoir attrapé froid'' Dit-elle en prenant délicatement ma main dans la sienne, la recouvrant d'amidon par la même occasion ''Aller assis toi''

Elle tapota doucement ses genoux pour me faire comprendre de m'installer dessus, c'est ce que je fit, elle me serra fort contre elle et je pu, le temps de quelques secondes, humer son parfum.

''Qu'est ce que tu faisais dehors?''

''Je courrez'' Dis-je avec une assez grande fierté

''Et pourquoi est-ce que tu courrez?'' Me demanda t-elle bien étonner

''Parce-que plus tard je veux devenir championne olympique de course''

Elle laissa échapper un petit rire qu'elle tenté pourtant d'étouffer puis elle me tendis un large sourire et déposa sa main sur ma joue froide.

''Tu es sûr que c'est ce que tu veux?''

''Oh ça oui! Comme sa, je pourrais ramener plein d'argent à la maison'' Dis-je en faisant de grand geste du haut de mes six ans

''Tu veux courir ou être riche?'' Ria t-elle à nouveau

J'eus le temps de réfléchir quelque instant sous le regard admiratif de ma mère, elle finit par me demander de me lever, ce que je fit aussitôt, elle se dirigea vers une petite boite en fer, sûrement une boite de vieux biscuit qui avaient eux le temps de sécher et de durcir suffisamment pour que ma mère les jette. Elle l'ouvrit et en sortit un billet vert, aussi vert que l'herbe en été, je n'en avais jamais vu des comme celui-là, elle revint alors vers moi et me le déposa dans la main.

''Tu sais comment j'ai sue que tu serrait riche plus tard?''

''Non'' Dis-je les yeux rivés sur le billet

''Le jour de ta naissance, ton papa m'a offert ce billet Américain, il ma dis qu'il me porterait chance, c'était son cadeaux pour me remercier de lui avoir donner un enfant'' Dit-elle en refermant ma main autour du billet ''Un jour, lorsque tu avait neuf mois, ce même billet et tomber et avant même qu'il n'est toucher le sol, tu l'avait empoigner avec rage''

Je voyais dans le regard de ma mère une fierté que je n'avais encore jamais vue auparavant.

''Tu sera riche ma fille''

''Je te le promet'' Avais-je dis en serrant le billet dans ma main presque héroïquement

''Lara, tu apprendra vite que la parole des gens est souvent trompeuse, mais toi, toi ma petite fille, tu n'est pas comme tout les autres, tu est Lara Akimov et tu n'as qu'une parole''

''Oui maman, je n'est qu'une parole''

...
Bonjour, Bonsoir mes petits Dalí 🔫
Voilà pour ce deuxième chapitre en espérant qu'il vous aura plut!
La grosse grosse bise 😘

Le casse du siécle -Parti 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant