-267- L'émotion

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Nous étions nus, coller l'un contre l'autre, le temps de quelques minutes, j'avais oublié le braquage, la mort de Delhi, je ne ressentez que le cœur de Kopatchi battre assez rapidement sous sa peau, ce fut un moment doux qui m'avait tellement manquer. Je levai les yeux vers son visage, mais il me semblait différent, je me redressai souriant.

"C'est bien la première fois que quelqu'un fait ce genre de tête après avoir couché avec moi" dis je en riant.

Écoute Pripiat" Dit-il se redressant "Ce qu'on vit tous les deux ici est merveilleux"

"Mais tu aspires a mieux" Dis-je soupirant.

J'avais l'impression d'avoir vécu ça toute cette situation, toute ma vie, les gens que j'aimais, à qui j'offrais mon cœur, une parti de ma vie, me décevez toujours.

"Non, écoute je t'aime, j'aime ce que tu me fais ressentir, j'aime la personne que tu es, tu m'as fait changer d'avis sur un tas de choses ! Mais je ne peux pas rester ici."

"Ok" Dis-je me levant d'un bond

J'attrapai mon t-shirt sur le bord du lavabo, dorénavant trempé et l'enfilai sous le regard de Suarez. Il me scruta du regard tandis que j'enfilais ma combinaison sans dire un mot, qu'est ce que j'aurais bien pu dire de toute façon ? L'amour de ma vie était mort, je ne croyais jamais ressentir à nouveaux cette émotion intense, comme une drogue, mais la décente était plus rude encore, l'amour était une drogue dangereuse, combien de décision stupide prenait-on par amour ? Mais cette fois si, j'avais eu l'impression que tout serrez différent, j'avais cru, encore une fois, j'avais juste était stupide, j'avais eu un moment d'égarement, rien de plus et cette fois ci je ne sombrerais pas, Suarez était un gars parmis t'en d'autre, mais j'avais tout de même cette pointe au coeur qui me marteler toute les secondes.

"Attend Lara"

"Pripiat!"

"Pripiat, il faut que tu me comprennes, j'ai une vie dehors"

"Comme nous tous, Denver à un enfant ! Un enfant qui l'attend dehors, moi aussi d'ailleurs, Raquel aussi, tout le monde à une vie à l'extérieur, mais pourtant, on est bien là."

"Je le sais, mais une fois que tout sera fini, tu veux que je parte avec toi en cavale ? Sur une île déserte ?"

"C'est ce que j'aurais espéré, mais ne t'en fais pas pour moi" Dis-je enfilant mes bottes.

Je sentis alors une main se poser sur mon épaule, je stoppai mes gestes bruts et soupirai profondément, il faut dire que je n'étais pas réputée pour mon sang-froid, mais avoir un nourrisson en manque d'attention vous permet d'apprendre à vous contrôler un minimum, du moins a retarder la bombe à retardement que vous êtes.

"J'ai une fille"

Je tournai aussitôt la tête vers Suarez, comment ça ? Une fille ? Et il ne m'avait rien dit ?

"L'histoire typique d'un gars qui tombe red dingue de la magnifique blonde du lycée, il l'invite au cinéma et durant le film il glisse sa main dans sa petite culotte, puis deux semaines après elle se pointe avec un test de grossesse" Il marque un court arrêt "Elle, elle veux le garder parceque c'est parents sont religieux, alors le gars accepte, il lâche les études et cherche un travail, par chance il entre dans la police grace a un ami, il enmenage avec sa copine, il accueille leur fille, puis le gars fête ses 20 ans, il sort en boîte, il couche avec la première venu, la blonde l'apprend elle le quitte et il se retrouve seul"

Je restai un moment sans ne rien dire, je n'avais jamais pensé que Suarez était le cliché même d'un adolescent americain.

"Depuis que je te connais, je me rends compte que je n'ai pas assuré, ma fille a besoin de moi, j'espère que tu me comprends."

"Alors tu vas sortir d'ici ? Retrouver ta fille, puis retourner dans la police et retrouver ta petite vie bien merdique ?" Dis-je laissant échapper un rire attrapant la deuxième botte

"Non, je ne veux plus faire partie de la police, j'ai compris beaucoup de choses, et c'est grâce à toi."

"Je me fiche de ce que tu penses me devoir."

"Pripiat, j'ai vécu une belle histoire d'amour dans ma vie, toi, pour une fois, mon cerveau a produit une adrénaline autre que celle que j'ai connu, je t'aime pripiat"

C'est mots me blesser, pas tout sont baratin qui ne voulez simplement dire "ce n'est pas toi, c'est moi" mais qu'il me dise qu'il m'aime, il ne pouvez pas m'aimer, pas autant que Berlin l'avait fait, après lui, je ne pourrez de toute évidence croire en l'amour, Suarez avait une fille, et moi beaucoup trop de problème psychologique, après tout, c'était sûrement mieux comme cela, je ne pouvez pas le retenir en otage, j'en avait assez a surveiller comme ça. Je plongea mon visage dans mes mains repensant a tous ses moments que nous avions passer ensemble en si peut de temps, l'amour était stupide et parfois bien trop court, la douleur que je ressentez n'était pas physique, ni même mental, elle était au delà, c'était les papillons qui mourrez, qui se prenez des balles Ak47 en plein vole et ça faisait tellement de mal, bien moins que la mort de l'unique amour de ma vie, mais ils avaient réussi à renaître de leur mort attrices et tenter un nouveau vole qui se termina a nouveau dans un bain de sang, je sentis une marle couler sur ma joue, je la bailla aussitôt mais se fut sous le regard de Suarez qui me pris dans mes bras, je sentis une dernière fois son odeur d'homme viril qui ne c'était pas laver.

"J'espère que tu ne me trahiras
pas" Dis-je en le lâchant les larmes presque aux yeux

Il passa sa main dans mes cheveux blonds avant de sourire.

"Tu as suffisamment d'argent pour le faire exécuter, alors je pense que je vais me tenir à sortir d'ici et aller manger un morceau avec ma fille"

"Merci Suarez" Dis-je bien amèrement "Tu a réussi à me faire ressentir quelque chose, c'est ce que je recherche depuis quelque temps"

"Pardonne-moi, j'aurais dû t'en parler avant"

Pour simple réponse, je lui tendis un large sourire avant que la porte des toilettes ne s'ouvre sur Denver qui me dévisageait du regard.

"Merde pripiat !" Dit-il les yeux rouge de colère

"Je crois que ce n'est pas le bon moment Denver" Glissa Suarez

"Toi, ferme bien ta gueule" Hurla presque Denver "C'est quoi ton souci hein ? Tu nous l'as fait à la Tokyo maintenant !"

"Denver, ce n'est vraiment pas le moment"

"Toi le flic si tu la ramènes encore une fois, je te jure que je te fais bouffer le mur derrière toi"

Ni une ni deux, Suarez était debout, il attrapa le bras de Denver et le plaqua contre le mur, je restai immobile face à la situation, à vrai dire, j'essayais de comprendre tout ce qui se passait.

"Je t'ai dit, que ce n'était pas le bon moment" Grinça Suarez contre l'oreille de Denver

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Bonjour bonsoir !
Waw je n'ai pas écrit ceci depuis 2 ans maintenant... Mais comme je vous l'avais promis me revoici, je ne sais pas réellement ce que vos ce chapitre, mais après tout j'ai tenu ma promesse !
Je vous souhaite une belle année 2024

Le casse du siécle -Parti 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant