Je ne sentais plus rien, comme si le temps venait de s'arrêter, c'était si bon de ne plus souffrir, de ne plus penser à rien, le vent caresser mon visage, le soleil tapé sur mon front, qu'est-ce que c'était agréable, je ne voulais ouvrir mes yeux, j'étais si bien, loin de tout, lorsque j'ouvris les yeux, malgré moi, les rayons du soleil venu les éblouir, je n'avais aucune idées d'où je me trouvais mais c'était si beau, je me redressais et vie au loin la mer, ses grandes vagues me faisait face, les oiseaux dans le ciel voler au-dessus de moi.
« Pripiat » Hurla alors une voix derrière moi
Je me tournais essayant de voir le visage de la personne qui s'approchait de moi et distingua alors Moscou, son sourire si familier m'emplis le cœur de bonheur.
« Moscou ! » Dis-je me levant courant vers lui
Je sautais presque dans ses bras, le serrant si fort dans mes bras, à cet instant, le monde dans le qu'elle je vivais, n'exister plus, je ne faisais plus le lien entre la réalité et le monde dans le qu'elle je me retrouvais, Moscou était devant moi, dans mes bras, son parfum, sa voix, j'étais chez moi ?
« Pripiat enfin, lâche moi » Dit-il presque en riant « On t'attend tous pour manger »
On partit alors tous les deux vers une sorte de maison, je ne la reconnus pas, elle était si grande, une grande terrasse devant celle-ci abriter d'autres personnes, je les reconnus en une seconde et mon cœur, c'était arrêter, il était là, le fantôme de mes nuits, le souci de tous mes problèmes, le seul que j'avais tellement eu envie de revoir, se tenait devant moi, un verre de rouge à la main, il tourna le regard et me fit un clin d'œil, je m'approchais de lui, si intimider par cet homme.
« Tu étais encore en train de te prélasser au soleil »Dit-il déposant le verre à pied en face de son assiette
Mes yeux se gorgèrent de larmes, mon Dieu qu'est ce que je me sentais bien, l'homme que j'aimais, le plus au monde était face à moi, pourtant je restais si loin de lui, je n'osais pas m'approcher de lui, Delhi à ses côtés me fit signe de m'asseoir, ce que je fis, je regardais tous ces gens qui avaient laissé un si grand vide dans le vrai monde, je savais que je rêvais, que tout ceci était faux, ou alors que j'étais morte, mais je me fichais de mon sort, à cet instant, mon cœur était joie et bonheur, je ne voulais plus ressentir la peine de tous les jours, cette croix si lourde que je portais sur mon dos depuis son départ. Les rires résonné autour de moi, les bagues aussi louche que possible d'Oslo qui savourait son steak à pleine main. Le soleil dans mon dos réchauffé encore plus mon cœur de glace. Une fois le repas fini, Delhi me demanda de le suivre, ce que je fis s'en même le vouloir, comme si toute cette scène était prémédité.
« Delhi » Dis-je comme prenant conscience que ces gens étaient morts, qu'il n'était plus parmi nous « Je suis si désolé »
« Tu n'as pas à t'inquiéter » Dit-il regardant au loin « Je vais être papa, tu te rends compte » Disait-il en souriant
Delhi était mort, pourtant il était à mes côtés, rêvant du futur.
« Delhi, je t'es si mal traité, pour rien, je m'en veux tellement »
« C'est du passer, est-ce que tu ressens quelque chose maintenant ? » Me demanda-t-il comme un fou enfermé dans un asile
« Je ? Non » Dis-je remarquant que les seuls sentiments que je percevais étaient de l'amour et du bonheur
« C'est comme ça ici, je t'ai pardonné au moment même ou je suis arrivé ici » Dit-il avant de me prendre dans ses bras « Assez bavardé, tu as d'autres personnes à voir »Dit-il en embrassant ma joue
Cette expérience était si éloigner de la réalité, mais pourtant si réelle, le décor changea aussitôt, comme dans un rêve, je me trouvais dans cette chambre, cette chambre que j'avais habitée deux ans avec l'homme qui m'avait changé, qui avait fait de moi autre chose qu'une gamine arrogante. Je regardais autour de moi les meubles n'avait pas bouger, Berlin entra dans la pièce, je pensais que je serrais heureuse de le voir lorsque je suis arrivé, mais rien, je n'avais rien ressenti si ce n'est de la gêne. Il déposa sa montre sur la commode, comme il le faisait à chaque fois, il se tourna vers moi et me fit ce si beau sourire, qui hanter mes pensées, il venu s'asseoir à mes côtés, je ne parvenais pas à parler, ni même à bouger, c'était si irréel, son odeur, la maladie, qui l'avait rongé et détruit chaque parti de son corps, n'étais plus là, il ne sentais plus le médicament, ni même le vomit, il sentait lui la première odeur que j'avais humé lorsqu'il s'était assis à mes côtés ce soir-là, celui avant que nous ne couchions pour la première fois ensemble. Il tourna son regard vers moi et me fit de nouveau se grand sourire.
« Lara » Dit-il presque soulagé « Et tu contentes du cadeau que je t'ai fait ? »
« Berlin » Fut la seule chose que je pus dire avant que les larmes ne me viennent
Il déposa sa main sur mon épaule et se mit à rire presque timidement.
« Allons, ne pleure pas »
« Mais Berlin, tu ne te rends pas compte, je suis si seule »Dis-je toujours les larmes dévalisant mes joues
« Tu n'es pas seule, je t'ai envoyé un cadeau, ce cadeau, je te les donner pour que tu ne soit plus jamais seul, notre fils aura toujours besoin de toi, vous ne formez qu'un, c'est si poétique, j'ai toujours donné une vision diabolique de l'enfant » Disait-il sans lâcher son sourire « Mais garce à lui, jamais plus tu ne te sentiras seule, Pripiat, tu savais ? Tu savais que j'allais mourir, pourquoi t'es tu fait l'idée que je resterais à jamais à tes côtés » Dit-il en riant « Je suis mort, et tu le sais, mais tu as une raison de rester en ce bas monde mon amour » Il pris mon menton entre ses doigts et me fit le regarder « Regarde-moi, je ne suis qu'une illusion, je suis mort Pripiat, jamais plus tu ne me reverras, mais Tolède lui, tu dois te battre pour le retrouver et accomplir ce que je t'ai demandé »
Ses lèvres se posèrent sur les miennes, cette douceur, ce manque au quotidien, ses papillons infernaux dans mon ventre, je ressentais à nouveau la vie, la vie que j'aimais, que j'idéalisais.
« Je t'aime » Me dit-il remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille
« Moi aussi Berlin, je t'aime tellement »
Nos fronts se touchèrent délicatement, je profitais de son souffle dans mes cheveux, de son odeur qui embaumait mon nez, lorsque des pas se firent entendre derrière nous, je tournais le regard et vis Tokyo, elle était face à moi, son regard était si calme et doux, je ne l'avais jamais vu comme cela, un homme que je n'avais jamais vu, se trouver à ses côtés, ils se tenaient tous deux la main, follement amoureux, c'est ce que l'on ressentait.
« Tu dois y retourner » Dit alors Tokyo en face de moi souriant
...
Bonjour, Bonsoir mes petits Dalhis
Encore une fois, ce chapitre sera corriger demain
La grosse bises.
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Le casse du siécle -Parti 2-
FanfictionSuite du premier livre, aller lire la première parti