-273- L'amour d'une mère

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Nous savions tout ce que nous devions faire, nous étions dans une merde pas possible, sans compter sur le professeur qui se donnait en rendez-vous absent, mais nous devions rester une équipe soudée ! Nous allions nous battre comme si tout se passait sur des roulettes, certes des roulettes bancales, mais nous devions nous battre quoi qu'il arrive ! La penser de mon fils qui lui aussi était au rendez-vous absent et traversa l'esprit, mais je me devais de me battre aujourd'hui plus que tout.
Nous nous étions réunis autour d'une table ou le plan de la banque était étalé de long en large.

''On a aucune chance au terrain dégagé'' Annonça Palerme ''Mais dans les recoins, ils perdront leurs avantages, alors nous allons nous cacher dans chaque coin, on va balancer une grenade, puis les arroser à la mitrailleuse''

''On n'est pas dans un film sur la guerre du Vietnam'' Annonça Denver eut serein

''Moi, ce plan il me plaît'' Dis-je en regardant Denver

''En effet Pripiat, ici, c'est pire que le Vietnam, c'est la défense de Stalingrad, ce n'est pas ma stratégie, on mettra la musique tellement fort, qu'ils n'entendront ni les grenades, ni les rafales et mieux encore, ils ne pourront même pas entendre leurs putains de radio''

On échangea tous des regards, je pense que j'étais l'une des seules avec Tokyo et Bogotá qui trouvait ce plan loin d'être suicidaire ou dangereux.

''Il me faut trois volontaires pour une mission difficile'' Annonça Palerme ''Vous aller former un commando d'arrière-garde, votre seule chance, c'est de les attaquer sur deux fronts, vous allez devoir vous déplacer vite, par les cages d’ascenseur par les conduits d'aérations, dans tous les endroits où vous pourrez passer''

''J'en suis'' Dis-je en regardant pas Palerme

''Avec ton bras'' S’interrogea Tokyo

''J'ai passer des jours dans une forêt avec une jambe en moins poursuivis par des flics, ça, c'est du gâteau'' Dis-je me surestiment

Denver leva à son tour la main tout comme Tokyo, notre trio était enfin formé.

''Bien on y va, Aller aller !'' Hurla alors Palerme comme pour nous donner une certaine force ''Pripiat viens me voir''

Je suis venu vers lui d'un pas lent et assez timide, je savais pertinemment ce qu'allait me dire Palerme.

''Tu es sûr de vouloir faire cela ? Tolède n'a plus que toi''

''Écoute, je sais ce que vous penser tous, mais Denver, lui aussi à un fils, ça ne lui a pas mis des bâtons dans les roues pour participer''

''Cincinnati à une mère''

''Tolède à mieux encore, une famille'' Dis-je repartant

''Attend''

Je levai les yeux au ciel et me tournai de nouveau vers lui.

''Tu es sûr ?''

'' Comme je ne l'ai jamais était, je suis une guerrière Palerme, une putain de commando'' Dis-je avec conviction

A vrai dire, je n'avais pas tellement réfléchis au conséquence que cela pourrait avoir, Tolède n'était pas ma priorité, je n'agissais jamais comme une mère pour lui, il était mon fils, celui de Berlin, il aurait pertinemment compris à l'âge de 16 ans que le casse était plus important que la vie, que l'amour que je lui porter était à son tour plus important que la vie, la vie n'était pas une chose si précieuse, sinon, pourquoi certains se lever pour aller travailler, le fameux, métro, boulot, dodo, ce n'était pas une vie, j'avais vécu une vie d’exception après le premier casse et cette vie de luxe au milieu d'une île, bien qu'elle fut courte, valais toute les vies de smicard.
Je pris une cigarette dans mon paquet et m’asseyais sur une chaise, j' allumais et repensais à tout ce qui venait de se passer, je pris une feuille et un stylo.

''Tolède, Cher Tolède, si tu lis, c'est court ligne, pardonne moi, déjà, car je ne suis pas une bonne personne pour écrire quatre mots qui te feront ressentir l'amour que je te porte, mais aussi, car si tu lis c'est quelques mots, c'est que tu est désormais seul. Sache une chose, mon fils, je t'es donner la vie, nous étions deux et je n'étais pas la meilleure des mamans, tu sait celle qui te prépare des cookies lorsque tu rentre de l'école, j'aurais plus était celle qui oublie de venir te chercher et qui t'emmène au Macdo pour me faire pardonner, en bref je t'es donner la vie, mais tu était seul, tout au long de ta vie tu serra seul, pas parce que je suis morte, mais parce que la vie est ainsi faite, tu née seul et tu meurt seul, tu peut trouver l'amour, des amis, des enfants, je te souhait tout cela, mais n'oublie jamais que tu serra seule face à t'es décision, quand tu repensera à ton père que tu n'as jamais connu et à moi que tu n’as connu que quelques mois tu aura envie de hurler, de nous voir brûler car on ta laisser seule, mais si tu en est ici aujourd'hui, tu dois comprendre que personne ne peut combler la solitude que tu ressent, tout le monde sur cette terre ressent une solitude, le but de l'homme et de la combler, mais c'est impossible, car on née seul et on meurt seul, ta vrai vie commencera lorsque tu aura compris ça. Mon fils, je t'aime, je m'excuse de ne pas être là, d'avoir fait le choix d'aider des gens qui mon sauver la vie plus d'une fois plutôt que de t'élever, qui c'est, tu a peut être une nouvelle famille qui te désirez plus que tout, des gens qui ne peuvent pas avoir d'enfant alors qu'ils en meurent d'envie, c'est personnes, si toutefois elle existent, t'aimeront et te ferrons plus de bien que moi je n'aurait pu en faire, ta maman, qui adoré tes petites oreilles''

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Bonjour, bonsoir mes petits Dalhi
Un peu d'amour dans se monde de brute !
Je vous embrasse

Le casse du siécle -Parti 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant